Difference between revisions of "Swarts, Frédéric Jean Edmond (1866-1940)"
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− | Chimiste belge, né à Ixelles le 2 septembre 1866 et décédé le 6 septembre 1920. Il est le fils de [[Théodore Swarts]]. | + | Chimiste belge, né à Ixelles le 2 septembre 1866 et décédé le 6 septembre 1920. Il est le fils de [[Swarts, Théodore Hubert François (1839-1911)|Théodore Swarts]]. |
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− | Après des études secondaires à l’Athénée Royal de Gand, Swarts entra comme élève à l’École Normale des Sciences annexée à l’[[Université de Gand]]. En 1889, il fut promu docteur en sciences naturelles et, en 1891, docteur en médecine. Le jeune chercheur devint alors préparateur de 2<sup>e</sup> classe et assistant pour le cours de Chimie Générale du professeur [[Kekulé, August (1829-1896)|Auguste Kekulé]] ; en juin 1891, il fut nommé répétiteur pour ce même cours.<ref>Goubau, R., [http://lib.ugent.be/fulltxt/MEM01/000/000/205/MEM01-000000205_1960.pdf "Fréderic Swarts"] in: ''Liber Memorialis'', 1960, p. 35.</ref> En 1901, il fut chargé du cours de Chimie Générale aux Écoles préparatoires aux études d'ingénieur des constructions civiles ; puis, après le départ de [[Théodore | + | Après des études secondaires à l’Athénée Royal de Gand, Swarts entra comme élève à l’École Normale des Sciences annexée à l’[[Université de Gand]]. En 1889, il fut promu docteur en sciences naturelles et, en 1891, docteur en médecine. Le jeune chercheur devint alors préparateur de 2<sup>e</sup> classe et assistant pour le cours de Chimie Générale du professeur [[Kekulé, August (1829-1896)|Auguste Kekulé]] ; en juin 1891, il fut nommé répétiteur pour ce même cours.<ref>Goubau, R., [http://lib.ugent.be/fulltxt/MEM01/000/000/205/MEM01-000000205_1960.pdf "Fréderic Swarts"] in: ''Liber Memorialis'', 1960, p. 35.</ref> En 1901, il fut chargé du cours de Chimie Générale aux Écoles préparatoires aux études d'ingénieur des constructions civiles ; puis, après le départ de [[Swarts, Théodore Hubert François (1839-1911)|son père]] en 1903, des cours de Chimie Générale et de Méthodologie chimique dans le cursus de l’agrégation. À partir de 1910, c’est aux candidats docteurs qu’il dispensa un cours de Chimie Générale. <ref>Deelstra, Hendrik, [http://www.dbnl.org/tekst/hall014gesc02_01/hall014gesc02_01_0016.php "De scheikunde aan de universiteiten en hogescholen"], in: {{Halleux 1}}, p.173.</ref> Le 19 février 1910, il fut promu professeur ordinaire à l’[[Université de Gand]].<ref> Timmermans, Jean, [http://www.academieroyale.be/academie/documents/FichierPDFBiographieNationaleTome2091.pdf#page=360 "Fréderic Swarts"], in: ''Biographie Nationale'', vol. 32, col. 693.</ref> |
− | <br/>Au cours de la Première Guerre Mondiale, Swarts fit partie des premiers professeurs à refuser la réouverture de l’Alma Mater gantoise, à l’instar d’Henri Pirenne et de Paul Fredericq (ces deux derniers furent pour cela déportés en Allemagne). De même, Swarts fut actif dans le mouvement de protestation contre l’ouverture de l'[[Vlaamsche Hoogeschool te Gent|« Université Von Bissing »]] et rassembla des fonds à cet effet : il s’assura ainsi que le personnel désertât l’université.<ref> Desreux, Victor, "Frederic Swarts", In: ''Florilège des Sciences en Belgique'', vol. 2, Académie Royale de Belgique, Classe des Sciences, 1980, p. 457.</ref> Il continua jusqu’à son éméritat à lutter contre la flamandisation de l’Université de Gand.<ref> Timmermans, Jean, [http:// | + | <br/>Au cours de la Première Guerre Mondiale, Swarts fit partie des premiers professeurs à refuser la réouverture de l’Alma Mater gantoise, à l’instar d’Henri Pirenne et de Paul Fredericq (ces deux derniers furent pour cela déportés en Allemagne). De même, Swarts fut actif dans le mouvement de protestation contre l’ouverture de l'[[Vlaamsche Hoogeschool te Gent|« Université Von Bissing »]] et rassembla des fonds à cet effet : il s’assura ainsi que le personnel désertât l’université.<ref> Desreux, Victor, "Frederic Swarts", In: ''Florilège des Sciences en Belgique'', vol. 2, Académie Royale de Belgique, Classe des Sciences, 1980, p. 457.</ref> Il continua jusqu’à son éméritat à lutter contre la flamandisation de l’Université de Gand.<ref> Timmermans, Jean, [http://www.academieroyale.be/academie/documents/FichierPDFBiographieNationaleTome2091.pdf#page=360 "Fréderic Swarts"], in: ''Biographie Nationale'', vol. 32, col. 694.</ref> |
− | <br/>Après la guerre, il fut membre-fondateur du [[Comité National de Chimie]], et en devint le président. Swarts et son Comité pesèrent dans les discussions de l’Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée.<ref> Timmermans, Jean, [http:// | + | <br/>Après la guerre, il fut membre-fondateur du [[Comité National de Chimie]], et en devint le président. Swarts et son Comité pesèrent dans les discussions de l’Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée.<ref> Timmermans, Jean, [http://www.academieroyale.be/academie/documents/FichierPDFBiographieNationaleTome2091.pdf#page=360 "Fréderic Swarts"], in: ''Biographie Nationale'', vol. 32, col. 693.</ref> Au sein du [[Fonds National de la Recherche Scientifique|FNRS]], il fut le premier président de la troisième commission, dédiée à la Chimie organique et minérale.<ref> Jacques, Nasielski, [http://www.dbnl.org/tekst/hall014gesc02_01/hall014gesc02_01_0041.php "De organische scheikunde"], In:{{Halleux 2}}, p.177.</ref> Il fut aussi président du comité scientifique de l’Institut international Solvay.<ref> Timmermans, Jean, [http://www.academieroyale.be/academie/documents/FichierPDFBiographieNationaleTome2091.pdf#page=360 "Fréderic Swarts"], in: ''Biographie Nationale'', vol. 32, col. 694.</ref> |
<br/>Swarts devint correspondant de l’[[Académie royale des sciences des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique - Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten|Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique ]] le 4 juin 1904, membre titulaire le 10 juin 1911 et directeur de la Classe des Sciences en 1925. Il siégea à la [[Société royale de Chimie]] et à la [[Société royale des sciences de Liège]]. En parallèle, il était membre correspondant de l’Académie des Sciences française, de la ''Real Academia de Ciencias Exactas, Físicas y Naturales'' de Madrid et du ''Royal Institution of Great Britain''. | <br/>Swarts devint correspondant de l’[[Académie royale des sciences des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique - Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten|Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique ]] le 4 juin 1904, membre titulaire le 10 juin 1911 et directeur de la Classe des Sciences en 1925. Il siégea à la [[Société royale de Chimie]] et à la [[Société royale des sciences de Liège]]. En parallèle, il était membre correspondant de l’Académie des Sciences française, de la ''Real Academia de Ciencias Exactas, Físicas y Naturales'' de Madrid et du ''Royal Institution of Great Britain''. | ||
− | <br/>Swarts fut reçu docteur ''honoris causa'' des universités de Bruxelles, Cambridge et Nancy.<ref>Timmermans, Jean, [http:// | + | <br/>Swarts fut reçu docteur ''honoris causa'' des universités de Bruxelles, Cambridge et Nancy.<ref>Timmermans, Jean, [http://www.academieroyale.be/academie/documents/SWARTSFredericARB_196338401.pdf "Fréderic Swarts"], in: ''Annuaire ARB'', 1963, p. 53.</ref> En 1919, il gagna le [[Prix Décennal des Sciences Physiques et Chimiques décerné par le Gouvernement belge]].<ref> Goubau, R., [http://lib.ugent.be/fulltxt/MEM01/000/000/205/MEM01-000000205_1960.pdf "Fréderic Swarts"] in: ''Liber Memorialis'', 1960, p. 35.</ref> Il était Grand Officier de l’[[Ordre de Léopold]] et de l’[[Ordre de la Couronne]]. Il fut Officier de la Légion d’Honneur et Commandeur de l’Ordre de la République espagnole.<ref>Timmermans, Jean, [http://www.academieroyale.be/academie/documents/SWARTSFredericARB_196338401.pdf "Fréderic Swarts"], in: ''Annuaire ARB'', 1963, p. 53.</ref> |
<br/>Le 29 septembre 1936, Swarts fut admis à l’éméritat.<ref> Goubau, R., [http://lib.ugent.be/fulltxt/MEM01/000/000/205/MEM01-000000205_1960.pdf "Fréderic Swarts"] in: ''Liber Memorialis'', 1960, p. 36.</ref> Lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclata, Swarts se trouvait à sa maison de vacances à Talloires (France), pour des raisons de santé. Il retourna à Gand et y décéda, le 19 septembre 1940.<ref>Goubau, R., [http://lib.ugent.be/fulltxt/MEM01/000/000/205/MEM01-000000205_1960.pdf "Fréderic Swarts"] in: ''Liber Memorialis'', 1960, p. 36.</ref><br/> | <br/>Le 29 septembre 1936, Swarts fut admis à l’éméritat.<ref> Goubau, R., [http://lib.ugent.be/fulltxt/MEM01/000/000/205/MEM01-000000205_1960.pdf "Fréderic Swarts"] in: ''Liber Memorialis'', 1960, p. 36.</ref> Lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclata, Swarts se trouvait à sa maison de vacances à Talloires (France), pour des raisons de santé. Il retourna à Gand et y décéda, le 19 septembre 1940.<ref>Goubau, R., [http://lib.ugent.be/fulltxt/MEM01/000/000/205/MEM01-000000205_1960.pdf "Fréderic Swarts"] in: ''Liber Memorialis'', 1960, p. 36.</ref><br/> | ||
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* Liste de ses publications in: Goubau, R., [http://lib.ugent.be/fulltxt/MEM01/000/000/205/MEM01-000000205_1960.pdf "Fréderic Swarts"] in: ''Liber Memorialis'', 1960, 37-38. | * Liste de ses publications in: Goubau, R., [http://lib.ugent.be/fulltxt/MEM01/000/000/205/MEM01-000000205_1960.pdf "Fréderic Swarts"] in: ''Liber Memorialis'', 1960, 37-38. | ||
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===Bibliographie=== | ===Bibliographie=== | ||
− | * Timmermans, Jean, [http:// | + | * Timmermans, Jean, [http://www.academieroyale.be/academie/documents/SWARTSFredericARB_196338401.pdf "Fréderic Swarts"], in: ''Annuaire ARB'', 1963, p. 51-65. |
− | * Timmermans, Jean, [http:// | + | * Timmermans, Jean, [http://www.academieroyale.be/academie/documents/FichierPDFBiographieNationaleTome2091.pdf#page=360 "Fréderic Swarts"], in: ''Biographie Nationale'', vol. 32, col. 692-696. |
* Desreux, Victor., "Frederic Swarts", In: ''Florilège des Sciences en Belgique'', vol. 2, Académie Royale de Belgique, Classe des Sciences, 1980, p. 455-467. | * Desreux, Victor., "Frederic Swarts", In: ''Florilège des Sciences en Belgique'', vol. 2, Académie Royale de Belgique, Classe des Sciences, 1980, p. 455-467. | ||
* Goubau, R., [http://lib.ugent.be/fulltxt/MEM01/000/000/205/MEM01-000000205_1960.pdf "Fréderic Swarts"] in: ''Liber Memorialis'', 1960, p. 35-36. | * Goubau, R., [http://lib.ugent.be/fulltxt/MEM01/000/000/205/MEM01-000000205_1960.pdf "Fréderic Swarts"] in: ''Liber Memorialis'', 1960, p. 35-36. |
Latest revision as of 14:27, 19 August 2021
Chimiste belge, né à Ixelles le 2 septembre 1866 et décédé le 6 septembre 1920. Il est le fils de Théodore Swarts.
Biographie
Après des études secondaires à l’Athénée Royal de Gand, Swarts entra comme élève à l’École Normale des Sciences annexée à l’Université de Gand. En 1889, il fut promu docteur en sciences naturelles et, en 1891, docteur en médecine. Le jeune chercheur devint alors préparateur de 2e classe et assistant pour le cours de Chimie Générale du professeur Auguste Kekulé ; en juin 1891, il fut nommé répétiteur pour ce même cours.[1] En 1901, il fut chargé du cours de Chimie Générale aux Écoles préparatoires aux études d'ingénieur des constructions civiles ; puis, après le départ de son père en 1903, des cours de Chimie Générale et de Méthodologie chimique dans le cursus de l’agrégation. À partir de 1910, c’est aux candidats docteurs qu’il dispensa un cours de Chimie Générale. [2] Le 19 février 1910, il fut promu professeur ordinaire à l’Université de Gand.[3]
Au cours de la Première Guerre Mondiale, Swarts fit partie des premiers professeurs à refuser la réouverture de l’Alma Mater gantoise, à l’instar d’Henri Pirenne et de Paul Fredericq (ces deux derniers furent pour cela déportés en Allemagne). De même, Swarts fut actif dans le mouvement de protestation contre l’ouverture de l'« Université Von Bissing » et rassembla des fonds à cet effet : il s’assura ainsi que le personnel désertât l’université.[4] Il continua jusqu’à son éméritat à lutter contre la flamandisation de l’Université de Gand.[5]
Après la guerre, il fut membre-fondateur du Comité National de Chimie, et en devint le président. Swarts et son Comité pesèrent dans les discussions de l’Union Internationale de Chimie Pure et Appliquée.[6] Au sein du FNRS, il fut le premier président de la troisième commission, dédiée à la Chimie organique et minérale.[7] Il fut aussi président du comité scientifique de l’Institut international Solvay.[8]
Swarts devint correspondant de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique le 4 juin 1904, membre titulaire le 10 juin 1911 et directeur de la Classe des Sciences en 1925. Il siégea à la Société royale de Chimie et à la Société royale des sciences de Liège. En parallèle, il était membre correspondant de l’Académie des Sciences française, de la Real Academia de Ciencias Exactas, Físicas y Naturales de Madrid et du Royal Institution of Great Britain.
Swarts fut reçu docteur honoris causa des universités de Bruxelles, Cambridge et Nancy.[9] En 1919, il gagna le Prix Décennal des Sciences Physiques et Chimiques décerné par le Gouvernement belge.[10] Il était Grand Officier de l’Ordre de Léopold et de l’Ordre de la Couronne. Il fut Officier de la Légion d’Honneur et Commandeur de l’Ordre de la République espagnole.[11]
Le 29 septembre 1936, Swarts fut admis à l’éméritat.[12] Lorsque la Seconde Guerre Mondiale éclata, Swarts se trouvait à sa maison de vacances à Talloires (France), pour des raisons de santé. Il retourna à Gand et y décéda, le 19 septembre 1940.[13]
Travaux
Il rendit compte en 1892 des premiers résultats de sa recherche sur les dérivés fluorisés à l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique .[14] Il gagna en 1900 la médaille d’or de l’Académie pour sa ‘’Contribution à l'étude des combinaisons organiques du fluor’’.[15]
Il passa le reste de sa carrière à étudier la chimie organique du fluor, branche de la chimie dont il fut un des fondateurs. Ses découvertes sur les constantes physiques des fluoralcanes et des fluoralènes furent par la suite mis à profit par un de ses élèves, Albert Henne, qui développa aux États-Unis leur usage industriel.[16] En outre, la méthode de fluoration à l’aide de stannifluoride développée par Swarts a permis l’insertion systématique d’atomes de fluor dans les molécules organiques sans altération de la chaîne carbonée.[17]
Publications
- Liste de ses publications in: Goubau, R., "Fréderic Swarts" in: Liber Memorialis, 1960, 37-38.
- Liste de ses publications in: Timmermans, Jean, "Fréderic Swarts", in: Annuaire ARB, 1963, p. 66-72.
Bibliographie
- Timmermans, Jean, "Fréderic Swarts", in: Annuaire ARB, 1963, p. 51-65.
- Timmermans, Jean, "Fréderic Swarts", in: Biographie Nationale, vol. 32, col. 692-696.
- Desreux, Victor., "Frederic Swarts", In: Florilège des Sciences en Belgique, vol. 2, Académie Royale de Belgique, Classe des Sciences, 1980, p. 455-467.
- Goubau, R., "Fréderic Swarts" in: Liber Memorialis, 1960, p. 35-36.
Références
- ↑ Goubau, R., "Fréderic Swarts" in: Liber Memorialis, 1960, p. 35.
- ↑ Deelstra, Hendrik, "De scheikunde aan de universiteiten en hogescholen", in: Robert Halleux, Geert Vanpaemel, Jan Vandersmissen en Andrée Despy-Meyer (éds.), Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000, Bruxelles : Dexia/La Renaissance du livre, 2001, vol. 1,, p.173.
- ↑ Timmermans, Jean, "Fréderic Swarts", in: Biographie Nationale, vol. 32, col. 693.
- ↑ Desreux, Victor, "Frederic Swarts", In: Florilège des Sciences en Belgique, vol. 2, Académie Royale de Belgique, Classe des Sciences, 1980, p. 457.
- ↑ Timmermans, Jean, "Fréderic Swarts", in: Biographie Nationale, vol. 32, col. 694.
- ↑ Timmermans, Jean, "Fréderic Swarts", in: Biographie Nationale, vol. 32, col. 693.
- ↑ Jacques, Nasielski, "De organische scheikunde", In:Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000 sous la dir. De Robert Halleux, t. 2, Bruxelles, Dexia/La Renaissance du Livre, 2001, p.177.
- ↑ Timmermans, Jean, "Fréderic Swarts", in: Biographie Nationale, vol. 32, col. 694.
- ↑ Timmermans, Jean, "Fréderic Swarts", in: Annuaire ARB, 1963, p. 53.
- ↑ Goubau, R., "Fréderic Swarts" in: Liber Memorialis, 1960, p. 35.
- ↑ Timmermans, Jean, "Fréderic Swarts", in: Annuaire ARB, 1963, p. 53.
- ↑ Goubau, R., "Fréderic Swarts" in: Liber Memorialis, 1960, p. 36.
- ↑ Goubau, R., "Fréderic Swarts" in: Liber Memorialis, 1960, p. 36.
- ↑ Desreux, Victor, "Frederic Swarts", In: Florilège des Sciences en Belgique, vol. 2, Académie Royale de Belgique, Classe des Sciences, 1980, p. 455.
- ↑ Desreux, V., "Frederic Swarts", In: Florilège des Sciences en Belgique, vol. 2, Académie Royale de Belgique, Classe des Sciences, 1980, p. 456.
- ↑ Nasielski, Jacques, "De organische scheikunde", In:Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000 sous la dir. De Robert Halleux, t. 2, Bruxelles, Dexia/La Renaissance du Livre, 2001, p.177.
- ↑ Goubau, R., "Fréderic Swarts" in: Liber Memorialis, 1960, 36.