Difference between revisions of "Conil, Raphaël (1930-1990)"
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Il est professeur invité de micropaleontologie à l’Université de Liège. Il est également professeur invité à la State University of Brockport, dans l’état de New York. <br/> | Il est professeur invité de micropaleontologie à l’Université de Liège. Il est également professeur invité à la State University of Brockport, dans l’état de New York. <br/> | ||
Il fait une série de voyage d’études en France, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne, Norvège, Suède, Turquie, États-Unis, Mexique, Iran, Chine et Russie (entre autres en Sibérie).<br/> | Il fait une série de voyage d’études en France, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne, Norvège, Suède, Turquie, États-Unis, Mexique, Iran, Chine et Russie (entre autres en Sibérie).<br/> | ||
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Il est membre du Devonian-Carboniferous working Group de l'U.I.S.G., il préside la Commission pour la stratigraphie du Dinantien organisée par le Conseil géologique et par le Comité national des Sciences Géologiques. | Il est membre du Devonian-Carboniferous working Group de l'U.I.S.G., il préside la Commission pour la stratigraphie du Dinantien organisée par le Conseil géologique et par le Comité national des Sciences Géologiques. | ||
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En outre, il participe aux jurys de thèse de doctorat d'Etat dans les Facultés des Sciences des universités de Rennes, Dijon, Marseille, Bordeaux, Pau et Paris-Sud (1980-1989).<br/> | En outre, il participe aux jurys de thèse de doctorat d'Etat dans les Facultés des Sciences des universités de Rennes, Dijon, Marseille, Bordeaux, Pau et Paris-Sud (1980-1989).<br/> | ||
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Il voit l’importance de la micropaléontologie pour le résolution des problèmes de corrélations stratigraphiques et se lance dans ce nouveau domaine. Les conodontes et les foraminifères sont ses thèmes de prédilection dans ses premières recherches; il se spécialise dans le second domaine de recherche. Il met au point la méthode d’étude des microfossiles en roches indurées, jusqu’alors peu étudiées. A partir de 1964, il collabore avec Maurice Lys de l’institut français du pétrole. Ils distinguent plusieurs centaines d’espèces de microfossiles qu’ils publient dans le 23e volume des ''Mémoires de l'Institut géologique de Louvain''. Ce travail devient un ouvrage de référence et est rapidement épuisé. En 1967, Raphaël Conil établit, en collaboration avec Henri Pirlet de l’Université de Liège, l’échelle stratigraphique du Dinantien de nos régions. <br/> | Il voit l’importance de la micropaléontologie pour le résolution des problèmes de corrélations stratigraphiques et se lance dans ce nouveau domaine. Les conodontes et les foraminifères sont ses thèmes de prédilection dans ses premières recherches; il se spécialise dans le second domaine de recherche. Il met au point la méthode d’étude des microfossiles en roches indurées, jusqu’alors peu étudiées. A partir de 1964, il collabore avec Maurice Lys de l’institut français du pétrole. Ils distinguent plusieurs centaines d’espèces de microfossiles qu’ils publient dans le 23e volume des ''Mémoires de l'Institut géologique de Louvain''. Ce travail devient un ouvrage de référence et est rapidement épuisé. En 1967, Raphaël Conil établit, en collaboration avec Henri Pirlet de l’Université de Liège, l’échelle stratigraphique du Dinantien de nos régions. <br/> | ||
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| − | Il rassemble avec [[Streel, Maurice (1935-?)|Maurice Streel]] et Jos Bouckaert (1930-1999) une équipe de jeunes stratigraphes qui réétudient les coupes classiques du Paléozoïque belge. Ces travaux débouchèrent sur l’organisation d’un Symposium international sur les limites micro-paléontologiques de l’Esien au Viséen (Namur 1974).<ref> Eric, Groessens & Marie-Claire, Groessens-Van Dyck,[http://www.dbnl.org/tekst/hall014gesc02_01/hall014gesc02_01_0043.php | + | Il rassemble avec [[Streel, Maurice (1935-?)|Maurice Streel]] et Jos Bouckaert (1930-1999) une équipe de jeunes stratigraphes qui réétudient les coupes classiques du Paléozoïque belge. Ces travaux débouchèrent sur l’organisation d’un Symposium international sur les limites micro-paléontologiques de l’Esien au Viséen (Namur 1974).<ref> Eric, Groessens & Marie-Claire, Groessens-Van Dyck,[http://www.dbnl.org/tekst/hall014gesc02_01/hall014gesc02_01_0043.php "De aardwetenschappen"], in {{Halleux 2}}, p.234.</ref><br/> |
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| − | * André, Delmer &Luc, Hance, [http://www2.academieroyale.be/academie/documents/FichierPDFNouvelleBiographieNational2110.pdf#page=67 | + | * André, Delmer &Luc, Hance, [http://www2.academieroyale.be/academie/documents/FichierPDFNouvelleBiographieNational2110.pdf#page=67 "Raphaël Conil"], in ''Nouvelle Biographie Nationale'', vol. 5, Bruxelles: Académie Royale de Belgique, 2005, p.65-67. |
| − | * André, Delmer & Luc, Hance, [http://www2.academieroyale.be/academie/documents/CONILRaphaelARB_199228513.pdf | + | * André, Delmer & Luc, Hance, [http://www2.academieroyale.be/academie/documents/CONILRaphaelARB_199228513.pdf "Raphaël Conil"], in ''Annuaire Académie Royale de Belgique'', année 1992, Bruxelles: Académie Royale de Belgique, p.45-83. <br/> |
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Revision as of 13:55, 28 February 2011
Geologue, paléontologue et stratigraphe, né le 5 juillet 1930 à Brugelette et décédé à Hamme-Mille le 7 juillet 1990.
Biographie
Raphaël Conil est né le 5 juillet 1930 à Brugelette. Il s’intéresse aux sciences naturelles suite aux cours de l’abbé Albert Delcourt au collège d’Ath.
En 1954, il est licencié en géologie et en minéralogie à l’Université Catholique de Louvain. En 1957, il est proclamé docteur en géologie et en minéralogie de la même université. Son promoteur de thèse est Etienne Asselberghs et la même année, il soutient une thèse sur la stratigraphie du terrain dinantais
au nord du Bassin de Namur (région s'étendant de la Dendre à l'Orneau). La cartographie qui accompagne ce travail corrige sensiblement la carte géologique de la région d’exploitation de la pierre bleue, dite “petit granit”.[1]
De 1957 à 1960, il est candidat chercheur au FNRS.
En 1961, grâce à une bourse de l’OTAN, il effectue un stage en micropaléontologie au laboratoire de Maurice Lys à l’Institut Français du Pétrole.
En 1962, il est engagé comme directeur du laboratoire de paléontologie de la Société Pétrofina.[2]
En 1963, il est nommé chargé de cours associé à l’Université catholique de Louvain, en 1969, il devient professeur associé. En 1971, il est professeur et l’année suivant professeur ordinaire. Il enseigne la paléontologie (des invertébrés) et la micropaléontologie.[3] Il succès son promoteur Marius Lecompte et devient titulaire de la chaire de paléontologie.[4]
Il est professeur invité de micropaleontologie à l’Université de Liège. Il est également professeur invité à la State University of Brockport, dans l’état de New York.
Il fait une série de voyage d’études en France, Grande-Bretagne, Allemagne, Espagne, Norvège, Suède, Turquie, États-Unis, Mexique, Iran, Chine et Russie (entre autres en Sibérie).
Le 28 mars 1987, il devient correspondant de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique .[5]
Il est membre du Devonian-Carboniferous working Group de l'U.I.S.G., il préside la Commission pour la stratigraphie du Dinantien organisée par le Conseil géologique et par le Comité national des Sciences Géologiques.
Au FNRS, il fait partie d’un groupe de contact pour l’étude du carbonifère et est également vice-président de la Commission: Géologie-Géographie.[6]
En outre, il participe aux jurys de thèse de doctorat d'Etat dans les Facultés des Sciences des universités de Rennes, Dijon, Marseille, Bordeaux, Pau et Paris-Sud (1980-1989).
L'Académie royale de Belgique le désigne lauréat du Concours annuel en 1958 et lui décerne le Prix Adolphe Wetrems en 1965 et in 1990, il obtient à titre posthume, le Prix André Dumont de la Société géologique de Belgique.
Il décède le 7 juillet 1990 à Hamme-Mille
Travaux
Raphaël Conil écrit plus de 124 publications scientifiques. [7]
Il a été l’élève de Kaisin Felix (1907-1979), ce dernier est un des premiers à percevoir l’intérêt des études micropaléontologiques des calcaires dinantiens. Raphaël Conil poursuit cette recherche et en devient un des spécialistes mondiaux.[8]
Il voit l’importance de la micropaléontologie pour le résolution des problèmes de corrélations stratigraphiques et se lance dans ce nouveau domaine. Les conodontes et les foraminifères sont ses thèmes de prédilection dans ses premières recherches; il se spécialise dans le second domaine de recherche. Il met au point la méthode d’étude des microfossiles en roches indurées, jusqu’alors peu étudiées. A partir de 1964, il collabore avec Maurice Lys de l’institut français du pétrole. Ils distinguent plusieurs centaines d’espèces de microfossiles qu’ils publient dans le 23e volume des Mémoires de l'Institut géologique de Louvain. Ce travail devient un ouvrage de référence et est rapidement épuisé. En 1967, Raphaël Conil établit, en collaboration avec Henri Pirlet de l’Université de Liège, l’échelle stratigraphique du Dinantien de nos régions.
In 1975, les deux scientifiques présentent avec Eric Groessens une nouvelle charte stratigraphique du type Dinantien de la Belgique, largement utilisée à l’échelle internationale.[9]
Il rassemble avec Maurice Streel et Jos Bouckaert (1930-1999) une équipe de jeunes stratigraphes qui réétudient les coupes classiques du Paléozoïque belge. Ces travaux débouchèrent sur l’organisation d’un Symposium international sur les limites micro-paléontologiques de l’Esien au Viséen (Namur 1974).[10]
Publications
- La liste des publications est disponible dans André, Delmer & Luc, Hance, "Raphaël Conil", in, Annuaire Académie Royale de Belgique, année 1992, Bruxelles: Académie Royale de Belgique, p.62-83.
Bibliographie
- André, Delmer &Luc, Hance, "Raphaël Conil", in Nouvelle Biographie Nationale, vol. 5, Bruxelles: Académie Royale de Belgique, 2005, p.65-67.
- André, Delmer & Luc, Hance, "Raphaël Conil", in Annuaire Académie Royale de Belgique, année 1992, Bruxelles: Académie Royale de Belgique, p.45-83.
Notes
- ↑ Eric, Groessens & Marie-Claire, Groessens-Van Dyck,De aardwetenschappen, in Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000 sous la dir. De Robert Halleux, t. 2, Bruxelles, Dexia/La Renaissance du Livre, 2001, p.222.
- ↑ André, Delmer & Luc, Hance, "Raphaël Conil", in Annuaire de l’Académie Royale de Belgique, année 1992, Bruxelles: ARB, p.45-83.
- ↑ André, Delmer &Luc, Hance, "Raphaël Conil", in Nouvelle Biographie Nationale, vol. 5, Bruxelles: ARB, 2005, p.65-67.
- ↑ André, Delmer & Luc, Hance, "Raphaël Conil", in Annuaire de l’Académie Royale de Belgique, année 1992, Bruxelles: Académie Royale de Belgique, p.45-83.
- ↑ André, Delmer &Luc, Hance, "Raphaël Conil", in Nouvelle Biographie Nationale, vol. 5, Bruxelles: Académie Royale de Belgique, 2005, p.65-67.
- ↑ André, Delmer & Luc, Hance, "Raphaël Conil", in Annuaire Académie Royale de Belgique, année 1992, Bruxelles: Académie Royale de Belgique, p.45-83.
- ↑ André, Delmer &Luc, Hance, "Raphaël Conil", in Nouvelle Biographie Nationale, vol. 5, Bruxelles: Académie Royale de Belgique, 2005, p.65-67.
- ↑ Eric, Groessens & Marie-Claire, Groessens-Van Dyck,"De aardwetenschappen", in Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000 sous la dir. De Robert Halleux, t. 2, Bruxelles, Dexia/La Renaissance du Livre, 2001, p.220.
- ↑ Eric, Groessens & Marie-Claire, Groessens-Van Dyck,"De aardwetenschappen", in Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000 sous la dir. De Robert Halleux, t. 2, Bruxelles, Dexia/La Renaissance du Livre, 2001, p.222.
- ↑ Eric, Groessens & Marie-Claire, Groessens-Van Dyck,"De aardwetenschappen", in Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000 sous la dir. De Robert Halleux, t. 2, Bruxelles, Dexia/La Renaissance du Livre, 2001, p.234.
