Difference between revisions of "De Ley, Jozef (1924-1997)"
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Il découvre différents groupes de bactéries. Il s’intéresse à l’évolution des bactéries au fil du temps et la formation de combustibles grâce aux bactéries.<ref>"De Ley, Jozef", in ''De Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten en haar leden'', Bruxelles: Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten, 2010, p. 58-59.</ref> | Il découvre différents groupes de bactéries. Il s’intéresse à l’évolution des bactéries au fil du temps et la formation de combustibles grâce aux bactéries.<ref>"De Ley, Jozef", in ''De Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten en haar leden'', Bruxelles: Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten, 2010, p. 58-59.</ref> | ||
Sur la base de ces recherches, Jozef De Ley décrit différents groupes de bactéries dans le ''Bergey's Manual of Systematic Bacteriology'' (1984). Il rédige plusieurs chapitres du travail de recherche en bactériologie ''The Prokaryotes''. Le gène ''Deleya'' et l’espèce ''Sulfurospirillum deleyianum'' portent son nom.<br/> | Sur la base de ces recherches, Jozef De Ley décrit différents groupes de bactéries dans le ''Bergey's Manual of Systematic Bacteriology'' (1984). Il rédige plusieurs chapitres du travail de recherche en bactériologie ''The Prokaryotes''. Le gène ''Deleya'' et l’espèce ''Sulfurospirillum deleyianum'' portent son nom.<br/> | ||
− | Il reçoit différents prix pour ses recherches. Il est lauréat de la [[Fondation Universitaire]], du [[Prix J. B. Van Helmont]], du [[Prix Stas]] et en 1949, du Prix des alumni de la [[Fondation Universitaire]] pour les sciences biologiques. | + | Il reçoit différents prix pour ses recherches. Il est lauréat de la [[Fondation Universitaire]], du [[Prix J. B. Van Helmont]], du [[Prix Jean-Servais Stas|Prix Stas]] et en 1949, du Prix des alumni de la [[Fondation Universitaire]] pour les sciences biologiques. |
Il remporte le [[Prix Van Niel]] pour la période de 1990 à 1994. Il reçoit plusieurs distinctions à l’étranger : le Bergey Award (USA), la médaille d’honneur de l’Université d’Helsinki et la médaille Purkinje de l’Université de Brno. Il obtient le Bergey-award en 1985 pour son article sur ''The Prokaryotes''. <br/> | Il remporte le [[Prix Van Niel]] pour la période de 1990 à 1994. Il reçoit plusieurs distinctions à l’étranger : le Bergey Award (USA), la médaille d’honneur de l’Université d’Helsinki et la médaille Purkinje de l’Université de Brno. Il obtient le Bergey-award en 1985 pour son article sur ''The Prokaryotes''. <br/> | ||
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Bactériologue et chimiste né à Gand le 1er juillet 1924 et décédé dans la même ville le 16 novembre 1997.
Biographie
Jozef De Ley est né à Gand, le 1er juillet 1924. Il étudie la chimie à la Rijksuniversiteit van Gent. Il entame en parallèle une candidature en pharmacie. En 1944, il est candidat en chimie, en 1946, licencié et en 1949, il est proclamé docteur en chimie. En 1858, il obtient l’agrégation de l’enseignement supérieur.
Il commence sa carrière académique en 1946, date à laquelle il est nommé assistant à la chaire de chimie physiologique à la Veeartsenijschool (École vétérinaire) de Gand. De 1948 à 1958, il est chef de département et de 1958 à 1959 il est agrégé à la Faculté des sciences de la Rijksuniversiteit van Gent.
Il enseigne la microbiologie, dans un premier temps comme branche à option entre 1958 et 1959 et ensuite dans le cadre du cours de physiologie des plantes.
Il dispense également cette matière de 1969 à 1981 à la Katholieke Universiteit Leuven.
Jozef De Ley est professeur invité dans différentes universités: Davis en Californie (de septembre 1956 à février 1957), Urbana (en 1961), Natal (en 1966), Londres (en 1968) et Laval (en 1969). Il part en voyage d’études à Helsinki chez Virtanen, à Delft chez Kluyver, à Berkeley chez Doudoroff et à Pacific Grove chez Van Niel.[1]
En 1959, il fonde le laboratoire de microbiologie à la faculté des sciences de la RUG.[2]
Il accède à l’éméritat en 1989.
Le 12 octobre 1963, il devient membre correspondant de la Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten, membre effectif le 5 novembre 1975 et il est directeur de la Classe des sciences en 1979.
Il est également membre d’honneur de différentes organisations scientifiques internationales : de la Deutsche Gemeinschaft für Mikrobiologie und Hygiene, de la South-African Society of Microbiology et de la Société de microbiologie (Nancy).
Il est membre de la de New York Academy of Science, de l’American Chemical Society, de la Nederlandse Vereniging voor Microbiologie, de la Biochemical Society et de la Royal Society of Medecine.[3]
Il décède le 16 novembre 1997.
Travaux
Initialement les recherches effectuées au laboratoire de microbiologie concernent principalement la comparaison de différents aspects des métabolismes bactériens.
Jozef De Ley contribue à cette recherche dans son ouvrage Over de fermenten van stikstofarme Escherichia coli. [4]
Il élargit par la suite ses domaines de recherches. De 1946 à 1963, il étudie le métabolisme des glucides dans différentes sortes de bactéries au sein desquelles il découvre de nouveaux procédés métaboliques et d’importants métabolites intermédiaires.
Il étudie également l’évolution bactérienne et fait des études taxonomiques.
Il étudie le matériel génétique des cellules des bactéries, entre autres, l’importance de la taille du génome, les hybridations ADN-ADN et les hybridations ADN-ARNr.
Il découvre différents groupes de bactéries. Il s’intéresse à l’évolution des bactéries au fil du temps et la formation de combustibles grâce aux bactéries.[5]
Sur la base de ces recherches, Jozef De Ley décrit différents groupes de bactéries dans le Bergey's Manual of Systematic Bacteriology (1984). Il rédige plusieurs chapitres du travail de recherche en bactériologie The Prokaryotes. Le gène Deleya et l’espèce Sulfurospirillum deleyianum portent son nom.
Il reçoit différents prix pour ses recherches. Il est lauréat de la Fondation Universitaire, du Prix J. B. Van Helmont, du Prix Stas et en 1949, du Prix des alumni de la Fondation Universitaire pour les sciences biologiques.
Il remporte le Prix Van Niel pour la période de 1990 à 1994. Il reçoit plusieurs distinctions à l’étranger : le Bergey Award (USA), la médaille d’honneur de l’Université d’Helsinki et la médaille Purkinje de l’Université de Brno. Il obtient le Bergey-award en 1985 pour son article sur The Prokaryotes.
Publications
- Mémoire de licence: Bepaling der dissociatieconstante van enige organische vloeistoffen, 1946.
- Thèse de doctorat: Over de fermenten van stikstofarme Escherichia coli (1949).
- Thèse d’agrégation: Nieuwe aspecten van de oxidatieve stofwisseling van suikers in micro-organismen (1958).
- Liste des publications dans la catalogue de la bibliothèque de l’Université de Gand
Bibliographie
- Laboratory of Microbiology, consulté le 07/07/2010 à 15h.
- MATON, J., "In Memoriam J. De Ley", in Jaarboek 1998, Bruxelles: Koninklijke Vlaamse Academie van België, p. 37-40.
- KERSTERS, Karel Kersters, "In memoriam Jozef De Ley", in International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, t. 48, 1998, vol. 3, p. ix.
- "De Ley, Jozef", in: De Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten en haar leden, Bruxelles: Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten, 2010, p. 58-59.
Notes
- ↑ MATON, J., "In Memoriam J. De Ley", in Jaarboek 1998, Bruxelles: Koninklijke Vlaamse Academie van België, p. 37-40.
- ↑ KERSTERS, Karel Kersters, "In memoriam Jozef De Ley", in International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, t. 48, 1998, vol. 3, p. ix.
- ↑ "De Ley, Jozef", in: De Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten en haar leden, Bruxelles: Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten, 2010, p. 58-59.
- ↑ Laboratory of Microbiology, consulté le 07/07/2010 à 15h.
- ↑ "De Ley, Jozef", in De Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten en haar leden, Bruxelles: Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten, 2010, p. 58-59.