Meyer, Antoine (1803-1857)

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Mathématicien, poète, peintre né le 31 mai 1803 à Luxembourg et décédé le 29 avril 1857 à Liège.

Biographie

Meyer, Antoine (1803-1857)

Antoine Meyer est né le 31 mai 1803 à Luxembourg. Fils de Hubert Meyer, cordonnier, il fait ses études à l’Athénée de Luxembourg et les poursuit à l’Université de Liège. Il étudie les différentes branches des mathématiques et donne des leçons particulières afin de subvenir à ses besoins. Il se charge également de dresser le catalogue des livres de sciences de la bibliothèque de l’université. Il prépare une thèse de doctorat mais ne la présente pas. Il part à Paris pour s’instruire auprès des grands mathématiciens de l’époque[1].
En 1826, il revient au Luxembourg et devient professeur de latin, grec, néerlandais, allemand et de mathématiques au Collège d’Echternach[2].
En 1828, il obtient, pour un an, la chaire de mathématiques à l’école militaire de Breda. En 1831, il est professeur au collège de Louvain et l’année suivante à l’Institut Gaggia. Parallèlement, il prépare les futurs candidats aux examens de l’École Militaire.
Le 16 juin 1832, il est proclamé docteur en sciences de l’Université de Liège.
Il devient professeur de mathématiques de cette institution en 1834, mais opposé aux méthodes d’enseignement, il donne sa démission [3].
Il reste sans emploi jusqu’en 1838. Il est nommé cette année-là à l’Université libre de Bruxelles. Il enseigne les mathématiques supérieures. Il occupe également un poste de calculateur au ministère de la guerre.
En 1839, il obtient la nationalité belge suite à la loi du 4 avril[4].
En 1849, il remplace Lemaire à l’Université de Liège et devient professeur ordinaire de calcul différentiel et intégral, d’analyse supérieure et de calcul des probabilités. Il multiplie alors les travaux et consacre sa vie aux cours et aux recherches.
Il est nommé correspondant de l'Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles, le 16 décembre 1846.
Atteint de goutte, il décède le 29 avril 1857[5]. La Bibliothèque de l'Université de Liège conserve un portrait de Meyer réalisé par un de ses fils[6].

Travaux

Meyer publie des travaux dans les bulletins et les mémoires de l’Académie royale, sur les mathématiques (analyse, les mathématiques pures, la trigonométrie, les intégrales, le calcul différentiel, les probabilités, la géodésie et la goniométrie).
Outre ses travaux dans le domaine des sciences exactes, il est poète et peintre. Il a de nombreuses connaissances en histoire et maîtrise les langues mortes et vivantes.
Il publie également le contenu de ses cours.

Publications

Publications de l’Académie


Bibliographie


Notes

  1. BERGMANS, Paul, "Meyer (Antoine)", in Biographie Nationale, t. 14, Bruxelles : Bruylant-Christophe & Cie, Imprimeurs-Éditeurs, 1897, col. 766.
  2. GODEAUX, Lucien, "Notice sur Antoine Meyer, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1956, p.5.
  3. BÈDE, "Notice sur Antoine Meyer", in Annales de l'Enseignement public, 1857, t. 1, p. 369
  4. BERGMANS, Paul, "Meyer (Antoine)", in Biographie Nationale, t. 14, Bruxelles : Bruylant-Christophe & Cie, Imprimeurs-Éditeurs, 1897, col. 767.
  5. “Meyer (Antoine)”, in LE ROY, Alphonse, Liber memorialis, l’université de Liége depuis sa fondation, Liège: imprimerie de J.-G. Carmanne, 1869, col. 441
  6. GODEAUX, Lucien, "Notice sur Antoine Meyer, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1956, p. 7.