Difference between revisions of "Montigny, Charles-Marie-Valentin (1819-1890)"
m |
m |
||
Line 1: | Line 1: | ||
− | + | <div style="text-align:right;">[https://www.bestor.be/wiki_nl/index.php/Montigny,_Charles-Marie-Valentin_(1819-1890) NL]</div> | |
− | [category:Scientifiques]][[category:Naissance 1801-1825]] [[category :Astronomes]][[category:Physiciens]] [[category:Membres Académie]][[category:Observatoire royal]] | + | [[category:Scientifiques]][[category:Naissance 1801-1825]] [[category :Astronomes]][[category:Physiciens]] [[category:Membres Académie]][[category:Observatoire royal]] |
[[File: Montigny.JPG|right|Montigny, Charles-Marie-Valentin (1819-1890)]] | [[File: Montigny.JPG|right|Montigny, Charles-Marie-Valentin (1819-1890)]] | ||
Physicien, astronome, né le 8 janvier 1819 à Namur et décédé le 16 mars 1890 à Schaerbeek. | Physicien, astronome, né le 8 janvier 1819 à Namur et décédé le 16 mars 1890 à Schaerbeek. |
Revision as of 10:56, 14 February 2017
Physicien, astronome, né le 8 janvier 1819 à Namur et décédé le 16 mars 1890 à Schaerbeek.
Biographie
Charles-Marie-Valentin Montigny naît à Namur le 8 janvier 1819 dans une famille d’origine française. Son père François Montigny est architecte de la ville. Dès 16 ans, Charles Montigny construit des instruments. Il fait ses études moyennes à l’Athénée de Namur et va ensuite suivre les cours de mécanique et d'art industriel à Bruxelles. Il interrompt ses études pour se rendre auprès de son père à Paris. En 1841, il est nommé, grâce au soutien de Dandelin, professeur de physique et de mécanique à l’Athénée de Namur.[1] En 1851, il se voit confier le cours de physique, de chimie et d’histoire naturelle. En 1856, il est nommé à l’Athénée d’Anvers.
Le 1er mars 1855, il devient membre de la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut. La même année, il devient correspondant de la Société libre d'émulation de Liège et il est élu, en 1857, commissaire de la Société archéologique de Namur. Il est nommé correspondant de l'Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles, le 16 décembre 1857 et il devient membre de l’institution le 16 décembre 1867. Il est directeur de la Classe des sciences en 1882.[2]
Le 17 juin 1867, il est nommé membre correspondant de la Bataafsch Genootschap der Proefondervindelijke Wijsbegeerte de Rotterdam. De 1868 à 1882, il enseigne à l’Athénée de Bruxelles. [3] En 1875, il est chevalier de l'Ordre de Léopold et devient officier du même ordre, le 16 décembre 1884.
En 1879, Houzeau le nomme astronome-correspondant de l'Observatoire. Il donne, au Cercle artistique et littéraire d’Anvers, une série de conférences portant sur la chimie, la physique et l'astronomie.[4]
En 1886, il doit sur ordre des médecins abandonner ses observations. [5]
Il décède le 16 mars 1890.
Travaux
De 1849 à 1856, il fait à Namur des observations météorologiques non interrompues. Il contribue de cette manière à l'étude du climat belge.[6]
En 1853, il obtient une médaille d'or de la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut pour son indicateur de la vitesse de l'air dans les galeries des mines.
C’est également à cette époque que Montigny présente un premier travail sur le scintillement des étoiles. Il rédige un mémoire sur le phénomène à des effets de réfraction et de dispersion produits dans l'atmosphère. [7]
En 1857, il fait paraître une notice intitulée : Coup d'oeil sur les appareils enregistreurs des phénomènes météorologiques et projet d'un nouveau système. Montigny y traite de l’emploi de l’électricité.
En 1864, il invente et décrit un scintillomètre à lame de verre montée obliquement sur un axe de rotation. Grâce à cet instrument, il se livre à des milliers d'observations.[8]
Il détermine les trois causes qui font varier l’intensité des étoiles: la hauteur de l'étoile, la nature de sa lumière propre et l'état de l'atmosphère. Il utilise l'observation suivie et régulière de la scintillation pour prévoir le temps. Il consigne ces observations régulières dans les bulletins de l’Observatoire royal de Bruxelles.
En 1870, il suggère et prouve par ses recherches que le nombre de couleurs perçues dans la scintillation d'une étoile varie avec la largeur de l'objectif de la lunette.[9]
En 1878, il confirme de manière précise la variation d'intensité de la scintillation selon l'état de l'atmosphère, particulièrement sous les influences de la pluie et de la température. [10]
En 1883, il vérifie l'accord entre les variations atmosphériques et les indications des couleurs dans la scintillation des étoiles.
Montigny fait également des recherches en acoustique. En 1848, il fait connaître un moyen de constater les variations d'acuité du son pour un observateur en mouvement.[11]
En 1852, il découvre un procédé pour rendre perceptibles et pour compter les vibrations d'une lame ou d'une tige élastique.
Dans le cadre des recherches sur l’acoustique, Montigny travaille également sur les phénomènes suivants: l'accélération de la vitesse du bruit du tonnerre (1860), l'influence des liquides sur le son des timbres sonores des contenants ou des objets immergés dans les liquides (1880) et enfin l'application du diapason à l'étude de la propagation du son et des mouvements vibratoires dans les liquides (1880).
A l’occasion de sa nomination comme directeur de la Classe des sciences en 1882, Montigny prononce un discours sur les grandes découvertes en physique depuis la fin du siècle dernier. [12]
Publications
- "Considérations sur l’étude de l’archéologie", in Annales de la Société archéologique de Namur, 1847.
- "Recherches sur l’église cathédrale de Saint-Aubin à Namur et sur les objets d’art qu’elle renferme", in Annales de la Société archéologique de Namur, 1854.
- "Un mémoire de concours ayant obtenu la médaille pour un appareil indicateur de la vitesse de l’air dans les galeries des mines", in mémoires et publications de la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut, 1853.
- "Trois résumés de conférences scientifiques données au cercle artistique d’Anvers", in mémoires et publications de la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut, 1862, 1865, 1867.
- "Phénomènes de persistance des impressions sur la rétine", in Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers, publiés par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. 24, 1851.
- "Corrélation de la hauteur du baromètre et de la pression du vent", in Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers, publiés par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. 26, 1853.
- "Essai sur des effets de réfraction et de dispersion produits par l’air atmosphérique", in Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers, publiés par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. 26, 1853.
- "Théorie de la scintillation fondée sur des effets de réfraction et de dispersion par l’atmosphère", in Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers, publiés par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. 28, 1856.
- "Corrélation entre le pouvoir réfringent et le pouvoir calorifique de diverses substances", in Mémoires de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, t. 19, 1867.
- "Résumés des observations météorologiques faites à Namur de 1849 à 1835", in Mémoires de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, t. 25 à 30.
- Il publie plusieurs notes dans les bulletins de l’Académie entre 1841 et 1883. La liste est disponible dans VAN DER MENSBRUGGHE, Gustave, "Notice sur Charles-Marie-Valentin Montigny, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1892, p. 316-321.
Bibliographie
- COX, Jacques F., "Montigny, (Charles-Marie-Valentin )", in Biographie Nationale, t. 33, Bruxelles : Bruylant-Christophe & Cie, Imprimeurs-Éditeurs, 1905, col. 510-512.
- "Notes", in Terre et Ciel, t. 11, 1891, p. 65-68.
- VAN DER MENSBRUGGHE, Gustave, "Notice sur Charles-Marie-Valentin Montigny, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1892, p. 285-322.
Notes
- ↑ "Notes", in Terre et Ciel, t. 11, 1891, p. 65.
- ↑ COX, Jacques F., "Montigny, (Charles-Marie-Valentin )", in Biographie Nationale, t. 33, Bruxelles : Bruylant-Christophe & Cie, Imprimeurs-Éditeurs, 1905, col. 512.
- ↑ "Notes", in Terre et Ciel, t. 11, 1891, p. 65.
- ↑ VAN DER MENSBRUGGHE, Gustave, "Notice sur Charles-Marie-Valentin Montigny, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1892, p. 306
- ↑ "Notes", in Terre et Ciel, t. 11, 1891, p. 66.
- ↑ VAN DER MENSBRUGGHE, Gustave, "Notice sur Charles-Marie-Valentin Montigny, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1892,, p. 287
- ↑ "Notes", in Terre et Ciel, t. 11, 1891, p. 66.
- ↑ VAN DER MENSBRUGGHE, Gustave, "Notice sur Charles-Marie-Valentin Montigny, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1892, p. 292
- ↑ VAN DER MENSBRUGGHE, Gustave, "Notice sur Charles-Marie-Valentin Montigny, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1892, p. 296
- ↑ VAN DER MENSBRUGGHE, Gustave, "Notice sur Charles-Marie-Valentin Montigny, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1892,, p. 297-298.
- ↑ VAN DER MENSBRUGGHE, Gustave, "Notice sur Charles-Marie-Valentin Montigny, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1892,, p. 299-303.
- ↑ "Notes", in Terre et Ciel, t. 11, 1891, p. 65.