Difference between revisions of "Kerens, Berthe (1881-?)"
m |
m |
||
Line 1: | Line 1: | ||
− | [[Category:scientifiques]] [[category:Femmes scientifiques]][[Category:scientifiques médicaux]] [[Category:Anatomistes]] | + | [[Category:scientifiques]] [[category:Femmes scientifiques]][[category:Geboorte 1876-1900]][[Category:scientifiques médicaux]] [[Category:Anatomistes]] |
<div style="text-align:right;">[https://www.bestor.be/wiki_nl/index.php/Kerens,_Berthe_(1881-%3F) NL]</div> | <div style="text-align:right;">[https://www.bestor.be/wiki_nl/index.php/Kerens,_Berthe_(1881-%3F) NL]</div> | ||
De son nom complet, Berthe-Rosalie Kerens ou: Berthe Walch, selon le nom de son époux. Certaines sources citent cependant son nom comme "Walsch". | De son nom complet, Berthe-Rosalie Kerens ou: Berthe Walch, selon le nom de son époux. Certaines sources citent cependant son nom comme "Walsch". |
Revision as of 09:53, 26 January 2018
De son nom complet, Berthe-Rosalie Kerens ou: Berthe Walch, selon le nom de son époux. Certaines sources citent cependant son nom comme "Walsch".
Anatomiste et embryologiste. Première docteure en médecine de l'Université de Liège. Née le 31 mars 1881 à Liège . Elle décéda probablement en 1965 ou en 1966. On manque de données précises sur la fin de sa vie.
Contents
Biographie
L’Institut d’Anatomie d’Auguste Swaen où Kerens mena ses travaux de recherche. . Source: Photo Jean Housen sur Wikimedia Commons. |
Berthe Kerens naquit à Liège où elle passa son adolescence. Elle était la fille aînée de Gustave Kerens — un peintre-décorateur— et de Sophie-Joseph Jaspard. Sur son éducation initiale, on possède peu d’informations. Quoi qu’il en soit, elle eut une bonne formation car, vers le début du vingtième siècle, on la retrouve comme une des rares jeunes femmes inscrites à la Faculté de Médecine de Liège à cette époque. Kerens fut une condisciple de Louise Fassin. Pour son mémoire, Kerens entreprit une recherche sur (entre autres sujets ?) le groupe amphibie des amniotes, en se focalisant sur les embryons. Elle s’acquitte de cette tâche à l’Institut d’Anatomie du chargé de cours en anatomie, Auguste Swaen, encadrée par le chef de travaux alors en fonction, Albert Brachet. Kerens obtint le doctorat en médecine, en 1905, avec distinction. La même année, elle fut reçue — probablement grâce à sa recherche doctorale — à la première place au concours du Ministère de l’Éducation Publique qui donnait alors droit à une bourse de voyage.[1] Sa recherche sur l’appareil excrétoire de l’amniote fut acceptée dans la revue scientifique Archives de Biologie. On ignore si Kerens entreprit réellement un voyage d’étude à l’étranger et, dans l’affirmative, où.
En 1909 Kerens épousa l’industriel luxembourgeois Mathias Walch, de cinq ans son aîné.[2] Son mariage ne tarit pas son engagement dans la recherche scientifique. En 1914, l’anatomiste représenta, comme déléguée liégeoise, la section de médecine pour le volet Université et laboratoires de l’exposition « La Femme contemporaine » à Anvers. Elle y présenta ses recherches en embryologie ainsi que des échantillons les illustrant.[3]
Dans les années 1910, Kerens s’élève en outre au rang d’expert dans les questions touchant à la gynécologie et la pédagogie.
Elle écrivit une série d’articles sur ces thématiques dans la revue de médecine « Le Scalpel ». Elle y exposait entre autres sa vision d’une crèche hygiénique pour la ville de Liège. Elle se rendit également à des congrès sur ce thème, comme le deuxième Congrès International des Gouttes de Lait (Bruxelles, 1907) et le Congrès National de la Protection de l'Enfance de la Ligue Nationale belge pour la Protection de l'Enfance du Premier Âge. Kerens était secrétaire de la section Education familiale avant l’age de l’école, lors des travaux préparatoires du premier Congrès international d’éducation et de protection de l’enfance dans la famille (septembre 1905, Liège). Il semble qu’entretemps, Kerens exerçât comme médecin, peut-être spécialisée en gynécologie, à Liège. Dans ce cadre, elle se consacra particulièrement aux soins aux femmes et nouveaux nés des familles indigentes.
La femme médecin socialement engagée fut aussi active comme membre de la section liégeoise de la Ligue Nationale belge pour la Protection de l'Enfance du Premier Age (fondée en 1911), et, dans l’Union des Femmes de Wallonie et dans la Mutualité maternelle des Femmes de Wallonie. Kerens était membre et doyenne de l’Association des Amis de l’ l'Université de Liège.[4]
Publications
De la main de Kerens, sont connus entre autres :
- "Recherches sur les premières phases du développement de l'Appareil excréteur des Amniotes", in : Archives de Biologie, 22 (1907), p. 493-648.
- 'L’hygiène générale d’une crèche", in: Le Scalpel. Journal belge des sciences médicale, 63 (1910-1911), nr. 4 (24 juli 1910), p. 47-49.
- 'L'assistance à la femme enceinte, à la mère et au nourrisson", in: Le Scalpel. Journal belge des sciences médicales, 66 (1914), p. 728.
Bibliographie
- Liège, État-Civil, Naissances, publications, mariages et décès, 1909, film S2BY-SPD, digitalisé sur : Zoekakten.nl, consulté le 26/01/2018 (avec nos remerciements à H. Bovens).
- Tentoonstelling De Hedendaagsche Vrouw. Mei-Juni 1914, Antwerpen, 1914, 27 en 29.
- Bulletin Trimestriel de l’Association des Amis de l'Université de Liège, 38-39 (1966), 104.
- Université de Liège. Ouverture solennelle des cours, Luik, 1906, 43.
Notes
- ↑ Université de Liège. Ouverture solennelle des cours, Liège, 1906, 43.
- ↑ Liège, État-Civil, Naissances, publications, mariages et décès, 1909, film S2BY-SPD, digitalisé sur : Zoekakten.nl, consulté le 26/01/2018 (avec nos remerciements à H. Bovens).
- ↑ Exposition « La Femme contemporaine », Mai-Juin 1914, Anvers, 1914, p. 27 et p. 29.
- ↑ Bulletin Trimestriel de l’Association des Amis de l'Université de Liège, vol. 38-39, 1966, p. 104.