Difference between revisions of "Société belge de Photogrammétrie, Télédétection et Cartographie - Belgische Vereniging voor Fotogrammetrie, teledetectie en Kartografie"
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− | Comme le rappelle L. Van Oost en 1934, « la Belgique ne s’est engagée effectivement dans la voie nouvelle offerte à la topographie par la photogrammétrie qu’à partir de l’année 1930 »<ref>L. VAN OOST, « Le Congrès International de photogrammétrie (Belgique) », ''Bulletin de la Société Belge de Photogrammétrie'', 1934, p. 39.</ref>. C’est en effet en 1930 qu’un laboratoire (SABEPA ou Société anonyme belge d’Exploitation de la Photographie aérienne) est constitué pour faire face aux exigences « de tous les services officiels et privés » ; le premier avion utilisé est un Handley-Page bi-moteur qui avait servi auparavant pour transporter des passagers, et dans le plancher duquel des ouvertures ont été aménagées<ref>''Ibidem'', p. 17 et 39-40.</ref>. C’est dans ce contexte que la Société belge de photogrammétrie est fondée le 20 janvier 1931 par J. Maury, L. Van Oost et F. Cattelain. Le 23 mai 1931, ses statuts paraissent au Moniteur. Son but est de « grouper les personnes, administrations publiques, autorités et entreprises qui s’intéressent à la photogrammétrie et à ses applications économiques et techniques » <ref>A. VERDIN, « Le mot du président… », ''Bulletin Trimestriel de la Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection'', 143, 1981 (Bulletin spécial), p. 5.</ref>. Jusqu’en 1967, la Société fut accueillie dans des locaux mis à disposition par la Fondation universitaire<ref>P.-L. BAETSLE, « Historique de la Société belge de Photogrammétrie », ''Bulletin Trimestriel de la Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection'', 143, 1981 (Bulletin spécial), p. 25-26.</ref>. <br/> | + | [[file:Handley.jpg|thumb|Handley-Page bi-moteur,avec Michel Sélezneff posant à droite de l’appareil (1930-31?).Source: documentation privé Michel Sélezneff.|250px]]Comme le rappelle L. Van Oost en 1934, « la Belgique ne s’est engagée effectivement dans la voie nouvelle offerte à la topographie par la photogrammétrie qu’à partir de l’année 1930 »<ref>L. VAN OOST, « Le Congrès International de photogrammétrie (Belgique) », ''Bulletin de la Société Belge de Photogrammétrie'', 1934, p. 39.</ref>. C’est en effet en 1930 qu’un laboratoire (SABEPA ou Société anonyme belge d’Exploitation de la Photographie aérienne) est constitué pour faire face aux exigences « de tous les services officiels et privés » ; le premier avion utilisé est un Handley-Page bi-moteur qui avait servi auparavant pour transporter des passagers, et dans le plancher duquel des ouvertures ont été aménagées<ref>''Ibidem'', p. 17 et 39-40.</ref>. C’est dans ce contexte que la Société belge de photogrammétrie est fondée le 20 janvier 1931 par J. Maury, L. Van Oost et F. Cattelain. Le 23 mai 1931, ses statuts paraissent au Moniteur. Son but est de « grouper les personnes, administrations publiques, autorités et entreprises qui s’intéressent à la photogrammétrie et à ses applications économiques et techniques » <ref>A. VERDIN, « Le mot du président… », ''Bulletin Trimestriel de la Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection'', 143, 1981 (Bulletin spécial), p. 5.</ref>. Jusqu’en 1967, la Société fut accueillie dans des locaux mis à disposition par la Fondation universitaire<ref>P.-L. BAETSLE, « Historique de la Société belge de Photogrammétrie », ''Bulletin Trimestriel de la Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection'', 143, 1981 (Bulletin spécial), p. 25-26.</ref>. <br/> |
− | Sur le plan international, la Société participe aux congrès de la Société internationale de Photogrammétrie, y organisant à plusieurs reprises une exposition de documents.<ref> P.-L. BAETSLE, « Historique de la Société belge de Photogrammétrie », p. 26-27.</ref>.<br/> | + | [[file:brochure SAPEBA.jpg|250px|source: documentation privé Michel Sélezneff.]]Sur le plan international, la Société participe aux congrès de la Société internationale de Photogrammétrie, y organisant à plusieurs reprises une exposition de documents.<ref> P.-L. BAETSLE, « Historique de la Société belge de Photogrammétrie », p. 26-27.</ref>.<br/> |
En 1981, à l’occasion de son cinquantième anniversaire, la Société tient une séance solennelle à l’Ecole Royale Militaire, accompagnée d’une exposition.<ref>O. ITTERBEEK, « Chronique d’un jubilé. Ce jour là… », ''Bulletin trimestriel de la Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection'', 144, 1981, p. 3-5.</ref>. Cette même année, lors de l’assemblée du 6 février, suivant l’exemple de la Société Internationale de Photogrammétrie et de Télédétection, elle décide également de modifier son intitulé, et prend le nom de Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection<ref>A. VERDIN, "A propos d'un changement de dénomination de la Société", ''Ibidem'', 141-142, 1981, p. 4.</ref>.Une nouvelle modification de dénomination intervient en 1985, la Société s'intitulant désormais Société belge de Photogrammétrie, Télédétection et Cartographie<ref>A. VERDIN, "Communication du Président", ''Bulletin Trimestriel de la Société Belge de Photogrammétrie – Télédétection et Cartographie'', 157-158, 1985, p. 4.</ref>. <br/> | En 1981, à l’occasion de son cinquantième anniversaire, la Société tient une séance solennelle à l’Ecole Royale Militaire, accompagnée d’une exposition.<ref>O. ITTERBEEK, « Chronique d’un jubilé. Ce jour là… », ''Bulletin trimestriel de la Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection'', 144, 1981, p. 3-5.</ref>. Cette même année, lors de l’assemblée du 6 février, suivant l’exemple de la Société Internationale de Photogrammétrie et de Télédétection, elle décide également de modifier son intitulé, et prend le nom de Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection<ref>A. VERDIN, "A propos d'un changement de dénomination de la Société", ''Ibidem'', 141-142, 1981, p. 4.</ref>.Une nouvelle modification de dénomination intervient en 1985, la Société s'intitulant désormais Société belge de Photogrammétrie, Télédétection et Cartographie<ref>A. VERDIN, "Communication du Président", ''Bulletin Trimestriel de la Société Belge de Photogrammétrie – Télédétection et Cartographie'', 157-158, 1985, p. 4.</ref>. <br/> | ||
===Membres fondateurs=== | ===Membres fondateurs=== | ||
− | + | [[file:membres Sapeba.jpg|thumb|Membres Sapeba. Photo prise vers 1936 dans l’entrée cochère de la SABEPA av. Huart Hamoir. Source: documentation privé Michel Sélezneff.|250px]] | |
Les trois fondateurs de la Société sont : | Les trois fondateurs de la Société sont : | ||
*J. Maury | *J. Maury |
Revision as of 08:50, 9 September 2014
1985-? | Société belge de Photogrammétrie, Télédétection et Cartographie - Belgische Vereniging voor Fotogrammetrie, Teledetectie en Kartografie |
1981-1985 | Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection - Belgische Vereniging voor Fotogrammetrie en Teledetectie |
1931-1981 | Société belge de Photogrammétrie - Belgische Vereniging voor Fotogrammetrie |
Contents
Historique
Comme le rappelle L. Van Oost en 1934, « la Belgique ne s’est engagée effectivement dans la voie nouvelle offerte à la topographie par la photogrammétrie qu’à partir de l’année 1930 »[1]. C’est en effet en 1930 qu’un laboratoire (SABEPA ou Société anonyme belge d’Exploitation de la Photographie aérienne) est constitué pour faire face aux exigences « de tous les services officiels et privés » ; le premier avion utilisé est un Handley-Page bi-moteur qui avait servi auparavant pour transporter des passagers, et dans le plancher duquel des ouvertures ont été aménagées[2]. C’est dans ce contexte que la Société belge de photogrammétrie est fondée le 20 janvier 1931 par J. Maury, L. Van Oost et F. Cattelain. Le 23 mai 1931, ses statuts paraissent au Moniteur. Son but est de « grouper les personnes, administrations publiques, autorités et entreprises qui s’intéressent à la photogrammétrie et à ses applications économiques et techniques » [3]. Jusqu’en 1967, la Société fut accueillie dans des locaux mis à disposition par la Fondation universitaire[4].source: documentation privé Michel Sélezneff.Sur le plan international, la Société participe aux congrès de la Société internationale de Photogrammétrie, y organisant à plusieurs reprises une exposition de documents.[5].
En 1981, à l’occasion de son cinquantième anniversaire, la Société tient une séance solennelle à l’Ecole Royale Militaire, accompagnée d’une exposition.[6]. Cette même année, lors de l’assemblée du 6 février, suivant l’exemple de la Société Internationale de Photogrammétrie et de Télédétection, elle décide également de modifier son intitulé, et prend le nom de Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection[7].Une nouvelle modification de dénomination intervient en 1985, la Société s'intitulant désormais Société belge de Photogrammétrie, Télédétection et Cartographie[8].
Membres fondateurs
Les trois fondateurs de la Société sont :
- J. Maury
- L. Van Oost
- F. Cattelain
En outre, en 1934, les membres sont les suivants :
- Membres honoraires : E. Dolezal (Ecole Technique Supérieure de Vienne) ; S. Finsterwalder (Ecole Technique de Munich) ; le Général Perrier (Président de la Société internationale de Photogrammétrie) ; C.F. Baeschlin (Ecole Polytechnique de Zurich).
- Membres protecteurs : N. Arnold (Adm. Général honoraire des Colonies) et A. Marchal (Ingénieur, Conseiller à la Société générale de Belgique).
Le Conseil est composé des personnes suivantes:
- Président : J. Maury (président de la Société de 1931 à 1946)
- Vice-président : L. Van Oost (vice-président de 1931 à 1947)
- Administrateurs : G. Coutrez, M. Dehalu, V. Douette et A. Goderniaux
- Secrétaire : F. Cattelain (secrétaire de 1931 à 1954)
- Trésorier : P. Brabant
Organisation
Les statuts initiaux prévoient un conseil d’administration composé d’un président, d’un vice-président (deux à partir de 1976), d’un secrétaire et de six membres au plus (huit membres au plus à partir de 1976). La Société tient des séances mensuelles.[9].
Siège
1934 : 54, av. Huart-Hamoir, Bruxelles.
Publications
Le premier bulletin de la société paraît en 1931. Sa périodicité est variable dans les toutes premières années. Il devient annuel, puis trimestriel à partir de 1949 (dans les faits, en 1970, il devient semestriel et porte un double numéro)[10]. Cote KBR (à partir de 1934) : B 10.767 puis BD 10.767
Bibliographie
« Historique sommaire de la Société belge de Photogrammétrie », Archives Internationales de Photogrammétrie. Actes du 7e Congrès international de Photogrammétrie, Washington, septembre 1952, t. XI, 3e fasc., 1954, p. 601-602. Cote KBR : R 33692.
P.-L. BAETSLE, « Historique de la Société belge de Photogrammétrie », Bulletin Trimestriel de la Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection, 143, 1981 (Bulletin spécial), p. 21-32.
Notes
- ↑ L. VAN OOST, « Le Congrès International de photogrammétrie (Belgique) », Bulletin de la Société Belge de Photogrammétrie, 1934, p. 39.
- ↑ Ibidem, p. 17 et 39-40.
- ↑ A. VERDIN, « Le mot du président… », Bulletin Trimestriel de la Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection, 143, 1981 (Bulletin spécial), p. 5.
- ↑ P.-L. BAETSLE, « Historique de la Société belge de Photogrammétrie », Bulletin Trimestriel de la Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection, 143, 1981 (Bulletin spécial), p. 25-26.
- ↑ P.-L. BAETSLE, « Historique de la Société belge de Photogrammétrie », p. 26-27.
- ↑ O. ITTERBEEK, « Chronique d’un jubilé. Ce jour là… », Bulletin trimestriel de la Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection, 144, 1981, p. 3-5.
- ↑ A. VERDIN, "A propos d'un changement de dénomination de la Société", Ibidem, 141-142, 1981, p. 4.
- ↑ A. VERDIN, "Communication du Président", Bulletin Trimestriel de la Société Belge de Photogrammétrie – Télédétection et Cartographie, 157-158, 1985, p. 4.
- ↑ P.-L. BAETSLE, « Historique de la Société belge de Photogrammétrie », Bulletin Trimestriel de la Société belge de Photogrammétrie et de Télédétection, 143, 1981 (Bulletin spécial), p. 23-25, retrace l’évolution de l’occupation de ces différents postes.
- ↑ P.-L. BAETSLE, « Historique de la Société belge de Photogrammétrie », p. 27-28.