Difference between revisions of "Commission for Relief in Belgium"

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La CBR, fonctionne, à l’époque, de manière indépendante, comme une sorte de république d’assistance avec son propre drapeau, sa marine, ses usines, ses moulins et son réseau de chemin de fer. <br/>  
 
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A la fin de la première guerre mondiale, l'organisation a encore à sa disposition des fonds considérables. Hoover décide alors, d’utiliser cet argent pour le redressement de la Belgique et investit dans les universités du pays.  
 
A la fin de la première guerre mondiale, l'organisation a encore à sa disposition des fonds considérables. Hoover décide alors, d’utiliser cet argent pour le redressement de la Belgique et investit dans les universités du pays.  
Francqui et Hoover par l’intermédiaire de leur la CRB et du comité national de Secours et d’Alimentation, créent, en 1920, la [[Fondation Universitaire]] et le ''Commission for Relief in Belgium Educational Foundation Incorporation'' (CRBEF). Cette fondation philanthropique basée à New York fut portée aux fonts baptismaux en 1920 et prendra le nom de ''Belgian American Educational Foundation'' (BAEF) en 1938. Son conseil d'administration était composé paritairement de représentants des États-Unis et de la Belgique. Cette fondation philanthropique existe encore et a pour tâche de promouvoir l'entente entre les deux pays par des subsides octroyés au monde scientifique belge (similaires à ceux de la [[Fondation Universitaire]]), ainsi que part un système de bourses d'échange d'étudiants. Ce programme existe encore actuellement.<ref>[http://www.rememberinghoover.be/Legacy.htm ''Hoover's Legacy''] consulté le 08/07/2010 à 13h10.</ref> <br/>
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Francqui et Hoover par l’intermédiaire de leur la CRB et du comité national de Secours et d’Alimentation, créent, en 1920, la [[Fondation Universitaire]] et la ''Commission for Relief in Belgium Educational Foundation Incorporation'' (CRBEF). Cette fondation philanthropique basée à New York fut portée aux fonts baptismaux en 1920 et prendra le nom de ''Belgian-American Educational Foundation'' (BAEF) en 1938. Son conseil d'administration était composé paritairement de représentants des États-Unis et de la Belgique. Cette fondation philanthropique existe encore et a pour tâche de promouvoir l'entente entre les deux pays par des subsides octroyés au monde scientifique belge (similaires à ceux de la [[Fondation Universitaire]]), ainsi que part un système de bourses d'échange d'étudiants. Ce programme existe encore actuellement.<ref>[http://www.rememberinghoover.be/Legacy.htm ''Hoover's Legacy''] consulté le 08/07/2010 à 13h10.</ref> <br/>
  
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* Halleux R., (dir.), ''Histoire des sciences en Belgique (1815-2000)'', t. I (1815-1927), Bruxelles, La Renaissance du Livre, 2001. 
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* Nash G. H., « Herbert Hoover’s Contribution to the Reconstruction of Belgium after World War I » in Tallier P.-A., Nefors P. (éd.), ''Quand les canons se taisent : actes du colloque international organisé par les Archives de l’État et le Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire (Bruxelles, 3-6 novembre 2008)'', Bruxelles, AGR, 2010, p. 363-401.
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* Ranieri L., ''Émile Francqui ou l’intelligence créatrice'', Paris, Duculot, 1985.
 
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Revision as of 12:47, 25 September 2018

  • Abrégée: CRB

Historique

En 1914, l'américain Herbert Hoover est choisi comme président de la Commission for the Relief of Belgium (CBR) et organise le secours de la population belge. Il met en place, un organisme d’achat et de transport de denrées de première nécessité, alimenté conjointement par le gouvernement belge et le gouvernement américain. [1]. Il collabore avec Émile Francqui qui, de son côté, organise sur notre territoire, un "Comité National de Secours et d'Alimentation", chargé de réceptionner les vivres en provenance d'Amérique, et de les distribuer à la population. Cette entreprise prend une ampleur sans précédent. La CBR, fonctionne, à l’époque, de manière indépendante, comme une sorte de république d’assistance avec son propre drapeau, sa marine, ses usines, ses moulins et son réseau de chemin de fer.
A la fin de la première guerre mondiale, l'organisation a encore à sa disposition des fonds considérables. Hoover décide alors, d’utiliser cet argent pour le redressement de la Belgique et investit dans les universités du pays. Francqui et Hoover par l’intermédiaire de leur la CRB et du comité national de Secours et d’Alimentation, créent, en 1920, la Fondation Universitaire et la Commission for Relief in Belgium Educational Foundation Incorporation (CRBEF). Cette fondation philanthropique basée à New York fut portée aux fonts baptismaux en 1920 et prendra le nom de Belgian-American Educational Foundation (BAEF) en 1938. Son conseil d'administration était composé paritairement de représentants des États-Unis et de la Belgique. Cette fondation philanthropique existe encore et a pour tâche de promouvoir l'entente entre les deux pays par des subsides octroyés au monde scientifique belge (similaires à ceux de la Fondation Universitaire), ainsi que part un système de bourses d'échange d'étudiants. Ce programme existe encore actuellement.[2]

Bibliographie

  • Halleux R., (dir.), Histoire des sciences en Belgique (1815-2000), t. I (1815-1927), Bruxelles, La Renaissance du Livre, 2001.
  • Nash G. H., « Herbert Hoover’s Contribution to the Reconstruction of Belgium after World War I » in Tallier P.-A., Nefors P. (éd.), Quand les canons se taisent : actes du colloque international organisé par les Archives de l’État et le Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire (Bruxelles, 3-6 novembre 2008), Bruxelles, AGR, 2010, p. 363-401.
  • Ranieri L., Émile Francqui ou l’intelligence créatrice, Paris, Duculot, 1985.

Notes

  1. Jump up Robert Halleux, Geert Vanpaemel, Jan Vandersmissen en Andrée Despy-Meyer (éds.), Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000, Bruxelles : Dexia/La Renaissance du livre, 2001, vol. 1, p. 82.
  2. Jump up Hoover's Legacy consulté le 08/07/2010 à 13h10.