Difference between revisions of "Sentelet, Jean-Ferdinand (1754-1829)"
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Il est également membre ordinaire de la première classe de l’Institut royal des Pays-Bas le 28 mai 1816. <br/> | Il est également membre ordinaire de la première classe de l’Institut royal des Pays-Bas le 28 mai 1816. <br/> | ||
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En 1826, il accède à l’éméritat tant de l’université que du collège philosophique de Louvain. | En 1826, il accède à l’éméritat tant de l’université que du collège philosophique de Louvain. | ||
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Revision as of 09:17, 23 December 2016
Physicien, professeur à l’Université catholique de Louvain et théologien né à Overwinden le 17 juillet 1757 et décédé à Louvain le 27 novembre 1829.
Biographie
Né le 17 juillet 1754 à Overwinden dans le Brabant flamand, Jean Ferdinand Sentelet est le fils d’Henri Ferdinand Sentelet et d’Anne Colette Lowet [1].
Sentelet suit des études de philosophie à la pédagogie de Lelie à Louvain. En 1774, il obtient son diplôme de maître es arts [2]. Le 13 février 1781, il est licencié en théologie à l’Université de Louvain. En 1786, il devient président du collège de Craenendonck et en octobre de la même année, il est nommé professeur de théologie au séminaire général. Il entame des études de sciences et enseigne, par la suite, la chimie et la physique à l’Académie de Bruxelles [3] dont il est doyen de la faculté des sciences en 1814. En 1808, il est nommé professeur de chimie et de physique au lycée de Bruxelles nouvellement créé.
En 1815, il participe à une commission d’instruction publique chargée de présenter un plan d’organisation de l’enseignement supérieur dans les provinces méridionales du Royaume des Pays-Bas [4].
En 1816, il est nommé membre de l'Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles par l’arrêté royal du 3 juillet.
Il est également membre ordinaire de la première classe de l’Institut royal des Pays-Bas le 28 mai 1816.
En 1817, lors de la création de l’Université d’Etat à Louvain, le gouvernement des Provinces Unies offre à Sentelet un poste de professeur à la nouvelle faculté des sciences. Il y enseigne la physique expérimentale, les mathématiques, l’astronomie physique et l’économie agricole. Sentelet est l’un des rares professeurs de la faculté à être originaire du pays. Les autorités hollandaises ont toutes les peines du monde à trouver des candidats compétents pour l’ensemble des postes à pourvoir dans leurs propres régions. Ils recrutent alors des spécialistes à l’étranger . De 1819 à 1820, il est recteur de l’université.
En 1826, il accède à l’éméritat tant de l’université que du collège philosophique de Louvain.
Il décède le 27 novembre 1829.
Travaux
Dans le cadre des travaux de l’Académie royale de Bruxelles, Sentelet effectue plusieurs rapports conservés dans les archives de l’établissement [5].
Publications
"Publice dicta, cum die X Octobr. 1820 Rectoris magnifici munus deponeret, in Annales anni tertii, inde a die IV a nonas Octobr. anni MDCCCXIX ad diem VI a idus Octobr. MDCCCXX".
Bibliographie
- Almanach de la cour de Bruxelles sous les dominations autrichienne et française, la monarchie des Pays-Bas et le gouvernement belge de 1725 à 1840, Bruxelles : H. Tarlier, 1864.
- PANSAERS, C., "Johannes Ferdinand Sentelet, een Overwinds Jozefist aan de Leuvense Universiteit en het Seminarie-Generaal", in Ons Landens Erfdeel, t. 14, 1991
- GÉRARD, Pierre, Auguste, Florent, Ferdinand Rapédius de Berg: mémoires et documents pour servir à l'histoire de la révolution brabanconne, t. 2, Bruxelles: de Demanet, 1843, p. 36-37.
- REIFFENBERG, Frédéric-Auguste-Ferdinand-Thomas de,Archives philologiques, t. 5, Bruxelles: De Mat, imprimeur-libraire, éditeur, 1830, p. 242.
- "SENTELET Joseph Ferdinand", in Index biographique des members et associés décédés 1769-2008.
- VANPAEMEL, Geert, "De natuurkunde", in Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000 sous la dir. De Robert Halleux, t. 1, Bruxelles, Dexia/La Renaissance du Livre, 2001, p. 128.
Notes
- ↑ GÉRARD, Pierre, Auguste, Florent, Ferdinand Rapédius de Berg: mémoires et documents pour servir a l'histoire de la révolution brabançonne, t. 2, Bruxelles: de Demanet, 1843, p. 36.
- ↑ PANSAERS, C., "Johannes Ferdinand Sentelet, een Overwinds Jozefist aan de Leuvense Universiteit en het Seminarie-Generaal", in Ons Landens Erfdeel, t. 14, 1991, p. 63.
- ↑ Almanach de la cour de Bruxelles sous les dominations autrichienne et française, la monarchie des Pays-Bas et le gouvernement belge de 1725 à 1840, Bruxelles : H. Tarlier, 1864, p.258.
- ↑ GÉRARD, Pierre, Auguste, Florent, Op. Cit.
- ↑ DELAVELEYE, C. , « Inventio fructus ingenii, perfectio tanporit. », s.d. Billet cacheté signés. Rapports de J.-B. Van Mons, J.F. Sentelet et Thiery, s.d. - 1 liasse
« I.E. », s.d. Rapports de J.-F. Sentelet, J. Kickx et F.-J. Harbaur (1821). Correspondance, s.d. - 1 liasse
DESPRETS J.-B., Description d’un moulin horizontal tounant à tous les vents, s.d.; Description d’une pompe à double effet inventée et exécutée par J.-B. Desprets, s.d. 3 planches. Rapports de C.-F. de Nieuport, J.-F. Sentelet et J.-B. Van MonS (s.d.). Correspondance, 1817. Nouveau rapport de C.-F. de Nieuport (1818). - 1 liasse
KICKX, J., Notice sur la découverte du gypse sélénite ou sulfate de chaux cristallisé et d’une argile plastique inconnue jusqu’ici dans le voisinage de cette ville, s.d. Rapports de J.-F. Harbaur et J.-F. Sentelet (1819). - 1 liasse.
Rapports de A. Mann, J.B. Chevalier, F. Du Rondeau, J.B. Van Mons et Sentelet sur la Disparition et l’Electricité des Nuages, de Godart, (1792 ; 1817 et s.d.). - 1 liasse