Difference between revisions of "Institut universitaire des Territoires d’Outre-Mer"

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À l’origine : École coloniale supérieure de Belgique, Koloniale Hogeschool van België ou Hogere Koloniale School
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<div style="text-align:right;">[https://www.bestor.be/wiki_nl/index.php/Koloniale_Hogeschool_van_België_(Université_Coloniale_de_Belgique) NL]</div>
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[[category: Institutions scientifiques]][[Category:Sciences coloniales]][[category: Enseignement des sciences]][[category:Enseignement supérieur‎]]
 
  
===Historique===
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<br>L'École Coloniale Supérieure était un institut de formation pour les futurs coloniaux. Elle a été fondée à Anvers en 1920 et en 1923 a été rebaptisée Université Coloniale de Belgique ('Koloniale Hogeschool van België'). À partir de 1949, il a été renommé Institut Universitaire des Territoires d'Outre-mer (INUTOM) ('Universitair Instituut voor de Overzeese Gebieden' (UNIVOG)). Après la fermeture de l'école en 1961, celle-ci a connu plusieurs fusions, qui ont finalement donné naissance à l'Instituut voor Ontwikkelingsbeleid en -beheer (IOB) de [[Universiteit Antwerpen|l'Université d'Anvers]]. Le bâtiment d'origine se trouve sur le campus de Middelheim.
L’Université Coloniale de Belgique était une institution d’enseignement supérieur qui fut fondée Anvers, sous la dénomination d’École coloniale supérieure de Belgique pour préparer les futurs coloniaux à exercer de hautes fonctions administration avant leur départ pour le Congo belge. Elle fut établie par l’arrêté royal du 11 février 1920, à l’initiative de Louis Franck, Ministre des Colonies. En 1923, l’école fut transformée en Université Coloniale de Belgique (Koloniale Hoogeschool van België). Les bâtiments furent solennellement inaugurés par le roi Albert Ier, non loin du Parc de Middelheim.
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<br/>À la fin des années 20, l’université fut ravagée par un violent incendie, mais la reconstruction commença sans attendre. Ce nouveau bâtiment fut ouvert en grandes pompes en mai 1931. Il existe encore, et constitue l’actuel bâtiment A du Campus Middelheim de l’[[Universiteit Antwerpen|Université d’Anvers]]. Au-dessus de l’entrée principale, on remarque encore l’étoile à cinq branches du drapeau du Congo belge. En 1949, l’Université coloniale fut rebaptisée « Institut universitaire des Territoires d’Outre-Mer » ou INUTOM (Universitair Instituut voor de Overzeese Gebieden ou UNIVOG en néerlandais). Cette institution avait un niveau universitaire et délivrait des diplômes de candidature et de licence en sciences coloniales et administratives.
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:<font color="2F4F4F">| ''[[L’école coloniale: une arène de discussions sur la science coloniale, l'administration et l'élite|Récit concernant la discussion sur la science coloniale, l'administration et l'élite à l'Ecole Colonial]]</font>
<br/>Après l’Indépendance du Congo en 1960, l’UNIVOG ferma ses portes. En 1963, l’Institut vendit l’intégralité de sa bibliothèque. En 1965, il fusionna avec la Haute école commerciale de l’État et l’Institut supérieur pour Traducteurs et Interprètes pour former le Centre universitaire de l’État à Anvers (Rijksuniversitair Centrum Antwerpen). De cette fusion de l’institut avec le département de Coopération au développement de la Haute école commerciale de l’État naquit le College voor Ontwikkelingslanden, qui fusionna à son tour en 2000 avec le Centrum Derde Wereld pour former l’Instituut voor Ontwikkelingsbeleid en -beheer (IOB).
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=== Histoire===
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==== Formation====
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L'École Coloniale Supérieure n'a pas été la première institution en Belgique à former les colons avant leur départ pour le Congo. Déjà en 1894, le roi Léopold II, propriétaire privé de l'État libre du Congo (1885-1908), avait créé l'École Mondiale à Tervuren. Cependant, il n'a jamais démarré. Après que la Belgique ait repris la colonie de Léopold et l'ait rebaptisée Congo belge, elle a également rétabli l'école coloniale du monarque. Elle n'offrait qu'un enseignement limité et n'attirait que peu d'élèves.
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<br>Cette création a été financée par l'État belge, la ville d'Anvers (qui a également fait don d'un terrain près du parc de Middelheim), l'Association des Planteurs de Caoutchouc, le Fonds Casteleyn, la Fondation des Amis de l'Université Coloniale (initiative de Paul Gustin), la Fondation Bunge d'Edouard Bunge et la Commission for Relief in Belgium, une fondation à prédominance américaine qui a organisé l'approvisionnement en nourriture en Belgique pendant la Première Guerre mondiale.
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====Restructuration et incendie====
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L'école coloniale a connu de nombreux problèmes de démarrage, comme le manque de personnel enseignant. Comme les problèmes persistaient, l'utilité de l'institution a même été remise en question. Pour dissiper ces doutes, l'école a été rebaptisée, reconstruite et restructurée en 1923. Elle s'appelle désormais Université coloniale de Belgique (Koloniale Hogeschool van België). Un institut composé de trois facultés, chacune d'entre elles étant liée à une institution existante, a été créé. La Faculté des sciences de l'État et de l'administration a été créée par l'École supérieure coloniale. La Faculté de médecine tropicale et la Faculté des sciences naturelles ont été rattachées respectivement à l'École de médecine tropicale et au Musée de Tervuren. Les bâtiments flambant neufs, situés près du parc de Middelheim, ont été inaugurés par nul autre que le roi Albert Ier. En 1925, un département commercial, financé par le Fondation Bunge, a été ajouté. Ce département s'est concentré sur ceux qui étaient intéressés par les affaires au Congo.<ref>La famille Bunge était impliquée dans l'importation et l'exportation de biens coloniaux depuis la période de l'État libre du Congo.</ref>
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|width="100"|'''L'école coloniale''' <small>Source: Vanhees, B., ‘Een opmerkelijke carrière. Norbet Laude en de Koloniale Hogeschool van Antwerpen’,  [http://www.retroscoop.com/maatschappij.php?artikel=172 ''Retroscoop''], consulté le 17 mars 2020.</small>
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<br>La collaboration et l'expansion étaient moins importantes que prévu. Finalement, seule la Faculté des sciences de l'État et de l'administration est devenue une faculté à part entière. Lorsque l'école de médecine tropicale a déménagé à Anvers, elle a choisi un nouveau bâtiment au lieu du campus de l’école coloniale. De plus, malgré le changement de nom, l'école ne pouvaient pas délivrer de diplômes universitaires. Les changements concernaient donc davantage une réorganisation interne qu'une véritable restructuration.  
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<br>Après que Lemaire ait renoncé à son poste de directeur pour cause de maladie, un nouveau directeur a été nommé en 1926: Norbert Laude. C'était un soldat qui, après la Première Guerre mondiale, a travaillé au service de propagande du ministère des Colonies. Afin de renforcer la discipline parmi les élèves, il a introduit un régime d'internat et un uniforme. En outre, il a donné au programme sa forme finale et a également enseigné lui-même. Enfin, il a fait la promotion de l'école dans les médias et par des conférences et a noué des liens en Belgique et à l'étranger.
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<br>En 1929, l'école est confrontée à un problème d'un ordre totalement nouveau: un incendie dans le bâtiment principal détruit une grande partie des salles de classe et des collections. La bibliothèque, y compris le buste de Lemaire, a survécu à l'incendie indemne. Beaucoup de gens pensaient que l'école allait fermer ou, au mieux, fusionner avec d'autres institutions après ce coup dur. Mais Laude ne voulait rien de ça . Il s'est lancé dans la reconstruction de "son école". Avec résultat. Le nouveau bâtiment a été inauguré de manière festive en 1931.
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La Seconde Guerre mondiale a été une période turbulente pour l’école coloniale. Les bâtiments ont été utilisés temporairement par l'armée belge et la Croix-Rouge. Après que la Belgique s'était cédée aux Allemands en 1941 et est devenue un territoire occupé, l'école a été occupée par des soldats allemands. Ces hommes et les V-missiles ont causé beaucoup de dégâts à l'école. Finalement, une sorte de compromis a été trouvé entre l'école et les Allemands: les leçons pouvaient continuer si les élèves travailleraient pour les Allemands. Laude s'est vite retirée de peur que les étudiants deviennent la proie de la propagande allemande qui répondait aux sentiments nationalistes flamands. Ses préoccupations n'étaient pas injustifiées, car un certain nombre d'étudiants avaient des connections avec des associations flamandes nationalistes ayant un lien avec l'Allemagne, comme le Verdinaso, le 'Verbond der Dieste Nationaal Solidaristen'. Finalement, il fut décidé de poursuivre les leçons dans les manoirs de l'Elizabethlaan à Anvers jusqu'à la fin de la guerre.
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<br>L’école coloniale et Laude ont également joué un rôle dans la résistance. Le directeur est devenu commandant adjoint de la branche anversoise de "l'Armée secrète", un groupe de résistance, et président du Comité de coordination clandestin d'Anvers. Une cellule de renseignement a été mise en place à école, soutenue par les étudiants, les anciens étudiants et les enseignants. Outre la collection et la diffusion de renseignements, KH L55 a également participé à l'espionnage, à la presse de résistance et à l'organisation de l'aide aux personnes dans la clandestinité et les actions de résistance. En août 1944, la cellule a été trahie aux Allemands. Laude a été arrêtée, interrogée, torturée et même condamnée à mort trois fois. Son exécution fut justement évitée car les Allemands fuyaient les Britanniques venus libérer Anvers. Après la guerre, Laude a été largement reconnue pour son rôle dans la résistance.
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|width="100"|'''Laude après la seconde guerre mondiale''' <small>Source: Vanhees, B., ‘Een opmerkelijke carrière. Norbet Laude en de Koloniale Hogeschool van Antwerpen’,  [http://www.retroscoop.com/maatschappij.php?artikel=172 ''Retroscoop''], consulté le 17 mars 2020.<br>Image provenant de la [https://www.facebook.com/Norbert-Laude-Directeur-Koloniale-Hogeschool-van-Antwerpen-135926733123051/photos collection privée de Frederik Janssens.]</small>
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<br>Après la période tumultueuse de la guerre, l'école s'est à nouveau concentrée sur l'éducation et a commencé une période d'épanouissement. En 1949, il a reçu un nouveau nom: Institut Universitaire des Territoires d'Outre-mer (INUTOM) ('Universitair Instituut voor de Overzeese Gebieden' (UNIVOG)). Cette fois, cependant, le changement de nom s'est accompagné d'un 'upgrade' au niveau universitaire. Dès lors, l'institution a pu délivrer des diplômes de candidat et de licencié en sciences coloniales et administratives. En 1956, un certain nombre d'évolués congolais, membres de l'élite congolaise européanisée, dont Patrice Lumumba, le premier Premier ministre du Congo indépendant, ont visité l'institution. Cependant, parallèlement à la situation au Congo, l'apogée de l'UNIVOG a été de courte durée. Un an après l'indépendance congolaise, en 1961, elle a été supprimée. Le Luxembourgeois Georges Schmit, qui n'était en charge que depuis 1958, ne pouvait rien y faire.
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<br>En 1963, la bibliothèque a été vendue et en 1965, le club des étudiants a pris fin. En 1965, l'UNIVOG a fusionné avec la Rijkshandelhogeschool et le Hoger Instituut voor Vertalers en Tolken pour devenir la Rijksuniversitair Centrum Antwerpen. (RUCA). La fusion de l'institut avec le département Internationale Samenwerking van de Rijkshandelshogeschool de la Rijkshandelshogeschool a conduit à la création du College voor Ontwikkelingslanden. À son tour, il a fusionné en 2000 avec le Centrum Derde Wereld (Ufsia) pour former l’Institut voor Ontwikkelingsbeleid en -beheer (IOB), rattaché à l'Université d'Anvers.
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===Sélection, leçons, formation===
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Seul un nombre limité d'étudiants était autorisé à s'inscrire aux cours à l’école coloniale. Ce "contigent" était fixé chaque année par le ministre des Colonies. En outre, seuls ceux qui ont réussi un examen d'entrée rigoureux ont été autorisés à commencer. Entre 1920 et 1946, environ 1500 étudiants ont fréquenté l’école coloniale. Grâce à leur diplôme, les diplômés étaient assurés d'une place dans l'administration coloniale et avaient ainsi un avantage sur ceux qui avaient suivi un cours dans une autre institution ou qui n'avaient pas été formés.
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<br>Le programme d'études comprenait un large éventail de disciplines générales jugées utiles pour la gestion de la colonie.
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'''Première année''': psychologie, histoire belge, critique historique, minéralogie, ethnographie, droit naturel, introduction au droit, droit constitutionnel, botanique, biologie humaine et animale, littérature néerlandaise, linguistique bantoue, langue anglaise, langue française et géographie du Congo belge.
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'''Deuxième année''': Logique, littérature européenne, économie, administration, droit civil du Congo belge, science du sol (irrigation), technologie générale, sociologie, français, linguistique bantoue et histoire coloniale.
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'''Troisième et quatrième année''':  Droit commun, Charte coloniale, Code pénal, Procédure pénale, Droit international, Droits fondamentaux et concessions, Législation sociale Congo belge, Institutions administratives, Comptabilité administrative, Finances publiques Congo belge, Droit administratif, Zoologie tropicale, Hygiène et médecine tropicale, Cultures tropicales, histoire parlementaire, politique économique, topographie, infrastructures, organisation administrative d'une poste coloniale, transports, statistiques et traités économiques internationaux, systèmes coloniaux comparés, droit public comparé, lingala, swahili et agriculture tropicale.
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:<font color="2F4F4F">| ''Pour la liste complète avec des professeurs, vois: Vanhees, B., ‘Een opmerkelijke carrière. Norbet Laude en de Koloniale Hogeschool van Antwerpen’,  [http://www.retroscoop.com/maatschappij.php?artikel=172 Retroscoop], consulté le 17 mars 2020.''</font>
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<br>Les professeurs étaient souvent des anciens coloniaux et missionnaires qui étaient également actifs dans des institutions ayant un lien avec la colonisation, comme le Musée de Tervuren et le ministère des Colonies, les universités et les écoles supérieures belges. Au départ, une formation durait trois ans. À long terme, elle a été étendue à quatre ans. La réussite du premier cycle de deux ans a permis d'obtenir un diplôme bachelor en sciences coloniales et administratives. Les deux dernières années ont permis d'obtenir un diplôme master en sciences coloniales et administratives.
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===Directeurs===
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1920-1926 : Charles Lemaire
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1926-1958 : Norbert Laude
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1958-1962 : Georges Schmit
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===Alumni===
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Un certain nombre de Belges éminents ont fréquenté ou enseigné au collège colonial, notamment :
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De Cleene, Natal: ethnographe, professeur de droit commun
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Geeraerts, Jef: écrivain et critique du régime colonial
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Ryckmans, Pierre: Gouverneur général du Congo belge (1934-1946), a enseigné le droit et la politique indigènes.
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Sohier, Antoine: procureur général de la Cour d'appel d'Elizabethville (Province de Katanga, Congo), chargé de cours en droit autochtone
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Van Bilzen, Anton Jozef "Jef", professeur des droits fondamentaux et concessions et la législation sociale du Congo belge.
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Léo Verriest, historien et archiviste, enseignant 1920-1923
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|[[Image: Gasten_bij_de_inhuldiging_van_het_monument.jpeg|450x450px|none]]
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|width="100"|'''Les invités à l'inauguration du monument''' <small>Source: Vanhees, B., ‘Een opmerkelijke carrière. Norbet Laude en de Koloniale Hogeschool van Antwerpen’,  [http://www.retroscoop.com/maatschappij.php?artikel=172 ''Retroscoop''], consulté le 17 mars 2020.<br>Image provenant de la [https://www.facebook.com/Norbert-Laude-Directeur-Koloniale-Hogeschool-van-Antwerpen-135926733123051/photos collection privée de Frederik Janssens.]</small>
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===Bâtiments et monuments===
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L’école coloniale a été conçu par le maître d'œuvre Walter Van Kuyck (1876-1934). Il a été construit dans le "style colonial", caractérisé par de nombreux balcons. Après l'incendie des années 1930, les toits mansardés français ont été remplacés par des versions plates et un dôme Art Déco a été ajouté. Une étoile à cinq branches, comme sur le drapeau du Congo belge, se trouve à plusieurs endroits.
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<br>En 1949, un monument a été érigé en l'honneur des enseignants et des élèves de l'école qui sont morts pendant la Seconde Guerre mondiale. La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence de Pierre Wigny, alors Ministre des Colonies, et du Reine Elisabeth, en référence aux liens étroits que la famille royale belge entretenait avec l'école et la colonie belge en général.
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<br>Le bâtiment d'origine fait actuellement partie du campus de Middelheim de [[Universiteit Antwerpen|l'Université d'Anvers]]. Il contient les services du personnel du recteur, les départements des finances, de l'éducation et de la recherche et des salles de réunion. En 2010, le bâtiment a reçu le statut de monument protégé, ce qui signifie que l'architecture originale sera préservée au mieux.
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===Bibliographie===
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Bertrams, K., ''Universités & entreprises: milieux académiques et industriels en Belgique 1880 – 1970'', (Bruxelles: Le Cri, 2006).
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Busschaert, L., ‘Norbert Laude (1888-1974). Leven in teken van de kolonie, thèse de master sur ligne, KU Leuven, 2013-2014 [https://www.scriptiebank.be/sites/default/files/thesis/2018-03/Masterthesis_0.pdf, consultée le 17 mars 2020].
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Colman, G., ‘Naar een elite voor de gewestdienst van Belgisch-Kongo en Ruanda-Urundi: de studenten van de Koloniale Hogeschoolte Antwerpen (1920-1962)’, thèse de master inédit, Universiteit van Gent, 1987.
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De Vlieger, P-J., 'Tweeënveertig jaar Koloniale Hogeschool in België. Een historisch onderzoek naar de bestaansreden van een instituut', thèse de master inédit, Universiteit van Gent, 2003.
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Foutry, V., ‘Belgisch Kongo tijdens het interbellum: een immigratiebeleid gericht op sociale controle’, ''Belgisch tijdschrift voor Nieuwste Geschiedenis'', 14 (1983), 3-4, 461- 488.
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Goeman, L., ‘Topambtenaar in Belgisch-Kongo. Een studie naar beeldvorming bij ambtenaren in gewestdienst, van het niveau van gouverneur-generaal tot hulpgewestbeheerder, in de periode 1958-1960’, thèse de master sur ligne, Universiteit Gent, 1996-1997 [http://www.ethesis.net/topambtenaren/bc_top_inhoud.htm, consultée le 17 mars 2020].
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Lagae, ‘‘Het echte belang van de kolonisatie valt samen met wetenschap.’ Over kennisproductie en de rol van wetenschap in de Belgische koloniale context’, Vellut, J-L. (red.), ''Het geheugen van Congo: de koloniale tijd'' (Gent: Snoeck, 2005), 131-138.
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Poncelet, M., ''L’Invention des sciences coloniales belges'' (Parijs: Karthala, 2008).
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Vanhees, B., ‘Een opmerkelijke carrière. Norbet Laude en de Koloniale Hogeschool van Antwerpen’,  [http://www.retroscoop.com/maatschappij.php?artikel=172 ''Retroscoop''], consultée le 17 mars 2020.
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===Notes===
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Latest revision as of 11:01, 5 April 2022

Jroovers, via [1]



L'École Coloniale Supérieure était un institut de formation pour les futurs coloniaux. Elle a été fondée à Anvers en 1920 et en 1923 a été rebaptisée Université Coloniale de Belgique ('Koloniale Hogeschool van België'). À partir de 1949, il a été renommé Institut Universitaire des Territoires d'Outre-mer (INUTOM) ('Universitair Instituut voor de Overzeese Gebieden' (UNIVOG)). Après la fermeture de l'école en 1961, celle-ci a connu plusieurs fusions, qui ont finalement donné naissance à l'Instituut voor Ontwikkelingsbeleid en -beheer (IOB) de l'Université d'Anvers. Le bâtiment d'origine se trouve sur le campus de Middelheim.

| Récit concernant la discussion sur la science coloniale, l'administration et l'élite à l'Ecole Colonial

Histoire

Formation


L'École Coloniale Supérieure n'a pas été la première institution en Belgique à former les colons avant leur départ pour le Congo. Déjà en 1894, le roi Léopold II, propriétaire privé de l'État libre du Congo (1885-1908), avait créé l'École Mondiale à Tervuren. Cependant, il n'a jamais démarré. Après que la Belgique ait repris la colonie de Léopold et l'ait rebaptisée Congo belge, elle a également rétabli l'école coloniale du monarque. Elle n'offrait qu'un enseignement limité et n'attirait que peu d'élèves.


Cette création a été financée par l'État belge, la ville d'Anvers (qui a également fait don d'un terrain près du parc de Middelheim), l'Association des Planteurs de Caoutchouc, le Fonds Casteleyn, la Fondation des Amis de l'Université Coloniale (initiative de Paul Gustin), la Fondation Bunge d'Edouard Bunge et la Commission for Relief in Belgium, une fondation à prédominance américaine qui a organisé l'approvisionnement en nourriture en Belgique pendant la Première Guerre mondiale.


Restructuration et incendie


L'école coloniale a connu de nombreux problèmes de démarrage, comme le manque de personnel enseignant. Comme les problèmes persistaient, l'utilité de l'institution a même été remise en question. Pour dissiper ces doutes, l'école a été rebaptisée, reconstruite et restructurée en 1923. Elle s'appelle désormais Université coloniale de Belgique (Koloniale Hogeschool van België). Un institut composé de trois facultés, chacune d'entre elles étant liée à une institution existante, a été créé. La Faculté des sciences de l'État et de l'administration a été créée par l'École supérieure coloniale. La Faculté de médecine tropicale et la Faculté des sciences naturelles ont été rattachées respectivement à l'École de médecine tropicale et au Musée de Tervuren. Les bâtiments flambant neufs, situés près du parc de Middelheim, ont été inaugurés par nul autre que le roi Albert Ier. En 1925, un département commercial, financé par le Fondation Bunge, a été ajouté. Ce département s'est concentré sur ceux qui étaient intéressés par les affaires au Congo.[1]

Koloniale Hogeschool 01.jpeg
L'école coloniale Source: Vanhees, B., ‘Een opmerkelijke carrière. Norbet Laude en de Koloniale Hogeschool van Antwerpen’, Retroscoop, consulté le 17 mars 2020.


La collaboration et l'expansion étaient moins importantes que prévu. Finalement, seule la Faculté des sciences de l'État et de l'administration est devenue une faculté à part entière. Lorsque l'école de médecine tropicale a déménagé à Anvers, elle a choisi un nouveau bâtiment au lieu du campus de l’école coloniale. De plus, malgré le changement de nom, l'école ne pouvaient pas délivrer de diplômes universitaires. Les changements concernaient donc davantage une réorganisation interne qu'une véritable restructuration.


Après que Lemaire ait renoncé à son poste de directeur pour cause de maladie, un nouveau directeur a été nommé en 1926: Norbert Laude. C'était un soldat qui, après la Première Guerre mondiale, a travaillé au service de propagande du ministère des Colonies. Afin de renforcer la discipline parmi les élèves, il a introduit un régime d'internat et un uniforme. En outre, il a donné au programme sa forme finale et a également enseigné lui-même. Enfin, il a fait la promotion de l'école dans les médias et par des conférences et a noué des liens en Belgique et à l'étranger.


En 1929, l'école est confrontée à un problème d'un ordre totalement nouveau: un incendie dans le bâtiment principal détruit une grande partie des salles de classe et des collections. La bibliothèque, y compris le buste de Lemaire, a survécu à l'incendie indemne. Beaucoup de gens pensaient que l'école allait fermer ou, au mieux, fusionner avec d'autres institutions après ce coup dur. Mais Laude ne voulait rien de ça . Il s'est lancé dans la reconstruction de "son école". Avec résultat. Le nouveau bâtiment a été inauguré de manière festive en 1931.


Seconde Guerre mondiale et fin


La Seconde Guerre mondiale a été une période turbulente pour l’école coloniale. Les bâtiments ont été utilisés temporairement par l'armée belge et la Croix-Rouge. Après que la Belgique s'était cédée aux Allemands en 1941 et est devenue un territoire occupé, l'école a été occupée par des soldats allemands. Ces hommes et les V-missiles ont causé beaucoup de dégâts à l'école. Finalement, une sorte de compromis a été trouvé entre l'école et les Allemands: les leçons pouvaient continuer si les élèves travailleraient pour les Allemands. Laude s'est vite retirée de peur que les étudiants deviennent la proie de la propagande allemande qui répondait aux sentiments nationalistes flamands. Ses préoccupations n'étaient pas injustifiées, car un certain nombre d'étudiants avaient des connections avec des associations flamandes nationalistes ayant un lien avec l'Allemagne, comme le Verdinaso, le 'Verbond der Dieste Nationaal Solidaristen'. Finalement, il fut décidé de poursuivre les leçons dans les manoirs de l'Elizabethlaan à Anvers jusqu'à la fin de la guerre.


L’école coloniale et Laude ont également joué un rôle dans la résistance. Le directeur est devenu commandant adjoint de la branche anversoise de "l'Armée secrète", un groupe de résistance, et président du Comité de coordination clandestin d'Anvers. Une cellule de renseignement a été mise en place à école, soutenue par les étudiants, les anciens étudiants et les enseignants. Outre la collection et la diffusion de renseignements, KH L55 a également participé à l'espionnage, à la presse de résistance et à l'organisation de l'aide aux personnes dans la clandestinité et les actions de résistance. En août 1944, la cellule a été trahie aux Allemands. Laude a été arrêtée, interrogée, torturée et même condamnée à mort trois fois. Son exécution fut justement évitée car les Allemands fuyaient les Britanniques venus libérer Anvers. Après la guerre, Laude a été largement reconnue pour son rôle dans la résistance.

Laude na de Tweede Wereld Oorlog.jpeg
Laude après la seconde guerre mondiale Source: Vanhees, B., ‘Een opmerkelijke carrière. Norbet Laude en de Koloniale Hogeschool van Antwerpen’, Retroscoop, consulté le 17 mars 2020.
Image provenant de la collection privée de Frederik Janssens.



Après la période tumultueuse de la guerre, l'école s'est à nouveau concentrée sur l'éducation et a commencé une période d'épanouissement. En 1949, il a reçu un nouveau nom: Institut Universitaire des Territoires d'Outre-mer (INUTOM) ('Universitair Instituut voor de Overzeese Gebieden' (UNIVOG)). Cette fois, cependant, le changement de nom s'est accompagné d'un 'upgrade' au niveau universitaire. Dès lors, l'institution a pu délivrer des diplômes de candidat et de licencié en sciences coloniales et administratives. En 1956, un certain nombre d'évolués congolais, membres de l'élite congolaise européanisée, dont Patrice Lumumba, le premier Premier ministre du Congo indépendant, ont visité l'institution. Cependant, parallèlement à la situation au Congo, l'apogée de l'UNIVOG a été de courte durée. Un an après l'indépendance congolaise, en 1961, elle a été supprimée. Le Luxembourgeois Georges Schmit, qui n'était en charge que depuis 1958, ne pouvait rien y faire.


En 1963, la bibliothèque a été vendue et en 1965, le club des étudiants a pris fin. En 1965, l'UNIVOG a fusionné avec la Rijkshandelhogeschool et le Hoger Instituut voor Vertalers en Tolken pour devenir la Rijksuniversitair Centrum Antwerpen. (RUCA). La fusion de l'institut avec le département Internationale Samenwerking van de Rijkshandelshogeschool de la Rijkshandelshogeschool a conduit à la création du College voor Ontwikkelingslanden. À son tour, il a fusionné en 2000 avec le Centrum Derde Wereld (Ufsia) pour former l’Institut voor Ontwikkelingsbeleid en -beheer (IOB), rattaché à l'Université d'Anvers.


Sélection, leçons, formation


Seul un nombre limité d'étudiants était autorisé à s'inscrire aux cours à l’école coloniale. Ce "contigent" était fixé chaque année par le ministre des Colonies. En outre, seuls ceux qui ont réussi un examen d'entrée rigoureux ont été autorisés à commencer. Entre 1920 et 1946, environ 1500 étudiants ont fréquenté l’école coloniale. Grâce à leur diplôme, les diplômés étaient assurés d'une place dans l'administration coloniale et avaient ainsi un avantage sur ceux qui avaient suivi un cours dans une autre institution ou qui n'avaient pas été formés.


Le programme d'études comprenait un large éventail de disciplines générales jugées utiles pour la gestion de la colonie.

Première année: psychologie, histoire belge, critique historique, minéralogie, ethnographie, droit naturel, introduction au droit, droit constitutionnel, botanique, biologie humaine et animale, littérature néerlandaise, linguistique bantoue, langue anglaise, langue française et géographie du Congo belge.

Deuxième année: Logique, littérature européenne, économie, administration, droit civil du Congo belge, science du sol (irrigation), technologie générale, sociologie, français, linguistique bantoue et histoire coloniale.

Troisième et quatrième année: Droit commun, Charte coloniale, Code pénal, Procédure pénale, Droit international, Droits fondamentaux et concessions, Législation sociale Congo belge, Institutions administratives, Comptabilité administrative, Finances publiques Congo belge, Droit administratif, Zoologie tropicale, Hygiène et médecine tropicale, Cultures tropicales, histoire parlementaire, politique économique, topographie, infrastructures, organisation administrative d'une poste coloniale, transports, statistiques et traités économiques internationaux, systèmes coloniaux comparés, droit public comparé, lingala, swahili et agriculture tropicale.

| Pour la liste complète avec des professeurs, vois: Vanhees, B., ‘Een opmerkelijke carrière. Norbet Laude en de Koloniale Hogeschool van Antwerpen’, Retroscoop, consulté le 17 mars 2020.


Les professeurs étaient souvent des anciens coloniaux et missionnaires qui étaient également actifs dans des institutions ayant un lien avec la colonisation, comme le Musée de Tervuren et le ministère des Colonies, les universités et les écoles supérieures belges. Au départ, une formation durait trois ans. À long terme, elle a été étendue à quatre ans. La réussite du premier cycle de deux ans a permis d'obtenir un diplôme bachelor en sciences coloniales et administratives. Les deux dernières années ont permis d'obtenir un diplôme master en sciences coloniales et administratives.


Directeurs


1920-1926 : Charles Lemaire

1926-1958 : Norbert Laude

1958-1962 : Georges Schmit


Alumni


Un certain nombre de Belges éminents ont fréquenté ou enseigné au collège colonial, notamment :

De Cleene, Natal: ethnographe, professeur de droit commun

Geeraerts, Jef: écrivain et critique du régime colonial

Ryckmans, Pierre: Gouverneur général du Congo belge (1934-1946), a enseigné le droit et la politique indigènes.

Sohier, Antoine: procureur général de la Cour d'appel d'Elizabethville (Province de Katanga, Congo), chargé de cours en droit autochtone

Van Bilzen, Anton Jozef "Jef", professeur des droits fondamentaux et concessions et la législation sociale du Congo belge.

Léo Verriest, historien et archiviste, enseignant 1920-1923

Gasten bij de inhuldiging van het monument.jpeg
Les invités à l'inauguration du monument Source: Vanhees, B., ‘Een opmerkelijke carrière. Norbet Laude en de Koloniale Hogeschool van Antwerpen’, Retroscoop, consulté le 17 mars 2020.
Image provenant de la collection privée de Frederik Janssens.


Bâtiments et monuments


L’école coloniale a été conçu par le maître d'œuvre Walter Van Kuyck (1876-1934). Il a été construit dans le "style colonial", caractérisé par de nombreux balcons. Après l'incendie des années 1930, les toits mansardés français ont été remplacés par des versions plates et un dôme Art Déco a été ajouté. Une étoile à cinq branches, comme sur le drapeau du Congo belge, se trouve à plusieurs endroits.


En 1949, un monument a été érigé en l'honneur des enseignants et des élèves de l'école qui sont morts pendant la Seconde Guerre mondiale. La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence de Pierre Wigny, alors Ministre des Colonies, et du Reine Elisabeth, en référence aux liens étroits que la famille royale belge entretenait avec l'école et la colonie belge en général.


Le bâtiment d'origine fait actuellement partie du campus de Middelheim de l'Université d'Anvers. Il contient les services du personnel du recteur, les départements des finances, de l'éducation et de la recherche et des salles de réunion. En 2010, le bâtiment a reçu le statut de monument protégé, ce qui signifie que l'architecture originale sera préservée au mieux.


Bibliographie


Bertrams, K., Universités & entreprises: milieux académiques et industriels en Belgique 1880 – 1970, (Bruxelles: Le Cri, 2006).

Busschaert, L., ‘Norbert Laude (1888-1974). Leven in teken van de kolonie, thèse de master sur ligne, KU Leuven, 2013-2014 consultée le 17 mars 2020.

Colman, G., ‘Naar een elite voor de gewestdienst van Belgisch-Kongo en Ruanda-Urundi: de studenten van de Koloniale Hogeschoolte Antwerpen (1920-1962)’, thèse de master inédit, Universiteit van Gent, 1987.

De Vlieger, P-J., 'Tweeënveertig jaar Koloniale Hogeschool in België. Een historisch onderzoek naar de bestaansreden van een instituut', thèse de master inédit, Universiteit van Gent, 2003.

Foutry, V., ‘Belgisch Kongo tijdens het interbellum: een immigratiebeleid gericht op sociale controle’, Belgisch tijdschrift voor Nieuwste Geschiedenis, 14 (1983), 3-4, 461- 488.

Goeman, L., ‘Topambtenaar in Belgisch-Kongo. Een studie naar beeldvorming bij ambtenaren in gewestdienst, van het niveau van gouverneur-generaal tot hulpgewestbeheerder, in de periode 1958-1960’, thèse de master sur ligne, Universiteit Gent, 1996-1997 consultée le 17 mars 2020.

Lagae, ‘‘Het echte belang van de kolonisatie valt samen met wetenschap.’ Over kennisproductie en de rol van wetenschap in de Belgische koloniale context’, Vellut, J-L. (red.), Het geheugen van Congo: de koloniale tijd (Gent: Snoeck, 2005), 131-138.

Poncelet, M., L’Invention des sciences coloniales belges (Parijs: Karthala, 2008).

Vanhees, B., ‘Een opmerkelijke carrière. Norbet Laude en de Koloniale Hogeschool van Antwerpen’, Retroscoop, consultée le 17 mars 2020.


Notes

  1. La famille Bunge était impliquée dans l'importation et l'exportation de biens coloniaux depuis la période de l'État libre du Congo.