Difference between revisions of "Association Égyptologique Reine Élisabeth"

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Historique

L'Association Égyptologique Reine Élisabeth fut créée en 1923 par Jean Capart à son retour d'égypte. La Reine Élisabeth lors de l'ouverture de la tombe de Toutankhamon, en réponse à la question de lui offrir un souvenir de son voyage, elle suggéra la création d'un fonds afin d'augmenter la bibliothèque égyptologique^[1].

Organisation

L'Association Égyptologique Reine Élisabeth s'articule autour d'un conseil d'administration et de trois types de membres (protecteur, effectif et adhérent). Selon ses statuts, Elle a pour objectifs de

• développer en Belgique les études consacrées à l'Egypte ancienne ;
• de favoriser le développement des études égyptologiques ;
• de se préoccuper de l'enrichissement de la bibliothèque du musée ;
• de former des archives photographiques sur l'égypte ancienne ;
• de participer éventuellement aux fouilles dans la Vallée du Nil ;
• d'accorder des subsides de voyage ;
• d'organiser des conférences de des expositions ;
• d'éditer des ouvrages^[2].

On peut considérer à l'heure actuelle que toutes les missions que s'était fixée la Fondation furent concrétisées. En effet, la bibliothèque qu'elle a constitué est reconnue comme l'une des meilleures au monde. De plus, de nombreuses fouilles furent dirigées à El-Kab.

Membres fondateurs

Lors de sa création, le conseil d'administration de l'Assocition Égyptologique Reine Élisabeth avait pour président Henri Naus ; pour directeur Jean Capart, pour membre Léon Rolin, A. Stoclet, F. van den Bosch, Eugène van Overloop et M. van Regemorter (trésorier pour l'Égypte) ; pour secrétaire Marcelle Werbrouck et pour trésorière (pour la Belgique) Marie Paul^[3]. Notons que pendant les deux premières années de l'Association, le secrétariat et la trésorerie furent en charge d'une seul personne, Mlle Marie Paul. Elle fut remplacée au secrétariat par Marcelle Werbrouck^[4]. Les membres protecteurs, au nombre de soixante-deux, étaient aussi bien composé de personnes ou de sociétés belges ou étrangères. Ils étaient respectivement : Alderson Allen & Co, Aly Hassan Rached & frères, Banque Belge pour l'Étranger, Mme Marcelle Baud, M. Faltas Girgis Behman, Mme Georges Blumenthal, Boghos Pacha Nubar, Boulos Pacha Hanna, M. Ludlow S. Bull, Cairo Electric Railways & Héliopolis Oases Company, Caisse Hypothécaire d'Égypte, C. R. B. Educational Foundation, Compagnie agricol du Nil, Compagnie du Canal de Suez, Crédit Foncier d'Orient, M. A. Dauge, Egytian Hotels Le Caire, M. Elias D. Bichara, M. le Baron Edouard Empain, Mme Isabella Errera, S. E. Mahmoud Fakhry Pacha, Fogg Art Museum (Harvard University), Mlle D. Goldschmidt, Hassan Aly Khamis & Fils, M. Emile Jacobs, M. Gérard B. Lambert, M. Maurice Lippens, Emir S. S. Lotfallah, M. Mahmoud Hab el Roman, MM. Johnston Mali, Mansour et Lagnado, Menahem Galanté, G. Merzbach, Charles Michiels, Mlle Mogensen, M. Robert Mond, Mosseri Curiel & Co, M. J.-E. Nacamuli, National Bank of Egypt, M. Maurice Philippson, M. S. Petsaly, M. H. Plesch, Mme Raeymachers, Savon & Co, Société Agricole Kafr el Dawar, Société anonyme Ciments d'Egypte, Société d'Avances commerciales, Société Egyptienne d'Irrigation, Société des Grands Hôtels d'Egypte, Société des Sucreries et Raffineries d'Egypte, Société des Tramway du Caire, Mme Speleers, Sulzer Frères, M. Tewfik Andraos Bichara, Upper Egypt Hotel Co, MM. Baudouin van de Walle, A. Veillon, E. Vercamer, M. Vescia, Andraos Bichara Yassa. À cela venait s'adjoindre quarane-quatre membres effectifs et un nombre similaire de membres adhérents.^[5]

Publications

L'Association Égyptologique Reine Élisabeth édite depuis le 1er décembre 1925 la Chronique d'Égypte. Cette revue avait pour objectif premier d'être un lien le reflet de la vie de l'Association auprès de ses membres.
Outre la Chronique d'Égypte, cette l'association soutient de nombreuses publications scientifiques relatives à l'Égypte. De plus elle édite plusieurs collections. Parmi ces dernières, peuvent être mentionnées la collection Bibliotheca Aegyptiaca (recueils de textes hiéroglyphiques) qui comprend à l'heure actuelle dix-neuf titres ou les Monumenta Aegyptiaca avec treize titres^[6].

Siège

L'Association Égyptologique Reine Élisabeth est hébergée par les Musées royaux d'Art et d'Histoire au Parc du Cinquantenaire.

Bibliographie

• CAPART, Jean, "Rapport du directeur à l'assemblée générale", in Chronique d' Égypte", 1925, 1, p. 1-25.

• MEKHITARIAN, Arpag, "La Fondation égyptologique Reine Elisabeth", in Liber memorialis 1835-1945, p. 187-189.

Lien externe

Site de l'association : [www.aere-egke.be]

Notes

1. ↑ MEKHITARIAN, Arpag, "La Fondation égyptologique Reine Elisabeth", in Liber memorialis 1835-1945, p. 188.
2. ↑ MEKHITARIAN, Arpag, "La Fondation égyptologique Reine Elisabeth", in Liber memorialis 1835-1945, p. 187 ; Offices - Associations, in Bulletin des Musées Royaux d'Art et d'Histoire, 1929, 1, p. 36.
3. ↑ CAPART, Jean, "Rapport du directeur à l'assemblée générale", in Chronique d' Égypte", 1925, 1, p. 3.
4. ↑ CAPART, Jean, "Rapport du directeur à l'assemblée générale", in Chronique d' Égypte", 1925, 1, p. 25.
5. ↑ CAPART, Jean, "Rapport du directeur à l'assemblée générale", in Chronique d' Égypte", 1925, 1, p. 5.
6. ↑ MEKHITARIAN, Arpag, "La Fondation égyptologique Reine Elisabeth", in Liber memorialis 1835-1945, p. 188.