Difference between revisions of "Sentelet, Jean-Ferdinand (1754-1829)"
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Né le 17 juillet 1754 à Overwinden dans le Brabant flamand, Jean Ferdinand Sentelet est le fils d’Henri Ferdinand Sentelet et d’Anne Colette Lowet <ref> GÉRARD, Pierre, Auguste, Florent, [http://books.google.be/books?id=mIBDAAAAYAAJ&pg=PA36&dq=sentelet+ferdinand&hl=fr#v=onepage&q=sentelet%20ferdinand&f=false ''Ferdinand Rapédius de Berg: mémoires et documents pour servir a l'histoire de la révolution brabançonne''], t. 2, Bruxelles: de Demanet, 1843, p. 36. </ref>.<br/> | Né le 17 juillet 1754 à Overwinden dans le Brabant flamand, Jean Ferdinand Sentelet est le fils d’Henri Ferdinand Sentelet et d’Anne Colette Lowet <ref> GÉRARD, Pierre, Auguste, Florent, [http://books.google.be/books?id=mIBDAAAAYAAJ&pg=PA36&dq=sentelet+ferdinand&hl=fr#v=onepage&q=sentelet%20ferdinand&f=false ''Ferdinand Rapédius de Berg: mémoires et documents pour servir a l'histoire de la révolution brabançonne''], t. 2, Bruxelles: de Demanet, 1843, p. 36. </ref>.<br/> | ||
− | Sentelet suit des études de philosophie à la pédagogie de Lelie à Louvain. En 1774, il obtient son diplôme de maître es arts <ref>PANSAERS, C., "Johannes Ferdinand Sentelet, een Overwinds Jozefist aan de Leuvense Universiteit en het Seminarie-Generaal", in ''Ons Landens Erfdeel'', t. 14, 1991, p. 63. </ref>. Le 13 février 1781, il est licencié en théologie à l’[[Université de Louvain]]. En 1786, il devient président du collège de Craenendonck et en octobre de la même année, il est nommé professeur de théologie au séminaire général. Il entame des études de sciences et enseigne, par la suite, la chimie et la physique à l’Académie de Bruxelles <ref>[http://books.google.be/books?id=jh9bAAAAQAAJ&pg=PA258&dq=sentelet&lr=&hl=fr#v=onepage&q=sentelet&f=false ''Almanach de la cour de Bruxelles sous les dominations autrichienne et française, la monarchie des Pays-Bas et le gouvernement belge de 1725 à 1840''], Bruxelles : H. Tarlier, 1864, p.258.</ref> dont il est doyen de la faculté des sciences en 1814. En 1808, il est nommé professeur de chimie et de physique au [[lycée de Bruxelles]] nouvellement créé. <br/> | + | Sentelet suit des études de philosophie à la pédagogie de Lelie à Louvain. En 1774, il obtient son diplôme de maître es arts <ref>PANSAERS, C., "Johannes Ferdinand Sentelet, een Overwinds Jozefist aan de Leuvense Universiteit en het Seminarie-Generaal", in ''Ons Landens Erfdeel'', t. 14, 1991, p. 63. </ref>. Le 13 février 1781, il est licencié en théologie à l’[[Université de Louvain]]. En 1786, il devient président du collège de Craenendonck et en octobre de la même année, il est nommé professeur de théologie au séminaire général. Il entame des études de sciences et enseigne, par la suite, la chimie et la physique à l’Académie de Bruxelles <ref>[http://books.google.be/books?id=jh9bAAAAQAAJ&pg=PA258&dq=sentelet&lr=&hl=fr#v=onepage&q=sentelet&f=false ''Almanach de la cour de Bruxelles sous les dominations autrichienne et française, la monarchie des Pays-Bas et le gouvernement belge de 1725 à 1840''], Bruxelles : H. Tarlier, 1864, p.258.</ref> dont il est doyen de la faculté des sciences en 1814. En 1808, il est nommé professeur de chimie et de physique au [[Athénée de Bruxelles|lycée de Bruxelles]] nouvellement créé. <br/> |
En 1815, il participe à une commission d’instruction publique chargée de présenter un plan d’organisation de l’enseignement supérieur dans les provinces méridionales du Royaume des Pays-Bas <ref>GÉRARD, Pierre, Auguste, Florent, ''Op. Cit.'' </ref>.<br/> | En 1815, il participe à une commission d’instruction publique chargée de présenter un plan d’organisation de l’enseignement supérieur dans les provinces méridionales du Royaume des Pays-Bas <ref>GÉRARD, Pierre, Auguste, Florent, ''Op. Cit.'' </ref>.<br/> | ||
En 1816, il est nommé membre de l'[[Académie royale des sciences des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique - Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten|Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles]] par l’arrêté royal du 3 juillet. <br/> | En 1816, il est nommé membre de l'[[Académie royale des sciences des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique - Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten|Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles]] par l’arrêté royal du 3 juillet. <br/> |
Revision as of 13:01, 2 May 2012
Physicien, professeur à l’Université catholique de Louvain et théologien né à Overwinden le 17 juillet 1757 et décédé à Louvain le 27 novembre 1829.
Biographie
Né le 17 juillet 1754 à Overwinden dans le Brabant flamand, Jean Ferdinand Sentelet est le fils d’Henri Ferdinand Sentelet et d’Anne Colette Lowet [1].
Sentelet suit des études de philosophie à la pédagogie de Lelie à Louvain. En 1774, il obtient son diplôme de maître es arts [2]. Le 13 février 1781, il est licencié en théologie à l’Université de Louvain. En 1786, il devient président du collège de Craenendonck et en octobre de la même année, il est nommé professeur de théologie au séminaire général. Il entame des études de sciences et enseigne, par la suite, la chimie et la physique à l’Académie de Bruxelles [3] dont il est doyen de la faculté des sciences en 1814. En 1808, il est nommé professeur de chimie et de physique au lycée de Bruxelles nouvellement créé.
En 1815, il participe à une commission d’instruction publique chargée de présenter un plan d’organisation de l’enseignement supérieur dans les provinces méridionales du Royaume des Pays-Bas [4].
En 1816, il est nommé membre de l'Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles par l’arrêté royal du 3 juillet.
Il est également membre ordinaire de la première classe de l’Institut royal des Pays-Bas le 28 mai 1816.
En 1817, à la création de l’Université d’Etat à Louvain, Sentelet est désigné pour enseigner la physique expérimentale et mathématique, l’astronomie physique et de l’économie rurale à la faculté des sciences physiques et mathématiques. De 1819 à 1820, il est recteur de l’université.
En 1826, il accède à l’éméritat tant de l’université que du collège philosophique de Louvain.
Il décède le 27 novembre 1829.
Travaux
Dans le cadre des travaux de l’Académie royale de Bruxelles, Sentelet effectue plusieurs rapports conservés dans les archives de l’établissement [5].
Publications
"Publice dicta, cum die X Octobr. 1820 Rectoris magnifici munus deponeret, in Annales anni tertii, inde a die IV a nonas Octobr. anni MDCCCXIX ad diem VI a idus Octobr. MDCCCXX".
Bibliographie
- Almanach de la cour de Bruxelles sous les dominations autrichienne et française, la monarchie des Pays-Bas et le gouvernement belge de 1725 à 1840, Bruxelles : H. Tarlier, 1864.
- PANSAERS, C., "Johannes Ferdinand Sentelet, een Overwinds Jozefist aan de Leuvense Universiteit en het Seminarie-Generaal", in Ons Landens Erfdeel, t. 14, 1991
- GÉRARD, Pierre, Auguste, Florent, Ferdinand Rapédius de Berg: mémoires et documents pour servir à l'histoire de la révolution brabanconne, t. 2, Bruxelles: de Demanet, 1843, p. 36-37.
- REIFFENBERG, Frédéric-Auguste-Ferdinand-Thomas de,Archives philologiques, t. 5, Bruxelles: De Mat, imprimeur-libraire, éditeur, 1830, p. 242.
- "SENTELET Joseph Ferdinand", in Index biographique des members et associés décédés 1769-2008.
- VANPAEMEL, Geert, "De natuurkunde", in Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000 sous la dir. De Robert Halleux, t. 1, Bruxelles, Dexia/La Renaissance du Livre, 2001, p. 128.
Notes
- ↑ GÉRARD, Pierre, Auguste, Florent, Ferdinand Rapédius de Berg: mémoires et documents pour servir a l'histoire de la révolution brabançonne, t. 2, Bruxelles: de Demanet, 1843, p. 36.
- ↑ PANSAERS, C., "Johannes Ferdinand Sentelet, een Overwinds Jozefist aan de Leuvense Universiteit en het Seminarie-Generaal", in Ons Landens Erfdeel, t. 14, 1991, p. 63.
- ↑ Almanach de la cour de Bruxelles sous les dominations autrichienne et française, la monarchie des Pays-Bas et le gouvernement belge de 1725 à 1840, Bruxelles : H. Tarlier, 1864, p.258.
- ↑ GÉRARD, Pierre, Auguste, Florent, Op. Cit.
- ↑ DELAVELEYE, C. , « Inventio fructus ingenii, perfectio tanporit. », s.d. Billet cacheté signés. Rapports de J.-B. Van Mons, J.F. Sentelet et Thiery, s.d. - 1 liasse
« I.E. », s.d. Rapports de J.-F. Sentelet, J. Kickx et F.-J. Harbaur (1821). Correspondance, s.d. - 1 liasse
DESPRETS J.-B., Description d’un moulin horizontal tounant à tous les vents, s.d.; Description d’une pompe à double effet inventée et exécutée par J.-B. Desprets, s.d. 3 planches. Rapports de C.-F. de Nieuport, J.-F. Sentelet et J.-B. Van MonS (s.d.). Correspondance, 1817. Nouveau rapport de C.-F. de Nieuport (1818). - 1 liasse
KICKX, J., Notice sur la découverte du gypse sélénite ou sulfate de chaux cristallisé et d’une argile plastique inconnue jusqu’ici dans le voisinage de cette ville, s.d. Rapports de J.-F. Harbaur et J.-F. Sentelet (1819). - 1 liasse.
Rapports de A. Mann, J.B. Chevalier, F. Du Rondeau, J.B. Van Mons et Sentelet sur la Disparition et l’Electricité des Nuages, de Godart, (1792 ; 1817 et s.d.). - 1 liasse