Difference between revisions of "Burniat, Pol Martin Célestin (1902-1975)"
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Après son service militaire obligatoire, il enseigne quelques années à l’[[Athénée de Saint-Gilles]]. Il poursuit néanmoins des recherches personnelles en géométrie algébrique. Il obtient un congé pour faire des recherches auprès de Federigo Enriques (1871-1946) à Rome. | Après son service militaire obligatoire, il enseigne quelques années à l’[[Athénée de Saint-Gilles]]. Il poursuit néanmoins des recherches personnelles en géométrie algébrique. Il obtient un congé pour faire des recherches auprès de Federigo Enriques (1871-1946) à Rome. | ||
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A partir de 1934, il est chargé du cours de géométrie infinitésimale, de méthodologie et de la préparation des étudiants de licence en mathématique, à l'agrégation de l'enseignement secondaire à l’[[Université libre de Bruxelles|ULB]]. Il est, entre autres chargé d’organiser les stages pratiques des futurs enseignants.<br/> | A partir de 1934, il est chargé du cours de géométrie infinitésimale, de méthodologie et de la préparation des étudiants de licence en mathématique, à l'agrégation de l'enseignement secondaire à l’[[Université libre de Bruxelles|ULB]]. Il est, entre autres chargé d’organiser les stages pratiques des futurs enseignants.<br/> | ||
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Politicien et mathématicien spécialisé en géométrie, né à Champion (Namur), le 1er mars 1902 et décédé à Mont-Saint-Guibert le 25 juillet 1975.
Biographie
Pol Burniat est né à Champion le 1er mars 1902. Il fait ses études secondaires à l’Athénée de Liège. A partir de 1920, il s’inscrit à la faculté des sciences de l’Université de Liège et étudie les mathématiques.
Au cours de sa formation, il se lie d’amitié avec Théophile Lepage. Il a pour professeur d’analyse mathématique Jacques Deruyts. En 1925, il devient docteur en sciences physiques et mathématiques et agrégé de l’enseignement secondaire.[1]
Après son service militaire obligatoire, il enseigne quelques années à l’Athénée de Saint-Gilles. Il poursuit néanmoins des recherches personnelles en géométrie algébrique. Il obtient un congé pour faire des recherches auprès de Federigo Enriques (1871-1946) à Rome.
Il entreprend ce voyage sur les conseils de Lucien Godeaux.[2]
A partir de 1934, il est chargé du cours de géométrie infinitésimale, de méthodologie et de la préparation des étudiants de licence en mathématique, à l'agrégation de l'enseignement secondaire à l’ULB. Il est, entre autres chargé d’organiser les stages pratiques des futurs enseignants.
En 1936, il est agrégé de l’enseignement supérieur après avoir présenté une thèse sur les Recherches sur les surfaces de bigenre un.
En 1970, il devient professeur émérite.
En plus de sa carrière académique, Burniat entame également une carrière politique. Il est premier échevin et ensuite bourgmestre de Mont-Saint-Guibert.
Le 2 juin 1962, il est élu membre correspondant de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique . Il devient membre effectif le 7 juillet 1973.
Il est également membre de la Société royale des sciences de Liège.[3] Il fait partie de l’Union des Mathématiciens Italiens.[4]
En 1960, il organise avec Lucien Godeaux un colloque de mathématique à Bruxelles.
En 1938, il gagne le Prix François Deruyts.
Il décède à Mont-Saint-Guibert le 25 juillet 1975.
Travaux
Les recherches de Burniat portent essentiellement sur la géométrie algébrique. Il entame ses recherches lorsqu’il est professeur à l’Athénée de Saint-Gilles.[5]
Son doctorat sur la géométrie paraît dans les périodiques de la Société royale des Sciences de Liège.[6]
Il se spécialise dans l'étude des transformations birationnelles des surfaces algébriques et il élabore la théorie générale des invariants des dites surfaces. [7]
Il utilise des revêtements singuliers bidoubles d’un espace projectif construit sur 9 lignes.[8]
Publications
- Liste des publications in: LEPAGE, Théophile, "Burniat Pol", in Annuaire de l’Académie Royale des sciences, des lettres et des Beaux-Arts, année 1980, Bruxelles: Académie Royale des sciences, des lettres et des Beaux-Arts, p. 11-20.
Bibliographie
- BURNIAT, P., “Sur les surfaces de genre P12 > 1”. in Annali di Matematica Pura ed Applicata, (4) 71, 1–24 (1966).
- LEPAGE, Théophile, "Burniat Pol", in Florilège des Sciences en Belgique, vol. 2, Bruxelles, 1980, p.363-367.
- LEPAGE, Théophile, "Burniat Pol", in Annuaire de l’Académie Royale des sciences, des lettres et des Beaux-Arts, année 1980, Bruxelles: Académie Royale des sciences, des lettres et des Beaux-Arts, p. 3-20.
- LEPAGE, Théophile, "Burniat Pol", in Biographie Nationale, vol. 43, Bruxelles: Académie Royale des sciences, des lettres et des Beaux-Arts, 1983, col. 153-154.
Notes
- ↑ LEPAGE, Théophile, "Burniat Pol", in Biographie Nationale, vol. 43, Bruxelles: Académie Royale des sciences, des lettres et des Beaux-Arts, 1983, col. 153.
- ↑ LEPAGE, Théophile, "Burniat Pol", in Florilège des Sciences en Belgique, vol. 2, Bruxelles, 1980, p. 363-367.
- ↑ LEPAGE, Théophile, "Burniat Pol", in Biographie Nationale, vol. 43, Bruxelles: Académie Royale des sciences, des lettres et des Beaux-Arts, 1983, col. 153-154.
- ↑ LEPAGE, Théophile, "Burniat Pol", in Annuaire de l’Académie Royale des sciences, des lettres et des Beaux-Arts, année 1980, Bruxelles: Académie Royale des sciences, des lettres et des Beaux-Arts, p. 3-11.
- ↑ LEPAGE, Théophile, "Burniat Pol", in Florilège des Sciences en Belgique, vol. 2, Bruxelles, 1980, p.363-367.
- ↑ LEPAGE, Théophile, "Burniat Pol", in Annuaire de l’Académie Royale des sciences, des lettres et des Beaux-Arts, année 1980, Bruxelles: Académie Royale des sciences, des lettres et des Beaux-Arts, p. 3-11.
- ↑ LEPAGE, Théophile, "Burniat Pol", in Biographie Nationale, vol. 43, Bruxelles: Académie Royale des sciences, des lettres et des Beaux-Arts, 1983, col. 153-154.
- ↑ BURNIAT, P., “Sur les surfaces de genre P12 > 1”. in Annali di Matematica Pura ed Applicata, (4) 71, 1–24 (1966).
