Difference between revisions of "Société industrielle et commerciale de Verviers"

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La fondation de cette Société trouve son origine «dans une assemblée d’industriels et négociants réunis à l’occasion d’un procès relatif au brevet des draps-velours ». Des enquêtes sont menées auprès de sociétés industrielles françaises pour s’inspirer de leur expérience; peu après, en 1863, ces initiatives se concrétisent par la création d’une association industrielle <ref>''Bulletin de la Société industrielle et commerciale de Verviers'', t. 1, 1864, p. 3-5</ref>. <br/>
 
La fondation de cette Société trouve son origine «dans une assemblée d’industriels et négociants réunis à l’occasion d’un procès relatif au brevet des draps-velours ». Des enquêtes sont menées auprès de sociétés industrielles françaises pour s’inspirer de leur expérience; peu après, en 1863, ces initiatives se concrétisent par la création d’une association industrielle <ref>''Bulletin de la Société industrielle et commerciale de Verviers'', t. 1, 1864, p. 3-5</ref>. <br/>
 
Selon ses statuts, les buts de la Société sont « la recherche et la diffusion des moyens de développement et de progrès des industries et du commerce de l’arrondissement et la propagation dans la classe ouvrière, de l’amour du travail, de l’économie et de l’instruction »<ref>Ibid., p. 7</ref>.<br/>
 
Selon ses statuts, les buts de la Société sont « la recherche et la diffusion des moyens de développement et de progrès des industries et du commerce de l’arrondissement et la propagation dans la classe ouvrière, de l’amour du travail, de l’économie et de l’instruction »<ref>Ibid., p. 7</ref>.<br/>
Dès sa fondation, la Société prévoit une remise de Prix. Le prix Gouvy et Deheselle, du nom des donateurs, est réservé à « l’auteur de la découverte, invention ou application qui (…) sera considérée comme ayant été la plus utile à l’industrie de l’arrondissement de Verviers ». Quinquennal, il s'élève à 6.000 francs (somme devant être atteinte en 1869). En cas de dissolution de la Société, il doit être mis à disposition de la Chambre de Commerce tout en demeurant destiné au même but<ref>Ibid., p. 17-18, 31</ref>.<br/>
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Dès sa fondation, la Société prévoit une remise de prix. Le Prix Gouvy et Deheselle, du nom des donateurs, est réservé à « l’auteur de la découverte, invention ou application qui (…) sera considérée comme ayant été la plus utile à l’industrie de l’arrondissement de Verviers ». Quinquennal, il s'élève à 6.000 francs (somme devant être atteinte en 1869). En cas de dissolution de la Société, il doit être mis à disposition de la Chambre de Commerce tout en demeurant destiné au même but<ref>Ibid., p. 17-18, 31</ref>.<br/>
 
En 1889, la Société célèbre son vingt-cinquième anniversaire et édite à cette occasion une brochure commémorative, rappelant ses diverses activités et la composition de ses conseils d’administration jusqu’à cette date<ref>''Société industrielle et commerciale de Verviers. XXVe anniversaire'', Verviers, 1889</ref>.<br/>
 
En 1889, la Société célèbre son vingt-cinquième anniversaire et édite à cette occasion une brochure commémorative, rappelant ses diverses activités et la composition de ses conseils d’administration jusqu’à cette date<ref>''Société industrielle et commerciale de Verviers. XXVe anniversaire'', Verviers, 1889</ref>.<br/>
 
En décembre 1922, enfin, le président, Edouard Peltzer de Clermont, propose de fusionner la Société avec la Chambre de Commerce, ce qui se réalise l’année suivante<ref>''La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de l’arrondissement de Verviers. Deux cents ans au service d’une région et de ses entrepreneurs'', CCIAV, 2006, p. 30 et 50</ref>.<br/>
 
En décembre 1922, enfin, le président, Edouard Peltzer de Clermont, propose de fusionner la Société avec la Chambre de Commerce, ce qui se réalise l’année suivante<ref>''La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de l’arrondissement de Verviers. Deux cents ans au service d’une région et de ses entrepreneurs'', CCIAV, 2006, p. 30 et 50</ref>.<br/>

Revision as of 13:38, 31 May 2012

Historique


La fondation de cette Société trouve son origine «dans une assemblée d’industriels et négociants réunis à l’occasion d’un procès relatif au brevet des draps-velours ». Des enquêtes sont menées auprès de sociétés industrielles françaises pour s’inspirer de leur expérience; peu après, en 1863, ces initiatives se concrétisent par la création d’une association industrielle [1].
Selon ses statuts, les buts de la Société sont « la recherche et la diffusion des moyens de développement et de progrès des industries et du commerce de l’arrondissement et la propagation dans la classe ouvrière, de l’amour du travail, de l’économie et de l’instruction »[2].
Dès sa fondation, la Société prévoit une remise de prix. Le Prix Gouvy et Deheselle, du nom des donateurs, est réservé à « l’auteur de la découverte, invention ou application qui (…) sera considérée comme ayant été la plus utile à l’industrie de l’arrondissement de Verviers ». Quinquennal, il s'élève à 6.000 francs (somme devant être atteinte en 1869). En cas de dissolution de la Société, il doit être mis à disposition de la Chambre de Commerce tout en demeurant destiné au même but[3].
En 1889, la Société célèbre son vingt-cinquième anniversaire et édite à cette occasion une brochure commémorative, rappelant ses diverses activités et la composition de ses conseils d’administration jusqu’à cette date[4].
En décembre 1922, enfin, le président, Edouard Peltzer de Clermont, propose de fusionner la Société avec la Chambre de Commerce, ce qui se réalise l’année suivante[5].

Membres fondateurs

Le Bulletin de la Société nomme 113 membres fondateurs, issus pour plus de la moitié de Verviers même. Lors de l’assemblée générale du 5 octobre 1863, la commission administrative suivante est élue : Henri Peltzer, président. F. Gouvy et Ortmans-Hauzeur, vice-présidents E. Bède, secrétaire P. Havrez, secrétaire-adjoint J. Mali, trésorier V. Deheselle, E. Grandjean, H. Lejeune-Vincent, L.C. Vander Maesen et J. Voos, commissaires.

Organisation

Outre qu’elle est administrée par une Commission, dont la composition est détaillée ci-dessus, la Société se divise en six comités : physique et mécanique ; architecture, Beaux-Arts et dessin industriel ; filés, tissus et aprêts ; chimie appliquée aux arts industriels ; géologie et minéralogie ; législation, commerce, brevets et économie politique. La Société se compose de membres effectifs (qui ont seuls voix délibérative lors de l’Assemblée générale), temporaires, honoraires et correspondants. Une Assemblée générale obligatoire se tient chaque mois (p. 7-14).

Publications

Bulletin de la Société industrielle et commerciale de Verviers, Verviers, 1864-1880, 7 vol., ill. (continue visiblement au-delà de cette date).

Cote de l'ouvrage KBR : 7 A 1673 

Société industrielle et commerciale de Verviers. XXVe anniversaire, Verviers, 1889, 95 p. Cote de l'ouvrage KBR : IV 16.083 A 11

Bibliographie

La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de l’arrondissement de Verviers. Deux cents ans au service d’une région et de ses entrepreneurs, CCIAV, 2006, p. 47-50.

Notes

  1. Bulletin de la Société industrielle et commerciale de Verviers, t. 1, 1864, p. 3-5
  2. Ibid., p. 7
  3. Ibid., p. 17-18, 31
  4. Société industrielle et commerciale de Verviers. XXVe anniversaire, Verviers, 1889
  5. La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de l’arrondissement de Verviers. Deux cents ans au service d’une région et de ses entrepreneurs, CCIAV, 2006, p. 30 et 50