Martens, Pierre (1895-1981)
Biographie
Pierre Martens est né à Kerkom le 21 juin 1895. Il effectua ses études secondaires au Collège de la Sainte-Trinité de Louvain. En 1933, il entama des études supérieures, mais lorsque la Première Guerre Mondiale éclata, il partit combattre au front. Il fut promu sous-lieutenant et fut blessé en 1918. Il fallut amputer son bras droit.
En 1921, il fut promu assistant à l’Université de Louvain, puis proclamé docteur en biologie l'année suivante, avec pour thèse : le Cycle du chromosome somatique chez les Planérogames.
Il se maria avec Marie-Antoinette-Josephine Roersch. Ils eurent quatre enfants.
En 1923, il fut nommé chargé de cours à l’Université de Louvain et professeur en 1925. Sa charge d’enseignement fut étendue en 1938, suite au décès de Victor Grégoire.[1] En 1965, il fut admis à l’éméritat.[2]
Il fut nommé correspondant de l’Académie royale des sciences des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique en 1939, et membre effectif en 1947. En 1954, il devint président de la Classe des Sciences et directeur de l’Académie.[3] Entre 1935 et 1938, puis entre 1939 et 1940, il fut président de la Société royale de botanique de Belgique. Au sein du FNRS, il fut, entre autres, président de la Commission de Botanique. Il fut ensuite administrateur de l’Institut des Parcs nationaux du Congo et président de la Commission de Botanique de l’IRSAC.
En 1949, il devint correspondant étranger de la Société botanique de Pologne. En 1956, il devint membre correspondant de la section de botanique de l’Académie des Sciences de l’Institut de France, puis membre correspondant étranger.[4]
Il gagna différents prix : le Prix Agathon De Potter en 1922, le prix Jozef Schepkens en 1928, le Prix Leo Errera en 1937. Il fut lauréat de l’Académie Royale des Sciences en 1931. Il remporta ensuite le Prix Décennal des Sciences Botaniques décerné par le Gouvernement belge pour la période 1939-1948, avant d'être reçu docteur honoris causa des universités de Paris (1956), de Milan (1957), de Rennes (1963), de Toulouse (1964) et de Montpellier (1969). [5] Il fut Grand officier de l’Ordre de Léopold en de l’Ordre de la Couronne. Il fut en outre Chevalier avec palme de l’Ordre de Léopold III.[6]
Il décéda à Louvain le 29 mai 1981.
Travaux
Il publia, entre autres, sur la cytologie et la morphogenèse. Il fit ensuite des recherches sur les moisissures et les champignons.[7] Il publia en 1946 un essai important : Cycle de développement et la sexualtié des ascomycètes. Essai critique, qui parut dans le périodique La Cellule.[8]
Il effectua aussi des observations par microscope et des dissections, dont il réalisa des descriptions iconographiques.[9]
Cours
Il rédigea le syllabus Notes de botanique microscopique pour les leçons pratiques[10] et publia aussi un cours élémentaire : Eléments de botanique.[11]
Publications
- Liste des publications dans: Waterkeyn, Luc, "Pierre Martens", In: Annuaire ARB, 2006, p. 10-17.
Bibliographie
- Waterkeyn, Luc, "Pierre Martens", In: Annuaire ARB, 2006, p. 3-10.
- Waterkeyn, Luc, "Pierre Martens", In: Nouvelle Biographie Nationale, vol. 6, p. 291-294.
- Lebrun, J., "Pierre Martens", In: Bulletin de la Classe des Sciences, vol. LXVIII, 1982, p. 9-18.
- "In Memoriam P. Martens (1895-1981)", in: Bulletin de la Société Royale de Botanique de Belgique, 115 (1982), 125-142.
Notes
- ↑ Waterkeyn, Luc, "Pierre Martens", In: Annuaire ARB, jaargang 2006, p. 3.
- ↑ Lebrun, J., "Pierre Martens", In: Bulletin de la Classe des Sciences, vol. LXVIII, 1982, p. 10.
- ↑ Waterkeyn, Luc, "Pierre Martens", In: Annuaire ARB, jaargang 2006, p. 3.
- ↑ Waterkeyn, Luc, "Pierre Martens", In: Annuaire ARB, jaargang 2006, p. 8.
- ↑ Waterkeyn, Luc, "Pierre Martens", In: Nouvelle Biographie Nationale, vol. 6, p. 293.
- ↑ Lebrun, J., "Pierre Martens", In: Bulletin de la Classe des Sciences, vol. LXVIII, 1982, p. 18.
- ↑ Waterkeyn, Luc, "Pierre Martens", In: Nouvelle Biographie Nationale, vol. 6, p. 292.
- ↑ Waterkeyn, Luc, "Pierre Martens", In: Annuaire ARB, jaargang 2006, p. 6.
- ↑ Waterkeyn, Luc, "Pierre Martens", In: Nouvelle Biographie Nationale, vol. 6, p. 292.
- ↑ Waterkeyn, Luc, "Pierre Martens", In: Nouvelle Biographie Nationale, vol. 6, p. 291.
- ↑ Waterkeyn, Luc, "Pierre Martens", In: Nouvelle Biographie Nationale, vol. 6, p. 292.