Difference between revisions of "Verhoogen (Bogaert), Daisy (1900-1984)"

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À partir de 1922, Verhoogen est membre de la [[Société Royale de Chimie|Société chimique de Belgique]]<ref>''Bulletin de la Société chimique de Belgique'', 31 (1922), 49.</ref> et de la Société [française] de chimie biologique.<ref>Aujourd'hui connue sous le nom  'Société française de biochimie et de biologie moléculaire'.</ref>
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À partir de 1922, Verhoogen est membre de la [[Société royale de Chimie|Société chimique de Belgique]]<ref>''Bulletin de la Société chimique de Belgique'', 31 (1922), 49.</ref> et de la Société [française] de chimie biologique.<ref>Aujourd'hui connue sous le nom  'Société française de biochimie et de biologie moléculaire'.</ref>
  
 
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Revision as of 09:21, 29 January 2018

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En entier : Marguerite Verhoogen.
Chimiste, née en 1900, peut-être à Bruxelles, et morte en 1984. Fille de René Verhoogen et sœur de Violette. Mariée à un certain Bogaert.


Biographie

Daisy Verhoogen grandit à Bruxelles dans une famille de médecins. Son père, René, et son oncle, Jean, sont médecins et professeurs à l’Université libre de Bruxelles. Sa mère, Lucy Vinçotte, est très active dans les cercles académiques bruxellois. Elle figure comme bienfaitrice ou mécène dans bien des listes de membres de sociétés et de congrès auxquels son mari, et plus tard, ses filles, sont liés. Il est très probable que Verhoogen fasse tout comme sa sœur Violette des humanités au lycée L.E. Carter. Plus tard, elle s’inscrit en tout cas à l’Université de Bruxelles pour une formation de chimiste. Après ses études, elle entre comme assistante dans le laboratoire du professeur de chimie organique Georges Chavannes. Verhoogen n’y est pas l’unique femme. Avec Hortense Van Risseghem et Alice Lacour dans l’équipe, la présence féminine y est relativement élevée compte tenu du fait que l’université reste à l’époque un bastion masculin. L’assistanat est en soi une position peu enviable. La fonction est limitée dans le temps et mal rémunérée. Il est d’ailleurs difficile de trouver des candidats. Seuls ceux les passionnés de recherche et ceux qui ambitionnent une carrière académique sont intéressés.


On ignore si Verhoogen se consacre entièrement à son assistanat ou si elle exerce un autre emploi pour des raisons alimentaires. Indépendamment de cela, elle peut, après quatre ans (à plein temps) ou six ans (à temps partiel), prétendre à une promotion comme chef de travaux. Depuis 1929, les assistants qui ont quatre ans de service à leur actif sont automatiquement candidats à cette promotion à condition qu’ils soient agrégés de l’enseignement supérieur. Verhoogen devient elle aussi chef de travaux, même si la date précise de cet avancement n’est pas connue (après 1931). Elle a alors atteint le degré le plus élevé auquel une femme puisse prétendre sur l’échelle académique. Les chefs de travaux appartiennent au personnel scientifique fixe de l’université. Ils sont le bras droit d’un professeur, qu’ils assistent dans ses recherches et sa charge d’enseignement, c’est-à-dire l’accompagnement de travaux pratiques pour les étudiants. Ce poste est souvent considéré comme la dernière ligne droite vers le professorat. Ce ne sera pourtant pas le cas pour Verhoogen, pas plus que pour ses collègues chefs de travaux, à l’exception de sa cadette Lucia de Brouckère.


Sans doute Verhoogen continue-t-elle à travailler dans le laboratoire lorsque Henri Wuyts succède à Chavanne. Elle fait en tout cas partie de l’équipe du professeur Richard-Henri Martin, une chimiste d’origine suisse qui succède à Wuyts en 1947. Avec ce dernier, elle cherche entre autres une méthode rapide et efficace pour synthétiser les hélicènes. Alors qu’elle tente d’y parvenir au moyen de réactions thermiques, Martin aborde le problème sous l’angle photovoltaïque. La seconde méthode s’avère plus efficace et mènera à une avancée qui vaudra à Martin une réputation internationale et fera connaître la recherche belge en chimie organique à l’échelle mondiale. Étant l’une des rares chefs de projet de sexe féminin, Verhoogen aura sans doute été un modèle pour Lucia de Brouckère, à qui elle a probablement donné des cours théoriques et/ou pratiques.[1]


On ne sait pas quand exactement Verhoogen se marie et où elle a rencontré son époux. Au début des années 1930, elle vit en célibataire dans la maison familiale de la rue Joseph II à Bruxelles. Elle a en tout cas travaillé comme chef de travaux après son mariage.

À partir de 1922, Verhoogen est membre de la Société chimique de Belgique[2] et de la Société [française] de chimie biologique.[3]


Publications

De la main de Daisy Verhoogen, on connaît notamment :

  • "Etude du méchanisme de l’action du brome sur les bichlorures d’acétylènes stéréoisomères", in: Bulletin de la Société chimique de Belgique, 34 (1925), 434-456.
  • "?", in: Tetrahedron Letters: the international journal for the rapid publication of preliminary communications in organic chemistry, (1967), 3045-3048. (avec Martin)
  • "Contribution à l'étude des N.chlorimides", in: Bulletin des Sociétés Chimiques Belges, 58 (1949), nr. 10-12, 567–568. (Avec Martin)
  • "In memoriam Henri Wuyts" in: L'Industrie chimique belge, 31 (1966), 221-223.


Sources

  • Nasielski, Jacques , "La chimie organique", in: Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000 sous la dir. De Robert Halleux, t. 2, Bruxelles, Dexia/La Renaissance du Livre, 2001 (hyperlink version en néerlandais), 183.
  • Programme des cours pour 1932-1933 de l'Université libre de Bruxelles. XCVIIIe année académique. Statuts organiques. Renseignements divers, Bruxelles, 1932, 37.


Notes

  1. Van Tiggelen, Brigitte, “Lucia De Brouckère (1904-1982)”, in: Jan Apotheker en Livia Simon Sarka, European Women in Chemistry, Weinheim, 2011.
  2. Bulletin de la Société chimique de Belgique, 31 (1922), 49.
  3. Aujourd'hui connue sous le nom 'Société française de biochimie et de biologie moléculaire'.