Verhoogen, Violette (1898-2001)
Biographie
Violette Verhoogen est née à Bruxelles le 16 mars 1898 au sein d'une famille à orientation médicale. En effet, son père, René Verhoogen et son oncle Jean Verhoogen, étaient médecins et professeurs à l'Université libre de Bruxelles. Après ses humanités au lycée Carter, elle poursuivit des études de philologie classique à l'ULB, y suivant les enseignements de Henri Grégoire et d'Émile Boisacq et accéda au grade de docteur en Philosophie et Lettres (Philologie classique)[1]. </br>
Professeur à l'Institut des Hautes Études de Gand, elle fut nommée le 12 janvier 1929 collaboratrice libre (au rang d'attachée) au Département des Antiquités grecques et romaines où elle assista Jean Capart[2]. Elle succéda à Joseph de Borchgrave d'Alténa au poste de conservateur en chef des Musées royaux d'Art et d'Histoire¬¬. </br>
Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle joua un rôle actif dans le réseau de résistance "Clarence", dans lequel elle fut introduite par la fille de Jean De Mot, Éléonore Bille-De Mot[3]. </br>
Violette Verhoogen est décédé à Bruxelles en 2001. </br>
Bibliographie
- "Nominations", in Bulletin des Musées Royaux d'Art et d'Histoire, 1929, 2, p. 56.
- FISCHER, Gustave, "Violette Verhoogen, humaniste et résistante", in Mémoire d'Ixelles. Bulletin du Cercle d'Histoire locale d'Ixelles, 1989; 9e ann., 35, p. 18-21.
Notes
- ↑ FISCHER, Gustave, "Violette Verhoogen, humaniste et résistante", in Mémoire d'Ixelles. Bulletin du Cercle d'Histoire locale d'Ixelles, 9e ann., 35, p. 18-21.
- ↑ "Nominations", in Bulletin des Musées Royaux d'Art et d'Histoire, 1929, 2, p. 56.
- ↑ FISCHER, Gustave, "Violette Verhoogen, humaniste et résistante", in Mémoire d'Ixelles. Bulletin du Cercle d'Histoire locale d'Ixelles, 9e ann., 35, p. 18-21.