Difference between revisions of "Mons, Jean-Baptiste van (1765-1842)"

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Le 15 décembre 1800, suite à une dissertation sur les maladies contagieuses, il est reçu docteur en médecine par l’Université de Helmstadt. <br/>
 
Le 15 décembre 1800, suite à une dissertation sur les maladies contagieuses, il est reçu docteur en médecine par l’Université de Helmstadt. <br/>
 
En 1805, il crée avec Jean-Baptiste Terrade (1770-1820),  et son beau-frère, [[Curtet, François-Antoine (1763-1830)|François-Antoine Curtet (1763-1830)]] une école pour former les officiers de santé. Ses fondateurs ont pour ambition de réorganiser l'enseignement de manière à ce qu'il détermine les modes d'étude et de réception des futurs médecins; ceci permet de rétablir l'ordre dans l'exercice de la médecine en écartant ceux qui ne sont pas qualifiés. L'école ouvre ses porte le 14 février, Van Mons dispense les cours de physiologie, de matière médicale et de pharmacie. Le 19 août de la même année, l'etablissement est remplacé par l'[[École départementale de médecine, de chirurgie et d'accouchements pour l'instruction des officiers de santé et des sages-femmes]]. Van Mons n'y donnera plus cours <ref>WELLENS-DE DONDER, Liliane, ''François-Antoine Curtet et l'enseignement de la médecine à Bruxelles au début du XIXe siecle'' in ''Cahiers Bruxellois'', t. 8, 1963, p. 94-137</ref>. <br/>
 
En 1805, il crée avec Jean-Baptiste Terrade (1770-1820),  et son beau-frère, [[Curtet, François-Antoine (1763-1830)|François-Antoine Curtet (1763-1830)]] une école pour former les officiers de santé. Ses fondateurs ont pour ambition de réorganiser l'enseignement de manière à ce qu'il détermine les modes d'étude et de réception des futurs médecins; ceci permet de rétablir l'ordre dans l'exercice de la médecine en écartant ceux qui ne sont pas qualifiés. L'école ouvre ses porte le 14 février, Van Mons dispense les cours de physiologie, de matière médicale et de pharmacie. Le 19 août de la même année, l'etablissement est remplacé par l'[[École départementale de médecine, de chirurgie et d'accouchements pour l'instruction des officiers de santé et des sages-femmes]]. Van Mons n'y donnera plus cours <ref>WELLENS-DE DONDER, Liliane, ''François-Antoine Curtet et l'enseignement de la médecine à Bruxelles au début du XIXe siecle'' in ''Cahiers Bruxellois'', t. 8, 1963, p. 94-137</ref>. <br/>
Il poursuit son cursus et abandonne son officine pour soutenir le 31 août 1808 devant l’école de Médecine de Paris une thèse ''Dissertation sur l’origine et la distribution uniforme de la chaleur animale''. <br/>
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Il poursuit son cursus et abandonne son officine pour soutenir le 31 août 1808 devant l’école de Médecine de Paris une thèse [http://books.google.be/books?id=vPwEAAAAQAAJ&dq=%22van%20mons%22%20chimie&lr&pg=PA121#v=onepage&q&f=false ''Dissertation sur l’origine et la distribution uniforme de la chaleur animale'']. <br/>
 
Il est nommé associé étranger de l’Académie de Paris en 1814<ref>ARNAULT, A. V., JAY, A., JOUY, E., NORVINS, J., [http://books.google.be/books?id=QMFfAAAAIAAJ&pg=PA154&lpg=PA154&dq=%22%C3%89cole+centrale+%C3%A0+Bruxelles%22&source=bl&ots=iJlll6ciU9&sig=HisiX9v6BwB8kWwGdg5q3c9y_a8&hl=fr&ei=V9W5SvWmDKSNjAfq0pnsBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1#v=onepage&q=%22%C3%89cole%20centrale%20%C3%A0%20Bruxelles%22&f=false ''Biographie nouvelle des contemporains''], t. 20, Paris: Librairie historique, Hôtel d’Aligre, 1825, p.154</ref>.<br/>
 
Il est nommé associé étranger de l’Académie de Paris en 1814<ref>ARNAULT, A. V., JAY, A., JOUY, E., NORVINS, J., [http://books.google.be/books?id=QMFfAAAAIAAJ&pg=PA154&lpg=PA154&dq=%22%C3%89cole+centrale+%C3%A0+Bruxelles%22&source=bl&ots=iJlll6ciU9&sig=HisiX9v6BwB8kWwGdg5q3c9y_a8&hl=fr&ei=V9W5SvWmDKSNjAfq0pnsBQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=1#v=onepage&q=%22%C3%89cole%20centrale%20%C3%A0%20Bruxelles%22&f=false ''Biographie nouvelle des contemporains''], t. 20, Paris: Librairie historique, Hôtel d’Aligre, 1825, p.154</ref>.<br/>
 
Parallèlement à ses études de médecine, Van Mons s’intéressait de près à l’horticulture. À 22 ans, il jette les bases d’une théorie sur la variabilité des espèces. Il construit en 1785 une pépinière expérimentale à Bruxelles (dite de la Fidélité). En 1819, Van Mons est contraint à la déménager et transporte un maximum de variétés à Louvain. Cette deuxième pépinière est détruite en 1831 par l’armée française. Enfin 1834, Van Mons dut encore la déplacer.<br/>
 
Parallèlement à ses études de médecine, Van Mons s’intéressait de près à l’horticulture. À 22 ans, il jette les bases d’une théorie sur la variabilité des espèces. Il construit en 1785 une pépinière expérimentale à Bruxelles (dite de la Fidélité). En 1819, Van Mons est contraint à la déménager et transporte un maximum de variétés à Louvain. Cette deuxième pépinière est détruite en 1831 par l’armée française. Enfin 1834, Van Mons dut encore la déplacer.<br/>

Revision as of 20:14, 8 June 2010

[van Mons] Pharmacien, médecin, chimiste, physicien et horticulteur né à Bruxelles le 10 novembre 1765 et décédé à Louvain le 6 septembre 1842.

Biographie


Né à Bruxelles le 10 novembre 1765, Jean-Baptiste Van Mons est le fils de Fernand Philippe Van Mons (1719-1794), receveur au Grand-Béguinage de Bruxelles et de Marie-Catherine-Josèphe Colins. Il poursuit ses études dans un collège à Turnhout [1] et entre ensuite comme apprenti dans une pharmacie bruxelloise. Le 3 septembre 1787, il passe avec distinction les épreuves de maîtrise en pharmacie[2]. Autodidacte, il apprend plusieurs langues étrangères en plus du français et de néerlandais: l’allemand, l’anglais, l’italien et le suédois[3].
En 1789, il reprend, selon certains auteurs, l’officine du pharmacien Van de Sande[4] au centre de Bruxelles, selon d’autres, il crée sa propre pharmacie[5].
En 1789, la Société de physique expérimentale de Bruxelles le nomme secrétaire perpétuel. A la même époque, il devient membre de la Natuur- en Letterkundig Genootschap à Alkmaar.
Au cours de la Révolution brabançonne, Van Mons, vonckiste est membre de la société secrète et révolutionnaire, Pro patria[6] . Son surnom est Annibal de Cartache. Le 5 août 1790, il est arrêté dans son officine et emprisonné à la Porte de Hal pendant trois mois sous la prévention de crime de lèse-majesté ou de lèse-nation[7]. Il est amnistié au retour des Autrichiens.
Suite à la bataille de Jemappes, le 6 novembre 1792, Il est ensuite élu comme représentant du peuple.
Après la bataille de Fleurus, Van Mons contacte dès leur arrivée à Bruxelles les ingénieurs français qui ont utilisé pour la première fois un ballon pour observer les positions ennemies. Il rencontre à cette occasion Claude Roberjot (1752-1799), commissaire de la Convention[8]. Van Mons lui fournit un rapport sur les ressources et les richesses du pays.
En 1795, il participe à la fondation à Bruxelles de la Société de médecine, chirurgie et pharmacie sous la devise Aegrotantibus et en devient secrétaire. Celle-ci ne survit pas longtemps et est remplacée le 3 juillet 1804 par la Société de médecine de Bruxelles. Van Mons sera moins impliqué dans cette association que dans la précédente[9].

Le Régime français a supprimé en Belgique les institutions d’enseignement. Afin d’y remédier, Roberjot demande les conseils nécessaires à Van Mons pour obtenir la liste des personnes susceptibles de s’adonner aux sciences et aux études de tout genre qui ont acquis une réputation à Bruxelles et dans les Pays-Bas du sud.
Le 22 mars 1796, Étienne de Lacepède (1756-1825) annonce à Van Mons par lettre personnelle qu’il est nommé membre associé de l’Institut de France.
Le 11 avril 1797, Van Mons est nommé professeur de physique et chimie à l’École centrale du département de la Dyle à Bruxelles.
Le 15 décembre 1800, suite à une dissertation sur les maladies contagieuses, il est reçu docteur en médecine par l’Université de Helmstadt.
En 1805, il crée avec Jean-Baptiste Terrade (1770-1820), et son beau-frère, François-Antoine Curtet (1763-1830) une école pour former les officiers de santé. Ses fondateurs ont pour ambition de réorganiser l'enseignement de manière à ce qu'il détermine les modes d'étude et de réception des futurs médecins; ceci permet de rétablir l'ordre dans l'exercice de la médecine en écartant ceux qui ne sont pas qualifiés. L'école ouvre ses porte le 14 février, Van Mons dispense les cours de physiologie, de matière médicale et de pharmacie. Le 19 août de la même année, l'etablissement est remplacé par l'École départementale de médecine, de chirurgie et d'accouchements pour l'instruction des officiers de santé et des sages-femmes. Van Mons n'y donnera plus cours [10].
Il poursuit son cursus et abandonne son officine pour soutenir le 31 août 1808 devant l’école de Médecine de Paris une thèse Dissertation sur l’origine et la distribution uniforme de la chaleur animale.
Il est nommé associé étranger de l’Académie de Paris en 1814[11].
Parallèlement à ses études de médecine, Van Mons s’intéressait de près à l’horticulture. À 22 ans, il jette les bases d’une théorie sur la variabilité des espèces. Il construit en 1785 une pépinière expérimentale à Bruxelles (dite de la Fidélité). En 1819, Van Mons est contraint à la déménager et transporte un maximum de variétés à Louvain. Cette deuxième pépinière est détruite en 1831 par l’armée française. Enfin 1834, Van Mons dut encore la déplacer.
A sa mort, une Société Van Mons est créée pour conserver les collections d’arbres fruitiers formées par Van Mons et par son successeur Alexandre Bivort (1809-1879) mais elle cesse d’exister après 1869.

Van Mons est nommé académicien le 3 juillet 1816, au moment où l’Académie royale des Sciences et Belles-Lettres est rétablie. Il est nommé professeur de chimie, pharmacie et agronomie à l’université de Louvain en 1817, il a comme élèves: Jean-Servais Stas (1813-1891), Laurent Guillaume De Konick (1809-1887) et Pierre-Joseph Hensmans (1792-1862).
En 1835 lorsque l’université d’État est supprimée, Van Mons est nommé à l’université de Gand. Il refuse de déménager et accède à l’éméritat, il est remplacé par Pierre-Joseph Hensmans qui était son préparateur.
Il est décoré de l’Ordre de Léopold en 1836.
et membre de plusieurs autres associations: la Bataafsch Genootschap der Proefondervindelijke Wijsbegeerte te Rotterdam, Accademia Imperiale di Scienze, Letteratura e Belle Arti à Turin, Conseil des mines et des arts et manufactures de Paris, les sociétés de médecine de Lyon, de Bordeaux, de Carpentras et d'Anvers. Il est enterré au cimetière de Molenbeek-St-Jean.
En 1893 le gouvernement commande un buste de Van Mons[12].

Travaux


Van Mons mène de front des recherches en chimie, en physique en météorologie et en pomologie.
Très jeune, il montre un intérêt pour la chimie et entre en contact avec Antoine-Laurent de Lavoisier (1743-1794) dont il diffuse les principes de chimie. En 1792, il fait paraître dans les Annales de chimie, plusieurs expériences personnelles appuyant les théories de Lavoisier.
En 1794, il publie une édition de la Philosophie chimique ou vérité fondamentale de la chimie moderne de Antoine François Fourcroy (1755-1809), augmentée de notes et d’observations sur le rôle de l’eau et de la lumière sur la production et la décoloration des matières colorantes des plantes. Le 16 janvier 1797, dans une lettre de Fourcroy, Van Mons est invité à faire partie du comité de rédaction des Annales de chimie et de physique.
Le 30 avril 1797, il devient le correspondant de Alexander von Humboldt (1769-1859) pour la publication de ses ouvrages à Paris.
Le 7 octobre 1801 paraît pour la première fois un recueil sur l’initiative de Van Mons : Le Journal de Chimie et de Physique. Ce périodique consigne, sur base de la correspondance de Van Mons, toutes les découvertes des savants de l’époque[13].
Van Mons joue le rôle de trait d’union entre les théories de différents savants allemands, anglais, français et italiens, les appuyant ou les réfutant en traduisant et complétant leurs travaux[14].
Van Mons défend les hypothèses de Franklin sur l’existence d’un seul fluide électrique. Il communique à ce sujet avec Luigi Valentino Brugnatelli et réunit en 1793-1794 toutes ses observations dans un ouvrage Principes d'électricité, en confirmation de la théorie électrique de Franklin : adressés dans une lettre à Brugnatelli[15]. Il fait également plusieurs recherches en physique. Il diffuse, via le Journal de chimie et de physique, la découverte de la pile d’Alessandro Volta (1745-1827).
Van Mons associe les phénomènes météorologiques et l’électricité surtout dans la production des brouillards[16]. En 1808, il publie Censura commentarii a Wieglebo nuper editi de vaporis in aerem conversione[17]. En avril 1827, il présente un mémoire Sur quelques particularités concernant les brouillards de différente nature[18] .

En 1800, il publie la Pharmacopée manuelle pour lutter contre l’empirisme et l’ignorance par rapport à la production et la consommation de différentes drogues. Il donne un nom scientifique à chaque médicament et simplifie les formules de préparation. L’ouvrage est traduit en plusieurs langues[19].
Il promeut les bienfaits de la vaccination jennérienne et précise les classements des matières chimiques.
Il publie d’autres pharmacopées et ouvrages de pharmacie. En 1817, il donne une édition enrichie d’additions et de commentaires de la pharmacopée universelle du médecin praticien publie en 1805 par François-Xavier Swediaur (1748-1824). Il réédite, en 1821 et 1822, sa pharmacopée sous le titre : Pharmacopée usuelle, théorique et pratique en deux volumes[20].
Dans le domaine de l’horticulture, la plus importante de ces découvertes est un procédé permettant de transporter à grande distance des scions d’arbres fruitiers ; ceci multiplie les variétés de fleurs et de fruits en fonction du sol dans lequel les semis sont implantés. Il développe également une théorie sur la variabilité des espèces et l'hérédité des caractéristiques.
En 1823, il met en évidence l’existence de 2000 variétés dans un catalogue de fruits.
En 1835 et 1836, il publie Arbres fruitiers, ou Pomonomie belge[21].
La qualité de ses poires est connue jusqu’aux Etats-Unis ; il est nommé correspondant des sociétés d’horticulture de Boston, de New-York et du Massachusetts. Il obtient par ailleurs différentes médailles d’or de la Société royale et centrale d’Agriculture de la Seine et de la Horticultural Society of London.

En 1819, il fonde avec Jean-Baptiste Bory de Saint-Vincent (1778-1846) et Pierre Auguste Joseph Drapiez (1778-1856) les Annales générales de Sciences physiques consacrées aux Sciences naturelles dont six volumes paraissent entre 1819 et 1822.

Publications


  • Le retour au château, comédie en un acte, terminée par une fête. Composée à l'occasion du retour de LL. AA. RR. nos Sérénissimes gouverneurs généraux, à Bruxelles, le 28 janvier 1788, Liège, [s.n.] et se trouve à Bruxelles : chez la Veuve Louvois, 1788. Disponible à la Bibliothèque royale: [1].
  • Principes d'électricité, en confirmation de la théorie électrique de Franklin; adressés dans une lettre, à Brugnatelli, Bruxelles : Emmanuel Flon, imprimeur-libraire, [1793-1794]. Disponible à la bibliothèque royale: [2].
  • Philosophie chimique ou Vérités fondamentales de la chimie moderne, disposées dans un nouvel ordre; par A.F. Fourcroy. Nouvelle édition, augmentée de notes et d'axiomes tirés des dernières découvertes, Bruxelles : Emmanuel Flon, imprimeur-libraire, [1794-1795]. Disponible à la Bibliothèque royale: [3].
  • Pharmacopée manuelle, Bruxelles : Emmanuel Flon, imprimeur-libraire, et se trouve à Paris : chez Richard Caille, Ravier, 1800. Disponible à la Bibliothèque royale: [4].
  • Nationalis scientiarum artiumque in Galliâ Instituti Socii, physices experimentalis, nec non chymiae professoris publici, Societatis medico-chirurgico-pharmaceuticae quae Bruxellis est, à secretis, etc., etc. Censura commentarii a Wieglebo nuper editi, cui titulus: De vaporis aquei in aërem conversione, Bruxellis: è typographiâ Emmanuelis Flon, [1800-1801]. Disponible à la Bibliothèque royale: [5].
  • BRUGNATELLI, Luigi V., Synonymie des nomenclatures chimiques modernes, traduit de l’italien par VAN MONS, Jean-Baptiste, Bruxelles : [s.n.], an IX, 1801. Disponible à la bibliothèque royale: [6].
  • Journal de chimie et de physique, ou recueil périodique des découvertes dans les sciences chimiques et physiques, tant en France que chez l'étranger, 7 t. en 4 vol. 6 t. en 3 vol, Bruxelles : Emmanuel Flon, imprimeur-libraire, 1800-1802. Disponible à la Bibliothèque royale: [7].
  • Principe d’électricité ou confirmation de la théorie électrique de Franklin, Bruxelles, 1802.
  • Théorie de la combustion, Bruxelles, 1802.
  • Sur les trois nouveaux corps chimiques, les métallofluores, l’iodine et l’huile détonnante de Dulong, Bruxelles, 1809.
  • "Dissertation sur l'origine et sur la distribution uniforme de la chaleur animale", Journal de Physique, de Chimie et d'Histoire Naturelle, LXVIII (1809) 121-131.
  • Extrait d'une lettre de VAN MONS, Jean-Baptiste, à Bucholz, sur la formation des métaux en général et en particulier de aux de H. Davy, s.l., s.n., [1810]. Disponible à la Bibliothèque royale: [8].
  • Mémoire sur les orages, Actes de la Société de Médecine de Bruxelles, t. III (1810), 114-178.
  • DAVY, H., Elémens de philosophie chimique, traduit par VAN MONS, Jean-Baptiste de l'anglais avec des additions intercalées au texte, Paris ; Amsterdam : Du Four, 1813. Disponible à la bibliothèque royale: [9].
  • SWEDIAUR, Pharmacopaeia medici pratici universalis, etc., avec notes et additions de VAN MONS, Jean-Baptiste, 3 vol., Bruxelles : De Mat, 1817.
  • Principes élémentaires de chimie philosophique avec des applications générales de la doctrine des propositions déterminées, Bruxelles, chez De Mat, 1818.
  • BORY DE ST-VINCENT, Jean-Baptiste, DRAPIEZ Pierre Auguste Joseph, VAN MONS, Jean-Baptiste, Annales générales des sciences physiques 8 vol., Bruxelles : Weissenbruck, 1818-1821. Disponible à la Bibliothèque royale : [10] et le t.8 est numérisé.
  • On the cultivation of Lobelia Fulgens, in Belgium", lu le 7 mars 1815, in Transactions of the Horticultural Society of London, Volume 2, London : Nicel successor to Bulmer & Co., Cleveland Row, St. James, 1822. p. 153-155
  • Pharmacopée usuelle, théorique et pratique, Louvain : Vanlinthout et Vanden Zande, 2 vol., 1821-1822. Disponible à la Bibliothèque royale: [11].
  • Catalogue abrégé des fruitiers qui ont formé sa collection de 1798-1823, Louvain, [s.n.], [s.d.]. Disponible à la Bibliothèque royale: [12].
  • Catalogue descriptif abrégé contenant une partie des arbres fruitiers qui ont formé la collection de JB Van Mons, Louvain : [s.n.], [1823]. Disponible à la Bibliothèque royale: [13].
  • Catalogue descriptif abrégé contenant une partie des arbres fruitiers qui, depuis 1798, jusqu'en 1823, ont formé la collection de J.B. van Mons avec l'indication des variétés auxquelles se rapportent les greffes de ces arbres qui ont été distribuées sous des numéros à différentes sociétés d'agriculture, d'horticulture et de pomologie, ainsi qu'a un grand nombre de particuliers, Louvain : Imprimerie de C.J. de Mat, marché aux Grains, N° 13, [1823]. Disponible à la Bibliothèque royale: [14].
  • Conspectus mixtionum Chemicarum, 1 vol., Louvain, Vanlinthout : 1827.
  • Materiei medico-pharmaceuticae nec non pharmaciae practicae compendium, cum appendice : Pars prima, Louvain :F. Michel, 1829. Disponible à la Bibliothèque royale: [15].
  • ALM LE PELLETIER, Traité complet sur la maladie scrophulouse augmenté de notes par Van Mons, Bruxelles : [s.n.], 1833. Disponible à la Bibliothèque royale: [16].
  • Abrégé de chimie à l’usage des leçons, 2 vol., Louvain : F. Michel, 1831-1835.
  • VAN MONS, Jean-Baptiste, Arbres fruitiers, ou Pomonomie belge, t. 1 et t. 2, Louvain: imprimerie Dusart et Vandenbroeck, 1835.
  • La chimie des Ethers, t.1, Louvain : imprimerie Dusart et Vandenbroeck, 1837. Disponible à la Bibliothèque royale: [17].
  • Faits et vues détachés, en rapport avec le différend sur certains points de théorie chimique dont la discussion vient d’être entamée dans l’Académie des sciences de France, t. 1 ; f. 1-31 et t. 2, f. 1-17., Louvain, 1840.



Mémoires de l'Académie


Bibliographie



Notes


  1. GUISLAIN, Albert, Un grand pharmacien bruxellois, J.B. Van Mons (1765-1842), in la Revue de Médecine et de pharmacie, n°1, 1959, p. 1-11.
  2. Archives de la Ville de Bruxelles, Fonds Adolphe Max.
  3. DEBIÈVE, Marius, Un pharmacien révolutionnaire : Jean-Baptiste Van Mons, in Figures de professeurs de pharmacie à l’université de Louvain, Louvain-La-Neuve : Cabay, Libraire-Conseil, Agora 11, 1985, p. 14.
  4. GHISLAIN, Albert, Op. Cit., p. 4.
  5. BRUYLANTS, Albert, Esquisse de l’histoire de la chimie en Belgique pendant le 19e siècle et le début du 20e, in Florilège des sciences en Belgique pendant le 19e et le début du 20e, Bruxelles : Académie royale de Belgique Classe des sciences, 1968, p. 250.
  6. DEBIÈVE, Marius, Op. Cit., p.27.
  7. La Belgique judiciaire – 2 janvier 1845
  8. Certaines lettres de la correspondance entre Roberjot et Van Mons ont été publiées et numérisées QUETELET, Alphonse, Notice historique sur J.-B. Van Mons ; sa correspondance avec Roberjot, in Trésor National : recueil historique, littéraire, scientifique, artistique, commercial et industriel, 2e série, t. 1, Bruxelles : Wouters, Raspoet et cie, imprimeurs libraires, 1843, p. 40-48.
  9. Un de ses mémoires est paru dans le tome III des Actes de la Société de Médecine de Bruxelles: Les effets de l’orage sur l’homme et les animaux et les moyens de s’en garantir et d’y remédier
  10. WELLENS-DE DONDER, Liliane, François-Antoine Curtet et l'enseignement de la médecine à Bruxelles au début du XIXe siecle in Cahiers Bruxellois, t. 8, 1963, p. 94-137
  11. ARNAULT, A. V., JAY, A., JOUY, E., NORVINS, J., Biographie nouvelle des contemporains, t. 20, Paris: Librairie historique, Hôtel d’Aligre, 1825, p.154
  12. Annuaire de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux arts de Belgique, t. 59, 1893, p.58.
  13. JACQUES, Victor, Mons, Jean-Baptiste van, in Biographie nationale, t.15, Bruxelles : Bruylant, 1899, col. 120-132, col. 123
  14. Disponible à la bibliothèque royale :BRUGNATELLI, Luigi V., Synonymie des nomenclatures chimiques modernes, traduit de l’italien par VAN MONS, Jean-Baptiste, Bruxelles : [s.n.], an IX (1801).
  15. Disponible à la bibliothèque royale : VAN MONS, Jean-Baptiste, Principes d'électricité, en confirmation de la théorie électrique de Franklin; adressés dans une lettre, à Brugnatelli, Bruxelles : imprimerie d'Emmanuel Flon, 1793-1794
  16. Il publie des articles de vulgarisation sur cette thématique dans le Journal de Bruxelles
  17. Publié à Bruxelles: Emmanuel Flon, 1808.
  18. VAN MONS, Jean-Baptiste,Quelques particularités concernant les brouillards de différente nature, in Nouveaux mémoires de l’Académie royale, des sciences et belles-lettres de Bruxelles, t. 4, 1827, p.369-290.
  19. Disponible à la bibliothèque royale:Van Mons, Jean-Baptiste, Pharmacopée manuelle, par J.B. Van Mons, Docteur en médecine et Apothicaire; de l'Institut national de France; Professeur de physique expérimentale et de chimie à l'école centrale de la Dyle, Bruxelles : de l'Imprimerie d'Emmanuel Flon et se trouve à Paris : chez Richard Caille, Ravier, 1800.
  20. Van Mons J. B., Pharmacopée usuelle, théorique et pratique, Louvain: Van Linthout & Van den Sande, 1821.
  21. VAN MONS, Jean-Baptiste, Arbres fruitiers, ou Pomonomie belge, t. 1 et t. 2, Louvain: imprimerie Dusart et Vandenbroeck, 1835.