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Les bâtiments provisoires aménagés dans le cadre de l’exposition firent place à des versions plus durables. Pour le Grand Concours international des Sciences et de l’Industrie, fut entreprise la construction de la colonnade comme lien entre les deux grands halls de l’exposition de 1880 dont l’un abrita les collections de la Porte de Hal. Cette jonction entre les deux bâtiments eut pour point culminant une arcade monumentale désirée par Léopold II<ref>RANIERI, Liane, Léopold II urbaniste, Bruxelles, p. 123-140</ref>. Les collections empruntèrent dès lors le chemin de l’aile nord.  
 
Les bâtiments provisoires aménagés dans le cadre de l’exposition firent place à des versions plus durables. Pour le Grand Concours international des Sciences et de l’Industrie, fut entreprise la construction de la colonnade comme lien entre les deux grands halls de l’exposition de 1880 dont l’un abrita les collections de la Porte de Hal. Cette jonction entre les deux bâtiments eut pour point culminant une arcade monumentale désirée par Léopold II<ref>RANIERI, Liane, Léopold II urbaniste, Bruxelles, p. 123-140</ref>. Les collections empruntèrent dès lors le chemin de l’aile nord.  
  
Toutefois, on assista à un accroissement spectaculaire des collections dû à un mécénat encouragé par la politique d’Eugène van Overloop, successeur du Baron de Hauleville en 1898. Le musée adopta à ce moment le nom de Musées Royaux des Arts décoratifs et industriels<ref>DELTOUR-LEVIE, Claudine, "Historique des musées. 1889-1946", in ''Liber memorialis. 1835-1985'', Bruxelles, 1985, p. 31.</ref>.
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Toutefois, on assista à un accroissement spectaculaire des collections dû à un mécénat encouragé par la politique d’Eugène van Overloop, successeur du Baron de Haulleville en 1898. Le musée adopta à ce moment le nom de Musées Royaux des Arts décoratifs et industriels<ref>DELTOUR-LEVIE, Claudine, "Historique des musées. 1889-1946", in ''Liber memorialis. 1835-1985'', Bruxelles, 1985, p. 31.</ref>.
  
 
Les activités extra-muros du musée participèrent grandement à cette augmentation des témoins archéologiques. En effet, dès 1902 fut créé le [[service des fouilles de l’État]] qui fut rattaché à la section de la [[Belgique ancienne]].  
 
Les activités extra-muros du musée participèrent grandement à cette augmentation des témoins archéologiques. En effet, dès 1902 fut créé le [[service des fouilles de l’État]] qui fut rattaché à la section de la [[Belgique ancienne]].  

Revision as of 08:13, 19 March 2013

Avant 1835

L'histoire des Musées royaux d'Art et d'Histoire, ou plutôt des collections qui le constituent possèdent une longue histoire, et ce bien au-delà du bâtiment qui les abrite à l'heure actuelle. Les collections remontreraient au début du XVe siècle quand Antoine de Bourgogne aurait ouvert une salle dans le Palais du Caudenberg à Bruxelles. Cette salle porta le nom d' Arsenal dans un premier temps, puis d' Arsenal Royal dans un second et abrita les collections d'armes et d'armures. Ces dernières furent transférées dans une salle à l'étage des écuries du Palais, rue de l'Arsenal (à l'époque).

Après le don d'objet par Cortès à son retour du Mexique à Charles Quint en 1528, qui se retrouvèrent déposés à l'Arsenal, la collection s'agrandit avec l'Archiduc Albert et l'Infante Isabelle[1].

Le périple des collections les entraîna sous Joseph II à rejoindre la Chambre Héraldique mais furent en grande partie transférés vers Wurtzburg, ensuite à Ratisbonne (Bavière, Allemagne) et à Egra (Bohême, République Tchèque) avant de finir leur course dans les musées impériaux de Vienne. Les objets conservés furent abrités dans les greniers du palais de Nassau[2].

Musée royal d'Artillerie, d'Armures et d'Antiquités

L'arrêté royal du 8 août 1835 fut l'acte fondateur des futurs Musées royaux d'Art et d'Histoire tels que nous les connaissons aujourd'hui. En effet, la toute jeune patrie constituée voulait posséder ses propres collections. Il fut donc décidé de la création d'un Musée d'armes anciennes, d'armures, d'objets d'art et de numismatique dont la direction fut confiée au Comte Amédée de Beauffort (-1858). Les collections furent à ce moment installées au Rez-de-Chaussée du Palais des Industries. Après la création de la Bibliothèque Royale en 1837, les collections numismatiques du musée y furent dès lors transférées[3].

Dès sa création, le musée put compter sur de généreux mécènes qui permirent une augmentation considérable des collections autour du noyau d'objet de l'Arsenal et du cabinet d'armes et d'armures du Comte de Hompesch. Vinrent par conséquent s'adjoindre tant des antiquités péruviennes, des objets de Chine que de Polynésie. Le musée devint également, par une circulaire ministérielle, le lieu de dépôt des découvertes effectuées lors de fouilles ou de chantiers[4].

Face à cette augmentation exponentielle des acquisitions, les salles du Palais de l'Industrie commençaient à être à l’étroit. En 1842, la Porte de Hal, bâtiment du XIVe siècle, après de multiples vicissitudes et proposé à la destruction, fut dès lors achetée et rénovée par l'État afin d'y accueillir les collections. Elles y furent transférées au cours des années 1847-1848.

Par l'arrêté royal du 25 mars 1847, le musée prit à ce moment le nom de Musée royal d'Artillerie, d'Armures et d'Antiquités et d'Ethnologie. Le Comte Amédée de Beauffort pour le Musée des Armures, d'Antiquités et d'Ethnologie et le Major Donny, pour le Musée de l'Artillerie (dont les collections furent annexées dès 1837) furent nommés directeurs[5]. Toutefois, un conservateur fut nommé en la personne d'Antoine-Guillaume-Bernard Schayes, poste qu'il occupa jusqu'à sa mort en 1859. En 1854, ce dernier édita le premier catalogue des musées sous le titre de Catalogue et description du Musée royal d'Armures, d'Antiquités et d'Ethnologie. Il ne comprenait pas moins de 3000 entrées.

À Antoine-Guillaume-Bernard Schayes succéda Théodore Juste (1818-1888) comme conservateur, par la suite comme Directeur-Conservateur jusqu'à sa mort en 1888. Ce dernier publia un nouveau catalogue des collections, le Catalogue des collections composant le Musée royal d'Antiquités, d'Armures et d'Artillerie en 1864. Le nombre d'entrées par rapport fut démultiplié par rapport au catalogue de son prédécesseur. En effet, Théodore Juste mentionne que plus de 2650 pièces furent acquises par le musée pendant la dizaine d’années qui suivirent l’édition d’A.-G.-B. Schayes en 1954.

Cette soudaine augmentation du nombre d’entrées fut le résultat du legs ou de l’achat de la collection de Gustave Hagemans (1830-1908)[6] et de la collection du Marquis de Campana[7] par le Musée royal d’Antiquités. L’archéologie nationale fut également une des sources de l’augmentation considérable des entrées de pièces au musée.

Dès 1861, un crédit de 250000 f. fut alloué afin d’apporter de profondes modifications au bâtiment de la Porte de Hal. Toutefois, mais ce projet fut rejeté par la Commission des Monuments. Néanmoins, en 1871, les transformations de la chapelle de la Porte de Hal furent terminées. Ils permettraient d’y donner des cours d’Archéologie.

Face à cette arrivée massive d’objets archéologiques en provenance du territoire belge, il fut jugé bon de créer une galerie consacrée à cette « production nationale »

1874 constitua une date majeure dans l’histoire des Musées royaux d’art et d’histoire. En effet, ce fut à ce moment qu’Émile de Meester de Ravestein (1813-1889) céda sa collection au musée à condition que son nom y soit associé. Diplomate à Rome auprès du Saint-Siège et amateur d’art antique entre autres, il s’était constitué une collection remarquable qu’il avait installée dans une aile de son château à Malines[8].

Musées royaux des Arts décoratifs et industriels

Un an après la mort de Théodore Juste, en 1889, il fut décidé, sous la direction du Baron Prosper de Haulleville, du transfert des collections du musée de la Porte de Hal au Palais du Cinquantenaire qui faisait partie intégrante des anciens halls construits pour l’Exposition de 1880 commémorant les cinquante ans de la jeune nation belge. Cet emplacement, dénommé plateau de Linthout, formait une zone marécageuse composée d’étangs et de fondrières. Le musée adopta à ce moment le nom de Musées Royaux des Arts décoratifs et industriels[9]. Les collections d’antiquités y furent transférées, suivies en 1906, des collections ethnographiques.

Les bâtiments provisoires aménagés dans le cadre de l’exposition firent place à des versions plus durables. Pour le Grand Concours international des Sciences et de l’Industrie, fut entreprise la construction de la colonnade comme lien entre les deux grands halls de l’exposition de 1880 dont l’un abrita les collections de la Porte de Hal. Cette jonction entre les deux bâtiments eut pour point culminant une arcade monumentale désirée par Léopold II[10]. Les collections empruntèrent dès lors le chemin de l’aile nord.

Toutefois, on assista à un accroissement spectaculaire des collections dû à un mécénat encouragé par la politique d’Eugène van Overloop, successeur du Baron de Haulleville en 1898. Le musée adopta à ce moment le nom de Musées Royaux des Arts décoratifs et industriels[11].

Les activités extra-muros du musée participèrent grandement à cette augmentation des témoins archéologiques. En effet, dès 1902 fut créé le service des fouilles de l’État qui fut rattaché à la section de la Belgique ancienne.

Outre un organisme de fouille, les Musées Royaux des Arts décoratifs et industriels développèrent également leur pôle photographique, l’atelier des moulages qui gagna en autonomie et la bibliothèque[12] qui ne cessa de s’agrandirent.

Les travaux de l'arcade eurent pour effet de perturber l'organisation des salles des Musées Royaux des Arts décoratifs et industriels qui conduisit au réaménagement de certaines sections afin de préserver les collections des dommages potentiels[13]. D'une réflexion architecturale menée en 1872 par l'architecte G. Bordiau et relayée à sa mort par l'architecte Charles Girault qui en modifia le plan pour la transformer telle que nous la voyons actuellement, avec trois arcades au lieu d'une. Cette activité nécessita toutefois la destruction à la dynamite des deux pieds-droits par elle fut inaugurée en 1905[14].

La même année fut inauguré le Pavillon de l'Antiquité[15] qui sera relié en 1906 par un mur avec l'avenue des Nerviens. C'est plus précisément de ce côté que furent posées les bases de la future aile destinées à accueillir "les anciennes industries d'art et antiquités"[16].

Les Musées royaux du Cinquantenaire


L'apport croissant des nouvelles collections archéologiques commençaient à rendre obsolète la dénomination de "Musées royaux des Arts décoratifs et industriels". Elle devenait que le reflet d'une partie du musée. Dès lors, l'arrêté royal du 24 mai 1912, modifia cette dénomination en Musées royaux du Cinquantenaire[17].

À l’instar de la Belgique et de Bruxelles, les Musées royaux du Cinquantenaire n’échappèrent pas aux pertes humaines et matérielles pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918). En effet, dès le 20 août 1914, les troupes allemandes occupèrent les bâtiments des musées et plus particulièrement au grand hall du Palais du Cinquantenaire. Utilisés comme lieu de stockage pour les automobiles, les réserves d’essence constituaient un haut risque pour la sécurité des collections. Or, dès le commencement de la guerre, le musée fut placé sous la gouvernance du directeur du musée de Berlin, Otto von Falke, nommé inspecteur allemand des monuments belges. Toutefois, la gestion des musées resta aux mains d’Eugène van Overloop. Jean Capart en était alors le secrétaire. Par leur intervention auprès d’Otto von Falke, ils purent abriter certaines pièces fragiles dans les caves, les sections Égypte et Belgique ancienne, entre autres restèrent à leur place. Fermés dans un premier temps, les Musées du Cinquantenaire furent rapidement rouverts au public, et ce dès le mois de janvier 1915.

Si au final, les dégâts matériels étaient relativement peu conséquents à la sortie de la guerre, les Musées royaux devaient déplorer la perte de certains membres du personnel. Si on ne possède aucun chiffre exact à l'heure actuelle, il fut estimé qu'un tiers des personnes fut mobilisé par la Première Guerre mondiale. Dans les derniers jours de la guerre, en 1918, le conservateur de la section des antiquités grecques tomba[18].

Les Musées royaux d'art et d'histoire

En 1929, par arrêté royal, les Musées prirent le nom de Musées royaux d'Art et d'Histoire.

L'impact culturel des Musées Royaux attire de nombreuses sociétés savantes afin d'y tenir leur congrès ou réunion scientifiques. En 1923, la section orientale du Congrès international des Sciences historiques y donna ses séances. D'autres sociétés purent bénéficier du cadre scientifique qu'offraient les musées : la Société Royale de Géographie, l'Académie Royale d'Archéologie et la Société belge du Folklore. Enfin, les Semaines médicales tinrent leurs assises au sein du musée[19].

Parallèlement à l'évolution des collections, les travaux d'aménagements des bâtiments continuèrent de modifier les plans originaux. En effet, en 1930, la jonction entre l'avenue des Nervien et le Pavillon des Antiquités - la galerie Albert-Élisabeth - est inaugurée. Un an plus tard, la salle présentant la colonnade d'Apamée fut également ouverte.

Si la protection des collections fonctionna relativement bien pendant la Seconde Guerre mondiale, la sortie de la guerre fut marquée par un tragique accident. Le 19 février 1946, un incendie spectaculaire se déclara au sein d'une tour d'angle et ravagea un bâtiment provisoire. Toutefois, la plupart des collections et la bibliothèque de la Fondation Reine Élisabeth purent être préservées[20].

Publications

Suite aux événements de la Première Guerre mondiale, le Bulletin des Musées Royaux d'art et d'Histoire, régulièrement publié jusqu'en 1914. À la fin de la guerre, la situation financière catastrophique des musées ne permit pas une reprise immédiate de la publication. Il fallut attendre pas moins de onze ans pour voir un tome publié (1929).

Bibliographie

DELTOUR-LEVIE, Claudine, Historique des musées. 1889-1946, in Liber memorialis 1835-1985, Bruxelles, 1985.

JUSTE, Théodore, Catalogue des collections composant le Musée royal d'Antiquités, d'Armures et d'Artillerie, Bruxelles : Bruylant-Christophe, 1864.

Le Cinquantenaire. Chronique d'un parc. 1880-1980, Bruxelles,1980.

RUYSSINCK, Micheline, Historique des musées. 1946-1884, in Liber memorialis 1835-1985, Bruxelles, 1985, p. 57-69.

SARTI, Susanna, The Campana collection at the Royal Museum of Art and History, Bruxelles, 2012.

SCHAYES, Antoine-Guillaume-Bernard, Catalogue et description du Musée royal d'Armures, d'Antiquités et d'Ethnologie, Bruxelles, 1854.

SCHOTSMANS, Janine, Historique des musées. 1835-1885, in Liber memorialis 1835-1985, Bruxelles, 1985.

WARMENBOL, Eugène, Gustave Hagemans (1830-1908) et son cabinet d’amateur, in TSINGARIDA, Athéna et VERBANCK-PIERARD, Annie (éd), L’Antiquité au service de la Modernité ? La réception de l’Antiquité classique en Belgique au XIXe siècle, p. 223-258.

Notes

  1. SCHOTSMANS, Janine, "Historique des musées". 1835-1885, in Liber memorialis. 1835-1985, Bruxelles, 1985, p. 14-15
  2. SCHOTSMANS, Janine, "Historique des musées. 1835-1885", in Liber memorialis. 1835-1985, Bruxelles, 1985, p. 16
  3. SCHAYES, Antoine-Guillaume-Bernard, Catalogue et description du Musée royal d'Armures, d'Antiquités et d'Ethnologie, Bruxelles, 1854, p.III.
  4. SCHAYES, Antoine-Guillaume-Bernard, Catalogue et description du Musée royal d'Armures, d'Antiquités et d'Ethnologie, Bruxelles, 1854, p.III.
  5. SCHOTSMANS, Janine, Historique des musées. 1835-1885, in Liber memorialis 1835-1985, Bruxelles, 1985, p. 19.
  6. WARMENBOL, Eugène, Gustave Hagemans (1830-1908) et son cabinet d’amateur, in TSINGARIDA, Athéna et VERBANCK-PIERARD (éd), L’Antiquité au service de la Modernité ? La réception de l’Antiquité classique en Belgique au XIXe siècle, p. 230
  7. SARTI, Susanna, The Campana collection at the Royal Museum of Art and History, Bruxelles, 2012.
  8. van de WALLE, Baudouin, Émile de Meester de Ravestein in Liber memorialis 1835-1985, Bruxelles, 1985, p. 149-155.
  9. DELTOUR-LEVIE, Claudine, "Historique des musées". 1889-1946, in Liber memorialis. 1835-1985, Bruxelles, 1985, p. 31.
  10. RANIERI, Liane, Léopold II urbaniste, Bruxelles, p. 123-140
  11. DELTOUR-LEVIE, Claudine, "Historique des musées. 1889-1946", in Liber memorialis. 1835-1985, Bruxelles, 1985, p. 31.
  12. "Notre bibliothèque", in Bulletin des Musées royaux des Arts décoratifs et industriels, 1901, 2, p.9-12
  13. . À quelque chose malheur est bon, in Bulletin des Musées Royaux des Arts décoratifs et industriels, 1904, 9, p. 72.
  14. RANIERI, Liane, Léopold II urbaniste, Bruxelles, p. 132
  15. "Le Pavillon de l'Antiquité du Cinquantenaire", in Bulletin des Musées Royaux des Arts décoratifs et industriels, 1905, 10, p. 73-84.
  16. "Nos nouvelles installations", in Bulletin des Musées Royaux des Arts décoratifs et industriels, 1908, 4, p. 33-35.
  17. DELTOUR-LEVIE, Claudine, "Historique des musées. 1889-1946", in Liber memorialis 1835-1985, Bruxelles, 1985, p. 44.
  18. CAPART, Jean, "Nos musées pendant la guerre", in Bulletin des Musées royaux d'art et d'histoire, 1929 (1), p. 3-5
  19. Offices - Associations, in Bulletin des Musées Royaux d'Art et d'Histoire, 1929, 1, p. 35-37.
  20. RUYSSINCK, Micheline, Historique des musées. 1946-1884, in Liber memorialis 1835-1985, Bruxelles, 1985, p. 57-58.
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