Le concept moderne d’histoire est apparu au XVIIIᵉ siècle, parallèlement à l’idée de progrès historique. Bien que la notion de progrès ait fait l’objet de critiques — notamment en raison de son rôle dans la légitimation de la violence coloniale — le concept d’histoire n’a jusqu’à présent pas fait l’objet d’une réflexion critique comparable. Dans cette conférence, Katherina Kinzel examine l’histoire entremêlée des notions de « progrès » et d’« histoire » et se demande si l’« histoire » n’est pas, moins que le « progrès », intrinsèquement liée à la destruction et à la violence.