Difference between revisions of "Thoreau, Jacques (1886-1973)"

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L'œuvre scientifique de Thoreau comporte plus de septante notes et publications. Elles  traitent essentiellement de la métallogénie, de la minéralogie et de la pétrographie<ref> LEPERSONNE, Jacques, [http://www2.academieroyale.be/academie/documents/THOREAUJacquesARB_19768631.pdf  "Jacques Thoreau"], in ''Annuaire de l'Académie royale de Belgique'', 1976, p. 55.</ref>. <br/>
 
L'œuvre scientifique de Thoreau comporte plus de septante notes et publications. Elles  traitent essentiellement de la métallogénie, de la minéralogie et de la pétrographie<ref> LEPERSONNE, Jacques, [http://www2.academieroyale.be/academie/documents/THOREAUJacquesARB_19768631.pdf  "Jacques Thoreau"], in ''Annuaire de l'Académie royale de Belgique'', 1976, p. 55.</ref>. <br/>
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Jacques Thoreau laissa derrière lui d'importantes contributions dans les domaines de la géologie appliquée et de la minéralogie. Ses essais sur la pétrographie et l'évolution des métamorphes du Précambrien du Congo sont renommés, mais il réalisa également de nombreuses études sur la minéralogie et les sciences du métal des gisements de cuivre et d'uranium du Katanga. Bien qu'il voyageait beaucoup, il suivait de près l'évolution des sciences cristallographiques et minéralogiques, qui connurent un fort développement essentiellement après la Seconde Guerre mondiale<ref> GROESSENS, Éric & GROESSENS-VAN DYCK, Marie-Claire,[http://www.dbnl.org/tekst/hall014gesc02_01/hall014gesc02_01_0043.php "De aardwetenschappen"], in {{Halleux 2}}, p. 220.</ref>. <br/>
 
Jacques Thoreau laissa derrière lui d'importantes contributions dans les domaines de la géologie appliquée et de la minéralogie. Ses essais sur la pétrographie et l'évolution des métamorphes du Précambrien du Congo sont renommés, mais il réalisa également de nombreuses études sur la minéralogie et les sciences du métal des gisements de cuivre et d'uranium du Katanga. Bien qu'il voyageait beaucoup, il suivait de près l'évolution des sciences cristallographiques et minéralogiques, qui connurent un fort développement essentiellement après la Seconde Guerre mondiale<ref> GROESSENS, Éric & GROESSENS-VAN DYCK, Marie-Claire,[http://www.dbnl.org/tekst/hall014gesc02_01/hall014gesc02_01_0043.php "De aardwetenschappen"], in {{Halleux 2}}, p. 220.</ref>. <br/>
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Un minéral fut nommé à son nom [http://www.mindat.org/min-3943.html Thoreaulite]. Ce dernier fut décrit par [[Buttgenbach, Henri Jean François (1874-1964)|Henri Jean François Buttgenbach]].
 
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Minéralogiste, professeur à l’Université catholique de Louvain né à Ixelles, le 27 septembre 1886 et décédé à Kessel-Lo, le 11 janvier 1973.

Biographie

Jacques Thoreau est né à Ixelles le 27 septembre 1886. Après ses humanités effectuées au Sint-Kan Berchmans College, il suivit pendant les cours de sciences au Collège Saint-Michel. En 1904, il s'inscrit à l'Université de Louvain afin de poursuivre les cours d'ingénieur dont il fut diplômé en 1909. L'année suivante, il obtint une bourse de voyage et suivit les cours de l'École des Mines de Claustal et de Freiberg. Pendant cette période, il eut l'occasion de visiter différentes exploitations minières en Autriche en Allemagne. Après, il se rendit à Paris où il suivit les leçons dispensées par Louis De launay et Alfred Lacroix.

À son retour à l'Université de Louvain en 1912, il fut nommé professeur associé, fonda le cours de géologie appliquée et enseigna la métallogénie[1]. La même année, il effectua un voyage de recherches en Espagne. Il visita les mines de tungstène à Extremadura et les mines de plomb en dans les Pyrénées espagnoles[2].

Le 14 octobre 1913, il épousa Dominique Lebbe.

Après l'invasion allemande, il s'enfuit avec sa famille en Angleterre pour s'établir à Oxford. En 1916, à la demande du gouvernement belge, il embarqua au Havre pour se rendre en Espagne afin de réaliser l'analyse des ressources minérales disponibles. Le 2 août 1917, il partit à Mexico afin de mener des prospections, nécessaires à l'effort de guerre belge.

À son retour à Louvain en 1920, il reprit ses fonctions à l'Université de Louvain où il enseigna la cristallographie, la minéralogie et la pétrographie[3].

Il entreprit la même année un voyage de prospection en Égypte où il réalisa une analyse du pétrole présent sur place. En 1921, il visita les mines d'or de Bolivie et de Colombie, en 1928 celles du Suriname. Un an plus tard, en 1929, il effectua son premier voyage de recherche au Congo Belge.

Le 4 janvier 1930, son épouse décéda lors de la naissance de leur douzième enfant.

Pendant presque vingt ans, de 1934 à 1952, il entreprit des voyages de prospection en Espagne, en Yougoslavie, au Congo Belge, au Katanga, au Ruanda-Urundi, en Amérique du Nord, en Écosse, en Norvège, en Iran, en Suède et en Afrique du Nord. Il en rapporta des minéraux et des roches qui furent inclues dans les collections de l'Institut géologique de l'Université de Louvain[4].

En 1956, il fut admis à la pension.

Il est nommé en 1948 membre correspondant de l'Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique puis effectif en 1954. En 1952, il devint membre associé, ensuite effectif en 1965, de l'Académie des Sciences coloniales.

En 1957, Jacques Thoreau fut honoré du titre de Commandeur de l'Ordre d Saint-Sylvestre, en 1954, Grand Officier de l'Ordre de Léopold et en 1956, Chevalier de l'Ordre Royal du Lion.

Jacques Thoreau décéda à Kessel-Lo le 11 janvier 1973[5].

Travaux

L'œuvre scientifique de Thoreau comporte plus de septante notes et publications. Elles traitent essentiellement de la métallogénie, de la minéralogie et de la pétrographie[6].

Jacques Thoreau laissa derrière lui d'importantes contributions dans les domaines de la géologie appliquée et de la minéralogie. Ses essais sur la pétrographie et l'évolution des métamorphes du Précambrien du Congo sont renommés, mais il réalisa également de nombreuses études sur la minéralogie et les sciences du métal des gisements de cuivre et d'uranium du Katanga. Bien qu'il voyageait beaucoup, il suivait de près l'évolution des sciences cristallographiques et minéralogiques, qui connurent un fort développement essentiellement après la Seconde Guerre mondiale[7].

Un minéral fut nommé à son nom Thoreaulite. Ce dernier fut décrit par Henri Jean François Buttgenbach.

Publications

  • Liste des publications dans : LEPERSONNE, Jacques, "Jacques Thoreau", in Annuaire de l'Académie Royale de Belgique, 1976, p. 58-66.

Bibliographie

  • DELMER, André, "Jacques Thoreau", in Nouvelle Biographie Nationale, t. 9, p. 343-344.
  • LEPERSONNE, Jacques, "Jacques Thoreau", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1976, p. 51-58.
  • GROESSENS, Éric, GROESSENS-VAN DYCK, Marie-Claire, "Les sciences de la terre", in Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000 sous la dir. De Robert Halleux, t. 2, Bruxelles, Dexia/La Renaissance du Livre, 2001, p. 220. (Seule la version de l’article néerlandaise est disponible en ligne).

Notes

  1. DELMER, André, "Jacques Thoreau", in Nouvelle Biographie Nationale, 2005, 9, p. 343.
  2. LEPERSONNE, Jacques, "Jacques Thoreau", in Annuaire de l'Académie royale de Belgique, 1976, p. 52.
  3. DELMER, André, "Jacques Thoreau", in Nouvelle Biographie Nationale, 2005, 9, p. 344.
  4. LEPERSONNE, Jacques, "Jacques Thoreau", in Annuaire de l'Académie royale de Belgique, 1976, p. 54.
  5. DELMER, André, "Jacques Thoreau", in Nouvelle Biographie Nationale, 2005, 9, p. 344.
  6. LEPERSONNE, Jacques, "Jacques Thoreau", in Annuaire de l'Académie royale de Belgique, 1976, p. 55.
  7. GROESSENS, Éric & GROESSENS-VAN DYCK, Marie-Claire,"De aardwetenschappen", in Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000 sous la dir. De Robert Halleux, t. 2, Bruxelles, Dexia/La Renaissance du Livre, 2001, p. 220.