Difference between revisions of "Lévy, Aaron (1794-1841)"

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Il est nommé membre de l'[[Académie royale des sciences des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique - Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten|Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles]], le 3 avril 1830. <ref>[[Quetelet, Lambert-Adolphe-Jacques (1796-1874)|QUETELET, Lambert-Adolphe-Jacques]], “Notice sur Aaron Lévy”, in ''Annuaire de l’Académie royale de Bruxelles'', Bruxelles: M. Hayez, 1844, p. 140.</ref><br/>
 
Il est nommé membre de l'[[Académie royale des sciences des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique - Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten|Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles]], le 3 avril 1830. <ref>[[Quetelet, Lambert-Adolphe-Jacques (1796-1874)|QUETELET, Lambert-Adolphe-Jacques]], “Notice sur Aaron Lévy”, in ''Annuaire de l’Académie royale de Bruxelles'', Bruxelles: M. Hayez, 1844, p. 140.</ref><br/>
  
Après la révolution le Gouvernement provisoire le nomme professeur ordinaire. Lévy, échaudé par les troubles politiques, retourne cependant à Paris. Il devient maître de conférence à l’École normale, professeur de mathématiques au Collège royal de Charlemagne et répétiteur de plusieurs cours supérieurs. Charles Rogier (1800-1885), ministre belge de l’intérieur souhaite nommer Lévy comme directeur du [[Musée de Bruxelles]] suite à un changement de ministère; cela se révèle impossible.<br/>
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Après la révolution le Gouvernement provisoire le nomme professeur ordinaire. Lévy, échaudé par les troubles politiques, retourne cependant à Paris. Il devient maître de conférence à l’École normale, professeur de mathématiques au Collège royal de Charlemagne et répétiteur de plusieurs cours supérieurs. Charles Rogier (1800-1885), ministre belge de l’intérieur souhaite nommer Lévy comme directeur du [[Institut royal des sciences naturelles de Belgique - Koninklijk Belgisch instituut voor natuurwetenschappen|Musée des sciences naturelles de Bruxelles]] suite à un changement de ministère; cela se révèle impossible.<br/>
  
 
Il décède en 1841. <ref>[http://books.google.be/books?id=Vu88eBonnNAC&hl=fr&pg=PA643#v=onepage&q&f=false “Lévy (Aaron)“], in [[Le Roy, Mathieu François Alphonse (1822-1896)|LE ROY, Alphonse]], ''Liber mémorialis, l’université de Liége depuis sa fondation'', Liège: imprimerie de J.-G. Carmanne, 1869, col. 428.</ref><br/>
 
Il décède en 1841. <ref>[http://books.google.be/books?id=Vu88eBonnNAC&hl=fr&pg=PA643#v=onepage&q&f=false “Lévy (Aaron)“], in [[Le Roy, Mathieu François Alphonse (1822-1896)|LE ROY, Alphonse]], ''Liber mémorialis, l’université de Liége depuis sa fondation'', Liège: imprimerie de J.-G. Carmanne, 1869, col. 428.</ref><br/>

Revision as of 13:12, 9 August 2013

Minéralogiste et professeur né en 1794 à Paris et décédé le 26 juin 1841 dans la même ville.

Biographie

Aaron Lévy est né à Paris en 1794. Il entre en 1812 à l’École normale et deux ans plus tard il devient répétiteur dans l’établissement. Lors de la Restauration, il doit, à cause de ses origines juives, cesser ses activités. [1] Il est alors envoyé comme professeur au Collège royal de l’île Bourbon (actuellement l’île de la Réunion). Il embarque à Rochefort, mais suite à une tempête, il s’échoue en Angleterre. [2] Il reste dans le pays et entre en contact avec de nombreux savants tels que William Hyde Wollaston (1766-1828) et David Brewster (1781-1868). Il prend part à la rédaction de l’Encyclopédie anglaise et rédige le catalogue raisonné d’un cabinet de minéralogie qui paraît en 1837. En 1822, il épouse Harriet Drewet, originaire d’une famille de fermiers du Yorkshire.

En 1828, Lévy est appelé par Auguste Baron (1794-1862) comme directeur d’un pensionnat qu’il venait de créer à Bruxelles. [3] Lévy n’entre jamais en fonction, empêché, à nouveau, par ses origines juives.

Il est nommé par le Gouvernement des Pays-Bas comme lecteur à la Faculté des sciences de l’Université de Liège. Il commence au mois d’octobre 1828 et enseigne la mécanique analytique, la mécanique céleste, l’astronomie physique, la minéralogie, la cristallographie et la géologie. Il dispense également le cours de physique populaire à l’École industrielle. [4]

Il est nommé membre de l'Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles, le 3 avril 1830. [5]

Après la révolution le Gouvernement provisoire le nomme professeur ordinaire. Lévy, échaudé par les troubles politiques, retourne cependant à Paris. Il devient maître de conférence à l’École normale, professeur de mathématiques au Collège royal de Charlemagne et répétiteur de plusieurs cours supérieurs. Charles Rogier (1800-1885), ministre belge de l’intérieur souhaite nommer Lévy comme directeur du Musée des sciences naturelles de Bruxelles suite à un changement de ministère; cela se révèle impossible.

Il décède en 1841. [6]

Travaux

Lévy participe à la rédaction de l’Encyclopédie anglaise ainsi qu’au catalogue décrivant la collection minéralogique de la collection Turner.
Bien que fort occupé par ses activités d’enseignant, il insère plusieurs notices dans la Correspondance mathématique et physique de Bruxelles.

Publications


Bibliographie


Notes

  1. Jump up QUETELET, Lambert-Adolphe-Jacques, “Notice sur Aaron Lévy”, in Annuaire de l’Académie royale de Bruxelles, Bruxelles: M. Hayez, 1844, p. 138.
  2. Jump up “Lévy (Aaron)“, in LE ROY, Alphonse, Liber mémorialis, l’université de Liége depuis sa fondation, Liège: imprimerie de J.-G. Carmanne, 1869, col. 425.
  3. Jump up “Lévy (Aaron)“, in LE ROY, Alphonse, Liber mémorialis, l’université de Liége depuis sa fondation, Liège: imprimerie de J.-G. Carmanne, 1869, col. 426.
  4. Jump up “Lévy (Aaron)“, in LE ROY, Alphonse, Liber mémorialis, l’université de Liége depuis sa fondation, Liège: imprimerie de J.-G. Carmanne, 1869, col. 427.
  5. Jump up QUETELET, Lambert-Adolphe-Jacques, “Notice sur Aaron Lévy”, in Annuaire de l’Académie royale de Bruxelles, Bruxelles: M. Hayez, 1844, p. 140.
  6. Jump up “Lévy (Aaron)“, in LE ROY, Alphonse, Liber mémorialis, l’université de Liége depuis sa fondation, Liège: imprimerie de J.-G. Carmanne, 1869, col. 428.