Difference between revisions of "Institut des sciences - Université Gand"
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<br/>L’université de Gand décida finalement de faire sortir de terre un bâtiment complètement neuf pour la faculté des Sciences. Comme un Institut des Sciences universel, il abriterait plusieurs disciplines sous un seul toit : physique, chimie, minéralogie, géologie et paléontologie. Chaque discipline disposerait de laboratoires et d’auditoires. Seules la zoologie et l’anatomie comparée seraient maintenues dans les vieux bâtiments de la rue Volders. Les Écoles Polytechniques emménageraient aussi dans le nouveau bâtiment. Le choix de la commission d’urbanisme gantoise d’un seul institut gigantesque pour différents domaines scientifiques était à l’opposé de l’option gantoise, la dissémination. Le choix gantois était motivé notamment par des considérations plus économiques et pratiques : les différentes disciplines pourraient utiliser ensemble une partie de l’infrastructure scientifique. Ceci n’empêcha pas les deux universités de chercher de l’inspiration dans des universités étrangères. Tout comme leur collègue liégeois [[Van Beneden, Édouard Joseph Louis Marie (1846-1910) |Edouard van Beneden]], les professeurs d’université gantois concernés, notamment Adolphe Pauli, architecte de la ville et professeur d’université, entreprirent évidemment un voyage d’étude dans les universités suisses, autrichiennes et allemandes pour y étudier l’infrastructure scientifique. Le gros oeuvre tout comme l’aménagement, ameublement compris, faisaient partie d’un seul et unique plan directeur. | <br/>L’université de Gand décida finalement de faire sortir de terre un bâtiment complètement neuf pour la faculté des Sciences. Comme un Institut des Sciences universel, il abriterait plusieurs disciplines sous un seul toit : physique, chimie, minéralogie, géologie et paléontologie. Chaque discipline disposerait de laboratoires et d’auditoires. Seules la zoologie et l’anatomie comparée seraient maintenues dans les vieux bâtiments de la rue Volders. Les Écoles Polytechniques emménageraient aussi dans le nouveau bâtiment. Le choix de la commission d’urbanisme gantoise d’un seul institut gigantesque pour différents domaines scientifiques était à l’opposé de l’option gantoise, la dissémination. Le choix gantois était motivé notamment par des considérations plus économiques et pratiques : les différentes disciplines pourraient utiliser ensemble une partie de l’infrastructure scientifique. Ceci n’empêcha pas les deux universités de chercher de l’inspiration dans des universités étrangères. Tout comme leur collègue liégeois [[Van Beneden, Édouard Joseph Louis Marie (1846-1910) |Edouard van Beneden]], les professeurs d’université gantois concernés, notamment Adolphe Pauli, architecte de la ville et professeur d’université, entreprirent évidemment un voyage d’étude dans les universités suisses, autrichiennes et allemandes pour y étudier l’infrastructure scientifique. Le gros oeuvre tout comme l’aménagement, ameublement compris, faisaient partie d’un seul et unique plan directeur. | ||
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<br/>La recherche d’un terrain pour implanter le mastodonte ne fut pas une sinécure. Les bâtiments existants de l’université de Gand se trouvaient en centre-ville, autour de la Veldstraat et du Kouter : on n’y trouvait plus aucun terrain constructible. Il était hors de question de recourir à des expropriations d’habitations particulières : leur prix était prohibitif. Le conseil académique et la municipalité choisirent finalement comme site la rue Saint-Pierre, sur le Blandijnberg. L’avantage de cet emplacement était de ne pas être trop éloigné de la rue Volders, coeur brûlant de l’université, ni du [[Jardin des Plantes]], rue Baudelo.<ref>À propos des autres options pour l’implantation de l’institut, voir Danniau, Fien, [http://www.ugentmemorie.be/artikel/instituut-van-de-wetenschappen "Instituut van de Wetenschappen"], sur: ''Ugentmemorie.be'', consulté le 28/09/2017.</ref> Et puis le sous-sol du site était pratiquement exempt de vibrations, ce qui n’allait pas de soi puisque l’industrie gantoise était omniprésente. Que le site choisi fût un quartier d’ouvriers très peuplé ne posait pas de problème. Le quartier Batavia mal famé, véritable « peste urbaine », fut exproprié et détruit – la réhabilitation du quartier était d’ailleurs prévue depuis 1870 et fut bien acceptée. En revanche, la direction de l’université considérait comme un problème le fait que les rangées de maisons de la rue des Rosiers et de la rue Plateau, entre lesquelles l’institut serait serré, supprimerait la vue sur l’ensemble architectural. Sur ce site, on éprouverait moins la grandeur du futur institut. L’Université même avait donc préféré le nouveau parc de la Citadelle sur la colline, où l’institut pourrait se dresser ''in splendid isolation'' sous le regard émerveillé des passants. | <br/>La recherche d’un terrain pour implanter le mastodonte ne fut pas une sinécure. Les bâtiments existants de l’université de Gand se trouvaient en centre-ville, autour de la Veldstraat et du Kouter : on n’y trouvait plus aucun terrain constructible. Il était hors de question de recourir à des expropriations d’habitations particulières : leur prix était prohibitif. Le conseil académique et la municipalité choisirent finalement comme site la rue Saint-Pierre, sur le Blandijnberg. L’avantage de cet emplacement était de ne pas être trop éloigné de la rue Volders, coeur brûlant de l’université, ni du [[Jardin des Plantes]], rue Baudelo.<ref>À propos des autres options pour l’implantation de l’institut, voir Danniau, Fien, [http://www.ugentmemorie.be/artikel/instituut-van-de-wetenschappen "Instituut van de Wetenschappen"], sur: ''Ugentmemorie.be'', consulté le 28/09/2017.</ref> Et puis le sous-sol du site était pratiquement exempt de vibrations, ce qui n’allait pas de soi puisque l’industrie gantoise était omniprésente. Que le site choisi fût un quartier d’ouvriers très peuplé ne posait pas de problème. Le quartier Batavia mal famé, véritable « peste urbaine », fut exproprié et détruit – la réhabilitation du quartier était d’ailleurs prévue depuis 1870 et fut bien acceptée. En revanche, la direction de l’université considérait comme un problème le fait que les rangées de maisons de la rue des Rosiers et de la rue Plateau, entre lesquelles l’institut serait serré, supprimerait la vue sur l’ensemble architectural. Sur ce site, on éprouverait moins la grandeur du futur institut. L’Université même avait donc préféré le nouveau parc de la Citadelle sur la colline, où l’institut pourrait se dresser ''in splendid isolation'' sous le regard émerveillé des passants. | ||
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Quoi qu’il en soit, habitants et visiteurs furent très impressionnés quand, fin 1890, après huit ans de travaux, le chantier de l’institut fut officiellement terminé. Il est vrai qu’on n’avait pas regardé à la dépense ni reculé devant la difficulté de l’entreprise. Le style solennel, néoclassique, associé à de coûteux matériaux de construction – pierres meulières françaises et ardoises - faisait de l’institut un véritable [[palais des sciences]]. Le bâtiment au plan rectangulaire n’en était pas moins fonctionnel et compact. Les différentes sections étaient clairement délimitées. Les entrées séparées pour l’école d’ingénieurs – rue Plateau – et l’école des sciences – au Rozier – préservaient l’autonomie de chacun. L’intérieur du bâtiment comportait des salles d’étude, des auditoires, des salles de travaux pratiques, des bibliothèques, des laboratoires de recherche et d’enseignement et des cabinets pour les professeurs, répartis autour de quatre petits atriums. | Quoi qu’il en soit, habitants et visiteurs furent très impressionnés quand, fin 1890, après huit ans de travaux, le chantier de l’institut fut officiellement terminé. Il est vrai qu’on n’avait pas regardé à la dépense ni reculé devant la difficulté de l’entreprise. Le style solennel, néoclassique, associé à de coûteux matériaux de construction – pierres meulières françaises et ardoises - faisait de l’institut un véritable [[palais des sciences]]. Le bâtiment au plan rectangulaire n’en était pas moins fonctionnel et compact. Les différentes sections étaient clairement délimitées. Les entrées séparées pour l’école d’ingénieurs – rue Plateau – et l’école des sciences – au Rozier – préservaient l’autonomie de chacun. L’intérieur du bâtiment comportait des salles d’étude, des auditoires, des salles de travaux pratiques, des bibliothèques, des laboratoires de recherche et d’enseignement et des cabinets pour les professeurs, répartis autour de quatre petits atriums. | ||
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Le monumental Palais de la Science finit malgré tout par craquer de toutes parts. Des étages supplémentaires et des annexes accueillaient non seulement un afflux croissant d’étudiants mais aussi les collections scientifiques qui ne cessaient de se développer et l’appareillage des disciplines annexes qui se professionnalisaient. Même les espaces intérieurs furent peu à peu lotis tandis que les greniers de l’institut étaient transformés en salles de cours. D’autre part, on attribua de nouvelles fonctions à l’institut. En 1904, on y aménagea un [[Volkssterrenwacht Armand Pien|observatoire]] puis, en 1925, une salle de démonstration pour le matériel des chemins de fer. En 1950, on attribua, dans les caves, un espace à l’Institut des sciences nucléaires, y compris un accélérateur de particules. Ces caves accueillirent aussi le Centre de calcul qui fit également son entrée à l’Institut des Sciences. En 1960, un laboratoire de génétique rejoignit l’institut pluridisciplinaire.<ref>Pour avoir une vue détaillée des différentes phases d’extension et des fonctions de l’institut, voir [http://www.ugentmemorie.be/dossiers/een-reis-door-de-tijd-in-het-instituut-voor-de-wetenschappen-1883-2013 ''Een reis door de tijd in het Instituut voor de Wetenschappen 1883-2013''], Consulté le 28/09/2017. </ref> Par ailleurs, à partir de l’entre-deux-guerres, de plus en plus de divisions scientifiques s’exilèrent vers de nouveaux sites. À partir de 1960, elles purent quitter le centre-ville pour s’établir sur le nouveau campus des sciences De Sterre. Puis tous les scientifiques, ou peu s’en faut, quittèrent l’Institut de la rue Plateau. | Le monumental Palais de la Science finit malgré tout par craquer de toutes parts. Des étages supplémentaires et des annexes accueillaient non seulement un afflux croissant d’étudiants mais aussi les collections scientifiques qui ne cessaient de se développer et l’appareillage des disciplines annexes qui se professionnalisaient. Même les espaces intérieurs furent peu à peu lotis tandis que les greniers de l’institut étaient transformés en salles de cours. D’autre part, on attribua de nouvelles fonctions à l’institut. En 1904, on y aménagea un [[Volkssterrenwacht Armand Pien|observatoire]] puis, en 1925, une salle de démonstration pour le matériel des chemins de fer. En 1950, on attribua, dans les caves, un espace à l’Institut des sciences nucléaires, y compris un accélérateur de particules. Ces caves accueillirent aussi le Centre de calcul qui fit également son entrée à l’Institut des Sciences. En 1960, un laboratoire de génétique rejoignit l’institut pluridisciplinaire.<ref>Pour avoir une vue détaillée des différentes phases d’extension et des fonctions de l’institut, voir [http://www.ugentmemorie.be/dossiers/een-reis-door-de-tijd-in-het-instituut-voor-de-wetenschappen-1883-2013 ''Een reis door de tijd in het Instituut voor de Wetenschappen 1883-2013''], Consulté le 28/09/2017. </ref> Par ailleurs, à partir de l’entre-deux-guerres, de plus en plus de divisions scientifiques s’exilèrent vers de nouveaux sites. À partir de 1960, elles purent quitter le centre-ville pour s’établir sur le nouveau campus des sciences De Sterre. Puis tous les scientifiques, ou peu s’en faut, quittèrent l’Institut de la rue Plateau. | ||
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Ou: Instituut voor de wetenschappen.
Aujourd'hui: Plateaugebouw.
Bâtiment de style ionique appartenant au patrimoine de l’Université de Gand, créé en 1883 pour devenir un institut de recherche et d’enseignement des sciences et de l’ingénierie.
Fondation
Au cours des années 1860-1870, l’expérience et la pratique firent leur entrée dans les facultés des sciences des universités belges, notamment celle de Gand. Sur ce terrain, l’Allemagne fut leur pilote. Les universités allemandes jouissaient d’un grand prestige avec leur modèle expérimental, loin de l’enseignement ex cathedra. De nombreux scientifiques belges faisaient un séjour d’étude chez leurs collègues allemands. Les universités belges attirèrent délibérément des professeurs d’université de souche allemande pour qu’ils introduisent ces nouvelles méthodes d’enseignement. Ce fut le cas à Gand où August Kekulé créa en 1862 un laboratoire voué à l’enseignement et à la recherche. Il l’inaugura en y donnant un cours facultatif de chimie pratique.
Ce fut le premier laboratoire parmi beaucoup d’autres et il apparut rapidement que les bâtiments universitaires gantois n’étaient pas du tout adaptés à cette évolution didactique. Le site de la rue Volders, où était établie la faculté des Sciences depuis la fondation de l’université, était au bord de l’asphyxie. Les laboratoires y étaient installés dans des annexes chichement aménagées et des espaces étriqués, mal entretenus et insalubres. À vrai dire, il était impossible d’y pratiquer la moindre recherche en laboratoire. Dans le dernier quart du dix-neuvième siècle, les responsables politiques réalisèrent aussi que cette infrastructure scientifique misérable était devenue insuffisante. À l’initiative du premier ministre Walthère Frère-Orban, le gouvernement franchit le pas en 1879 et procéda à l’indispensable injection financière dans ses deux universités, Gand et Liège. Ce fut le début de la période où se construisirent d’imposants palais de la science. Ceux-ci confirmèrent et soutinrent le prestige croissant des sciences physiques et naturelles au cours du siècle.
L’université de Gand décida finalement de faire sortir de terre un bâtiment complètement neuf pour la faculté des Sciences. Comme un Institut des Sciences universel, il abriterait plusieurs disciplines sous un seul toit : physique, chimie, minéralogie, géologie et paléontologie. Chaque discipline disposerait de laboratoires et d’auditoires. Seules la zoologie et l’anatomie comparée seraient maintenues dans les vieux bâtiments de la rue Volders. Les Écoles Polytechniques emménageraient aussi dans le nouveau bâtiment. Le choix de la commission d’urbanisme gantoise d’un seul institut gigantesque pour différents domaines scientifiques était à l’opposé de l’option gantoise, la dissémination. Le choix gantois était motivé notamment par des considérations plus économiques et pratiques : les différentes disciplines pourraient utiliser ensemble une partie de l’infrastructure scientifique. Ceci n’empêcha pas les deux universités de chercher de l’inspiration dans des universités étrangères. Tout comme leur collègue liégeois Edouard van Beneden, les professeurs d’université gantois concernés, notamment Adolphe Pauli, architecte de la ville et professeur d’université, entreprirent évidemment un voyage d’étude dans les universités suisses, autrichiennes et allemandes pour y étudier l’infrastructure scientifique. Le gros oeuvre tout comme l’aménagement, ameublement compris, faisaient partie d’un seul et unique plan directeur.
La recherche d’un terrain pour implanter le mastodonte ne fut pas une sinécure. Les bâtiments existants de l’université de Gand se trouvaient en centre-ville, autour de la Veldstraat et du Kouter : on n’y trouvait plus aucun terrain constructible. Il était hors de question de recourir à des expropriations d’habitations particulières : leur prix était prohibitif. Le conseil académique et la municipalité choisirent finalement comme site la rue Saint-Pierre, sur le Blandijnberg. L’avantage de cet emplacement était de ne pas être trop éloigné de la rue Volders, coeur brûlant de l’université, ni du Jardin des Plantes, rue Baudelo.[1] Et puis le sous-sol du site était pratiquement exempt de vibrations, ce qui n’allait pas de soi puisque l’industrie gantoise était omniprésente. Que le site choisi fût un quartier d’ouvriers très peuplé ne posait pas de problème. Le quartier Batavia mal famé, véritable « peste urbaine », fut exproprié et détruit – la réhabilitation du quartier était d’ailleurs prévue depuis 1870 et fut bien acceptée. En revanche, la direction de l’université considérait comme un problème le fait que les rangées de maisons de la rue des Rosiers et de la rue Plateau, entre lesquelles l’institut serait serré, supprimerait la vue sur l’ensemble architectural. Sur ce site, on éprouverait moins la grandeur du futur institut. L’Université même avait donc préféré le nouveau parc de la Citadelle sur la colline, où l’institut pourrait se dresser in splendid isolation sous le regard émerveillé des passants.
Panorama
Quoi qu’il en soit, habitants et visiteurs furent très impressionnés quand, fin 1890, après huit ans de travaux, le chantier de l’institut fut officiellement terminé. Il est vrai qu’on n’avait pas regardé à la dépense ni reculé devant la difficulté de l’entreprise. Le style solennel, néoclassique, associé à de coûteux matériaux de construction – pierres meulières françaises et ardoises - faisait de l’institut un véritable palais des sciences. Le bâtiment au plan rectangulaire n’en était pas moins fonctionnel et compact. Les différentes sections étaient clairement délimitées. Les entrées séparées pour l’école d’ingénieurs – rue Plateau – et l’école des sciences – au Rozier – préservaient l’autonomie de chacun. L’intérieur du bâtiment comportait des salles d’étude, des auditoires, des salles de travaux pratiques, des bibliothèques, des laboratoires de recherche et d’enseignement et des cabinets pour les professeurs, répartis autour de quatre petits atriums.
Évolution
Le monumental Palais de la Science finit malgré tout par craquer de toutes parts. Des étages supplémentaires et des annexes accueillaient non seulement un afflux croissant d’étudiants mais aussi les collections scientifiques qui ne cessaient de se développer et l’appareillage des disciplines annexes qui se professionnalisaient. Même les espaces intérieurs furent peu à peu lotis tandis que les greniers de l’institut étaient transformés en salles de cours. D’autre part, on attribua de nouvelles fonctions à l’institut. En 1904, on y aménagea un observatoire puis, en 1925, une salle de démonstration pour le matériel des chemins de fer. En 1950, on attribua, dans les caves, un espace à l’Institut des sciences nucléaires, y compris un accélérateur de particules. Ces caves accueillirent aussi le Centre de calcul qui fit également son entrée à l’Institut des Sciences. En 1960, un laboratoire de génétique rejoignit l’institut pluridisciplinaire.[2] Par ailleurs, à partir de l’entre-deux-guerres, de plus en plus de divisions scientifiques s’exilèrent vers de nouveaux sites. À partir de 1960, elles purent quitter le centre-ville pour s’établir sur le nouveau campus des sciences De Sterre. Puis tous les scientifiques, ou peu s’en faut, quittèrent l’Institut de la rue Plateau.
Au cours des décennies suivantes, l’institut hébergea divers services, notamment le Plant Genetic Systems et l’Institut de Psychoacoustique et de Musique électronique. À partir des années 1990, la Faculté des Lettres et de Philosophie occupa systématiquement un certain espace au sein de l’institut. Entretemps, de nombreux locaux s’étaient sérieusement dégradés, certains étaient même devenus inutilisables. Depuis 1994, le bâtiment figurait sur la liste des monuments protégés. En 2010, on entama sa rénovation complète. De plus, on créa un espace destiné à accueillir une vaste Bibliothèque facultaire (Philosophie et Lettres) qui entra en service en 2015.
Situation
L’institut se trouve dans le bloc délimité par la rue Plateau, la rue Rozier, la rue des Soeurs Loveling et la rue Gustaaf Magnel. Son adresse officielle est le 22 rue Plateau, à Gand, où se trouve l’entrée principale.
Bibliographie
- Danniau, Fien, "Instituut van de Wetenschappen", sur: Ugentmemorie.be, consulté le 28/09/2017.
- Een reis door de tijd in het Instituut voor de Wetenschappen 1883-2013, consulté le 28/09/2017.
- Despy-Meyer, A., "Institutions et réseaux" in: Robert Halleux, Geert Vanpaemel, Jan Vandersmissen en Andrée Despy-Meyer (éds.), Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000, Bruxelles : Dexia/La Renaissance du livre, 2001, vol. 1,.
- Langendries, Elienne et Simon-Vandermeersch, Anne-Marie, 175 jaar Universiteit Gent – Ghent University 1817-1992, Gand, 1992.
- 150 jaar ingenieursopleiding aan de Rijksuniversiteit Gent, Gand, 1986.
- Bogaert, Chris, Lanclus, Kathleen et Verbeeck, Mieke, Inventaris van het cultuurbezit in België, Architectuur, Stad Gent, Bouwen door de eeuwen heen in Vlaanderen 4NB Z-W, Brussel - Gent, 1979.
- Pauli, Adolphe, Le nouvel Institut des Sciences à Gand. Avec un avant-propos de Aug. Wagener, Gand, 1892.
Notes
- ↑ À propos des autres options pour l’implantation de l’institut, voir Danniau, Fien, "Instituut van de Wetenschappen", sur: Ugentmemorie.be, consulté le 28/09/2017.
- ↑ Pour avoir une vue détaillée des différentes phases d’extension et des fonctions de l’institut, voir Een reis door de tijd in het Instituut voor de Wetenschappen 1883-2013, Consulté le 28/09/2017.