View source for Destrée, Marie (1853-)

[[Category:Scientifiques]] [[category:Femmes scientifiques]][[category:Naissance 1851-1875]] 
<div style="text-align:right;">[https://www.bestor.be/wiki_nl/index.php/Destr%C3%A9e,_Marie_(1853-) NL]</div>

Nom complet: Marie Catherine Elisabeth Destrée.

<br/>L’une des premières étudiantes de l’[[Université libre de Bruxelles]]. Née le 5 décembre 1853 à Bruxelles. La date exacte de son décès n’est pas connue.  
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===Biographie===
On connaît mal la jeunesse de Destrée. Elle est née à Bruxelles, rue Marché aux Herbes, et elle a grandi à Bruxelles dans une famille de six enfants dont elle était l’aînée. Le père de Destrée, Jacques Joseph Marie Destrée, était transporteur, sa mère possédait un magasin de lingerie. Marie Destrée appartenait à la classe moyenne libérale aisée et comme beaucoup d’amies de son âge, elle allait à l’école. Dans les années 1860, Bruxelles proposait déjà un nombre d’écoles pour filles relativement important. Il y avait notamment l’École primaire supérieure pour demoiselles qui assurait la formation des enseignantes, les pensionnats religieux et privés et les écoles de la loge. Après l’école primaire, Destrée suivit les cours de l’enseignement moyen du Cours municipal d’Éducation pour jeunes filles – institution communale fondée par [[Gatti de Gamond, Isabelle (1839-1905)|Isabelle Gatti de Gamond]]. Lorsqu’elle fut fondée, en 1864, cette école était la première à dispenser un enseignement moyen pour jeunes filles. 

<br/>Déstrée fut professeur pendant quelque temps, peut-être à l’école de [[Gatti de Gamond, Isabelle (1839-1905)| Gatti]]. Pour l’année académique 1880-1881, elle s’inscrivit à l’[[Université libre de Bruxelles]] afin de suivre les cours de candidature en sciences naturelles. Aucune étudiante ne suivait alors les cours des facultés universitaires belges et aucune femme ne possédait d’ailleurs un grade académique. Il est vrai que, cette année-là, l’université avait accepté pour la première fois l’inscription d’une femme. Cette femme, [[Leclercq, Emma (1851-1933)|Emma Leclercq]], collègue de Destrée, avait tenté dès 1878 de pratiquer une brèche dans le bastion des sciences aux mains des mâles. L’inscription de Leclercq avait brisé la glace. L’inscription de Destrée passa comme une lettre à la poste. Une troisième femme s’inscrivit en même temps que Destrée et Leclercq : [[Popelin, Louise (1850-1937)|Louise Popelin]]. Comme ses deux compagnes d’étude, elle exerçait le métier de professeur et elle était originaire de la région bruxelloise. Contrairement à ses deux collègues, Destrée n’acheva pas ses candidatures.

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===Sources===
*Brabant, ''État-Civil'', 1582-1914, Bruxelles, Naissances 1853, n° 4902, disponible en ligne sur : [https://familysearch.org/ark:/61903/3:1:S3HY-6S4S-672?mode=g&i=582&wc=STLQ-3TL%3A966896201%2C967136001%3Fcc%3D1482191&cc=1482191 ''Familysearch.org''], consulté le 06/02/2017 (H. Bovens).

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* SIMON-VAN DER MEERSCH, A.M., [http://lib.ugent.be/fulltxt/RUG01/000/041/001/RUG01-000041001_2012_0001_AC.pdf ''De eerste generaties meisjesstudenten aan de rug (1882-1930)''], Gand, 1982.
*VANDENBLICKE, Annick, [http://lib.ugent.be/fulltxt/RUG01/000/131/576/RUG01-000131576_2012_0001_AC.pdf ''Meisjesstudenten aan de Rijksuniversiteit Gent, (1930/31-1945/46)''], Gand, 1987, p. 33. 
*DESPY-MEYER, André, "Les étudiantes dans les universités belges de 1880 à 1941" in : ''Perspectives universitaires'', III, 1-2, p. 20.  
*GUBIN, Eliane et PIETTE, ''Valérie, Emma, Louise, Marie… L’Université Libre de Bruxelles et l’émancipation des femmes (1834-2000)'', Bruxelles, 2004, p. 68-69.

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