Houzeau de Lehaie, Jean-Charles (1820-1888)

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Houzeau de Lehaie, Jean-Charles (1820-1888)

Astronome, directeur de l’Observatoire royal de Belgique né le 7 octobre 1820 à Mons et décédé le 10 juillet 1888 à Bruxelles.

Biographie

La jeunesse


Fils de Charles-Joseph Houzeau de Lehaie (1791-1885) et de Philippine Pradier, Jean-Charles Houzeau de Lehaie est né dans le domaine familial de l’Ermitage, non loin de Mons, le 7 octobre 1820. Il suit un enseignement primaire auprès de ses parents, aristocrates gagnés aux idées des Lumières et de la Révolution française. Il entre à 12 ans, en 1832, au collège de Mons. En 1837, il achève ses humanités et est décoré d’une médaille d’argent pour un parcours scolaire exceptionnel par les autorités de la ville.[1] Il entre à l’Université libre de Bruxelles mais, incapable de supporter le carcan des cours réguliers, échoue devant le jury de candidature en sciences.
En 1838, il entame une carrière de journaliste. Il rédige des articles politiques et scientifiques[2]. Autodidacte, il poursuit des recherches en astronomie dans un observatoire de fortune qu’il a lui-même équipé, à proximité de l’Ermitage. Il suit irrégulièrement les cours de l’École des mines de Mons.[3] De 1840 à 1841, Houzeau se rend aussi à Paris pour fréquenter les cours de la Faculté des sciences de la Sorbonne, mais ne passe aucun examen. De retour à Bruxelles en 1842, Houzeau se livre à ses recherches préférées : l’astronomie et le physique du globe. De 1842 à 1844, il fait de nombreux allers-retours à Paris pour se rendre dans les bibliothèques afin d’étudier les sciences, l’histoire et la littérature.


Houzeau prend ensuite contact avec A. Quetelet et travaille en amateur à l’Observatoire royal.[4] En août 1844, il présente ses premiers travaux à l'Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles. En 1844, il entre comme travailleur libre à l’Observatoire royal et, en 1846, y est attaché en qualité d’aide-astronome. Il y fait bon nombre d’observations : les éclipses de soleil et de lune, le passage de Mercure sur le soleil, les comètes et le calcul de leurs orbites, la détermination des coordonnées de Neptune, la vérification de la latitude de Bruxelles, etc.[5] Il entame à cette époque de nombreux calculs et relevés qui ralentissent le rythme de ses publications.


En parallèle, Houzeau écrit de nombreux articles scientifiques, politiques ou philosophiques pour des journaux progressistes et proto-socialistes. Il est gagné aux idées du philosophe français socialiste Charles Fourier (1772-1837) et rejoint La Phalange, une organisation bruxelloise fouriériste, prônant l’établissement pacifique d’une république socialiste. La révolution de 1848 est encore dans tous les esprits et de nombreux démocrates français fuyant la répression séjournent à Bruxelles. Ignorant les avertissements du Ministre de l’Intérieur Charles Rogier, Houzeau préside le 25 mars 1849 un banquet républicain. Le 6 avril 1849, il est révoqué de ses fonctions à l’Observatoire.[6] Il y reste encore quelques mois, à titre d’assistant volontaire.[7]


Le Nouveau Monde


Il se mit alors à parcourir l’Europe à pied, à travers l’Allemagne, l’Autriche et le sud de la France, seul ou avec une poignée d’amis. Entre 1850 et 1854, il vit en ascète à Paris, passant son temps à s’instruire dans les bibliothèques. De 1854 à 1857, il collabore au service de la carte de Belgique auprès du général Nerenburger. Houzeau se charge de la partie : astronomie[8]. Il est nommé correspondant de l'Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles, le 16 décembre 1854 et il devient membre de l’institution le 15 décembre 1856. En 1857, le financement pour la carte de Nerenburger est brusquement coupé par le pouvoir politique : cette nouvelle rebuffade achève de dégouter le savant de son pays.


En juillet 1857, Jean-Charles Houzeau de Lehaie séjourne 2 mois à Londres et consacre ses moments de loisirs à Sydenham, au British Museum, au Zoological Garden. En parallèle, il apprend le métier de typographe. [9] Le 10 septembre 1857, il s’embarque à Liverpool vers l’Amérique. Il y reste 19 ans[10], vivant de son propre labeur et de la pension que lui verse ses parents fortunés. Il envoie de nombreuses lettres qui sont publiées dans la Revue trimestrielle, dans laquelle il relate ses expériences et présente ses observations sur la société américaine.[11] Il séjourne à la Nouvelle Orléans, puis passe par San Antonio, au Texas, avant de s’installer dans les terres sauvages de cet État. Il y travaille comme géomètre, niveleur, prospecteur et défricheur pour de grands propriétaires terriens. Il acquiert ensuite un ranch et y pratique l’élevage, tout en continuant d’observer la nature et les étoiles.
En 1861, la Guerre de Sécession éclate. Les garnisons fédérales se retirent du Texas et les Amérindiens en profitent pour piller les fermes des colons. Houzeau doit jouer du colt pour se défendre, et finit par fuir à San Antonio. Il manque alors de se faire recruter de forces dans les armées confédérées. Abolitionniste convaincu, il contemple les persécutions menées par les esclavagistes contre la minorité unioniste, et doit fuir pour sa vie au Mexique, à Matamoros. Il y survit en cultivant des fruits, accueillant d’autres réfugiés texans abolitionnistes. Il en tire un ouvrage, "La terreur blanche au Texas et mon évasion", ainsi que de nombreux articles pour la "Revue trimestrielle" et la "Revue britannique".


En 1862, il arrive à la Nouvelle-Orléans. Il y fait la connaissance des "Free People of Colour", une élite métisse francophone qui jouissaient, dès avant la guerre, de droits et d’une condition sociale supérieurs à ceux des Afro-Américains. Il rejoint la rédaction de "L’Union" (dans laquelle il écrivait sous le pseudonyme de « Cham »)¸ un quotidien abolitionniste en langue française, animé par des métis. À "L’Union" succède "La Tribune de la Nouvelle-Orléans" (dans laquelle il écrivait sous le pseudonyme de C.-J. Dalloz) : l’astronome belge en devient le directeur, rédacteur en chef et administrateur. Il assure sa transformation en revue bilingue français - anglais. En 1865, la Guerre de Sécession s’achève : l’esclavage est aboli, mais il fait place à la ségrégation raciale. "La Tribune de la Nouvelle-Orléans", elle, réclame une égalité des droits complète entre tous les citoyens américains, et devient une référence dans les milieux républicains radicaux. En 1867, Houzeau finit par démissionner de la direction du journal suite à des dissensions internes. En 1868, il se rend en Jamaïque (alors colonie britannique) et achète une plantation, à Ross View, non loin de la capitale Kingston. Là, à l’écart du monde, il coule une vie paisible en compagnie de William Lang, un adolescent métis rencontré à la Nouvelle-Orléans et qu’il élève comme son fils, tout en alphabétisant gratuitement la population noire locale.[12] Dès son départ, l’Université libre de Bruxelles lui avait offert un poste de professeur extraordinaire en géologie, et renouvela cette proposition à de multiples reprises ; mais cela ne suffisit pas à faire convaincre Houzeau de revenir en Europe.


Retour triomphal en Belgique


Cependant, le fermier solitaire n’a jamais cessé d’écrire et d’envoyer ses articles scientifiques en Europe. En 1873, il se rend au Pérou pour observer les constellations depuis l’hémisphère sud. Pendant son voyage, il attrape la fièvre jaune au Panama, qui l’emporte quinze ans plus tard ; mais en tira une carte du ciel et un ouvrage, l’"Uranométrie générale", qui lui vaut le Prix quinquennal de l’Académie Royale de Belgique. En 1876, après deux ans de discussion, Houzeau est nommé pour remplacer A. Quetelet, à la tête de l’Observatoire royal, avec le soutien du roi Léopold II. Il se met en route vers la Belgique le 17 juin 1876, confiant l’exploitation agricole à ses protégés. Il est président de l'Académie et directeur de la Classe des Sciences en 1878.
De retour à Bruxelles, il réorganise complètement l’Observatoire. Il augmente le personnel, sépare les services d’astronomie et de météorologie et commande de nouveaux instruments. Il crée une section spectroscopie. Il étend et réorganise le réseau météorologique. Il inaugure le Bulletin météorologique qui paraît quotidiennement. Il sépare les Annales de l’Observatoire en deux sections l’une consacrée à la météorologie et l’autre à l’astronomie, et crée un Bulletin météorologique quotidien, lointain ancêtre de notre météo quotidienne. Les collections de la bibliothèque sont enrichies et des conférences populaires sont organisées. Enfin, il est décidé que l’institution serait transférée à Uccle. L’édification du bâtiment ne commence cependant que le 10 septembre 1883 et est achevée en 1889.


En 1882, Houzeau met en place deux expéditions afin d’observer le passage de Venus au moyen d’un héliomètre à foyers inégaux. La première s’installe à Santiago du Chili et la seconde à San Antonio au Texas (Houzeau commande en personne cette expédition, et en profite pour passer par Ross View). Il communique, à l’Académie, les résultats de la parallaxe du soleil obtenue le 14 décembre 1883. [13] Il se fixe ensuite dans le sud de la France et démissionne de son poste à l’Observatoire, lassé par la lenteur des travaux de construction du nouvel observatoire. Il continue à travailler pendant les dernières années de sa vie et fournit à son collaborateur Albert Lancaster les directives pour achever la publication de la Bibliographie générale de l’astronomie. Il est président de la Société belge de géographie. Il décède le 10 juillet 1888 à Bruxelles.


Tout au long de sa vie, Houzeau déclina toutes les médailles et décorations qu’ont voulu lui donner, et refusa une place qu’on lui offrait sur les listes du Parti Libéral.[14]


Travaux

De 1838 à 1841, il publie ses premiers articles dans le journal l’Émancipation. Ils concernent les nouveautés dans les procédés industriels, l’emploi des machines, les grands travaux d’utilité publique, les voies de communication, le commerce, l’agriculture, etc.
En 1839, il publie son premier travail scientifique, Des turbines, de leur construction, le calcul de leur puissance et de leur application à l’industrie.
En 1844, il fait paraître une lettre et deux mémoires dans la revue Astronomische Nachrichten au sujet d’un nouvel effet de l’aberration de la lumière particulier aux étoiles doubles qui possèdent un mouvement propre.
En août de la même année, il présente ses études sur les étoiles à l’Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles.
En 1845, il calcule, au moyen d’une méthode qui lui est propre, les éléments et éphémérides de la comète de l’Arrest. Il publie à la même époque une note sur la comète de Vico dans les bulletins de l’Académie royale. De 1849 à 1853, Houzeau publie diverses notes sur l’astronomie, la géologie, l’histoire et la géographie. Il rédige également deux traités, la physique du globe et météorologie dans l’Encyclopédie populaire en 1850 et en 1853, les Règles de climatologie.
En 1854, il fait paraître un ouvrage important : Essai d’une géographie physique de la Belgique au point de vue de l’histoire et de la description du globe.
En 1857, il publie Histoire du sol de l’Europe, qui étendit son aura dans les milieux scientifiques belges. Houzeau participe activement à différents journaux et revues, entre autres, aux Mémoires et publications de la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut.
En 1880, il suscite la création de la revue Ciel et Terre.[15]
En 1882, Houzeau publie en collaboration avec Lancaster le premier volume de la Bibliographie générale de l’astronomie. Ce volume rassemble les mémoires insérés dans les collections académiques. En 1887, la première partie du deuxième volume paraît. Elle reprend une introduction historique. Deux ans plus tard, après la mort de Houzeau, Lancaster publie le seconde partie qui se compose des ouvrages indépendants. Enfin la troisième partie sort en 1889 et réunit plusieurs observations astronomiques.

Patrimoine


Un monument est dédié à Jean-Charles Houzeau de Lehaie dans sa ville natale de Mons.


Publications

  • Des turbines, de leur construction, le calcul de leur puissance et de leur application à l’industrie, Bruxelles: Hauman et Cie, 1839.
  • "Schreiben der Herrn Houzeau in Mons an den Heransgeber", in in Astronomische Nachrichten, t. 21, 1844, col. 243.
  • "D’un nouvel effet de l’aberration de la lumière particulier aux étoiles doubles qui possèdent un mouvement propre. Sur les systèmes binaires 61 Cygni et 70 p Ophiuchi", in Astronomische Nachrichten, t. 21, 1844, col. 243-248, et col. 273-278.
  • physique du globe et météorologie, in Encyclopédie populaire, Bruxelles : Jamar, 1850.
  • Règles de climatologie ou Exposé sommaire des notions que la science possède sur le cours des saisons et sur les variations du temps, in Encyclopédie populaire, Bruxelles : Jamar, 1853.
  • "Méthode pour déterminer simultanément la latitude, la longitude, l’heure, l’azimut, par des passages observés dans deux verticaux", in Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers, publiés par l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, t. 25, 1854.
  • "L’espace et le temps", in Revue trimestrielle, t. 3, 1856, p. 37-70.
  • "Étude sur la vie et la mort", in Revue trimestrielle, 4e année, v. 3, 1857, p. 37-85.
  • Études sur les facultés mentales des animaux comparées à celle de l'homme, Bruxelles, 1872.
  • Le ciel mis à la portée de tout le monde, Bruxelles, 1873.
  • Étude de la nature de ses charmes et ses dangers.
  • Uranométrie générale, Bruxelles :Hayez, 1878.
  • Bibliographie générale de l’astronomie, 1883-1889.
  • Annuaire populaire de Belgique, 1885-1888
  • Il publie également dans les Mémoires de la société des sciences du Hainaut, dans la Revue trimestrielle et dans l’édition franc-belge de la Revue britannique.

Publications de l’Académie


Bibliographie

  • BRIEN, Paul, "Houzeau", in Florilège des sciences en Belgique pendant le 19e et le début du 20e, Bruxelles : Académie royale de Belgique Classe des sciences, 1968, p. 69-96.
  • EVANS, D. S., "Jean-Charles Houzeau", in Bulletin of the American Astronomical Society, t. 19, p.1011
  • KOECLELENBERGH, André, "L’astronomie et la géophysique externe", in Robert Halleux, Geert Vanpaemel, Jan Vandersmissen en Andrée Despy-Meyer (éds.), Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000, Bruxelles : Dexia/La Renaissance du livre, 2001, vol. 1, p. 143-144.
  • LAGRANGE, E., "Notes: J.-C. Houzeau, météorologiste", in Ciel et terre, t. 39, 1923, p. 95.
  • LAGRANGE, E., "Houzeau, biographie", in Ciel et terre, t. 9-10, 1888-1890.
  • LIAGRE, Baptiste, "Notice sur Jean-Charles Houzeau, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1890, p. 207-310.
  • MIGEOTTE, M., "Un portrait de Jean-Charles Houzeau de Lehaie", in Ciel et terre, t. 96, 1980, p. 82-89.
  • SWINGS, Pol, "Houzeau de Lehaie, (Jean-Charles)", in Biographie Nationale, t. 29, Bruxelles : Établissements Émile Bruylant, Imprimeurs-Éditeurs, 1903, col. 694-699.
  • VANDERMISSEN, Jan, "L’exploration scientifique", in Robert Halleux, Geert Vanpaemel, Jan Vandersmissen en Andrée Despy-Meyer (éds.), Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000, Bruxelles : Dexia/La Renaissance du livre, 2001, vol. 1, p. 230-232
  • VERHAS, Pierre, Jean-Charles Houzeau et son temps, Bruxelles, Académie Royale de Belgique, 2002.
  • ELKHADEM Hossam, ISAAC Marie-Thérèse, De Mons vers le Nouveau Monde. Jean-Charles Houzeau, Lettres de Jamaïques (1868-1876), Bruxelles, Académie Royale de Belgique, 2015, p. XIV-LVIII.


Notes

  1. SWINGS, Pol, "Houzeau de Lehaie, (Jean-Charles)", in Biographie Nationale, t. 29, Bruxelles : Établissements Émile Bruylant, Imprimeurs-Éditeurs, 1903, col. 694.
  2. KOECLELENBERGH, André, "L’astronomie et la géophysique externe", in Robert Halleux, Geert Vanpaemel, Jan Vandersmissen en Andrée Despy-Meyer (éds.), Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000, Bruxelles : Dexia/La Renaissance du livre, 2001, vol. 1, p. 143-144.
  3. SWINGS, Pol, "Houzeau de Lehaie, (Jean-Charles)", in Biographie Nationale, t. 29, Bruxelles : Établissements Émile Bruylant, Imprimeurs-Éditeurs, 1903, col. 695.
  4. BRIEN, Paul, "Houzeau", in Florilège des sciences en Belgique pendant le 19e et le début du 20e, Bruxelles : Académie royale de Belgique Classe des sciences, 1968, p. 72-73.
  5. SWINGS, Pol, "Houzeau de Lehaie, (Jean-Charles)", in Biographie Nationale, t. 29, Bruxelles : Établissements Émile Bruylant, Imprimeurs-Éditeurs, 1903, col. 696.
  6. LIAGRE, Baptiste, "Notice sur Jean-Charles Houzeau, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1890, p. 219.
  7. Isaac, M.-T., « L’Homme »,, p. XXII.
  8. BRIEN, Paul, "Houzeau", in Florilège des sciences en Belgique pendant le 19e et le début du 20e, Bruxelles : Académie royale de Belgique Classe des sciences, 1968, p. 76-78.
  9. LIAGRE, Baptiste, "Notice sur Jean-Charles Houzeau, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1890, p. 234.
  10. BRIEN, Paul, "Houzeau", in Florilège des sciences en Belgique pendant le 19e et le début du 20e, Bruxelles : Académie royale de Belgique Classe des sciences, 1968, p. 81-86.
  11. La Revue trimestrielle est une revue libérale favorable à la démocratie américaine (alors pratiquement la seule démocratie au monde). Jean-Charles Houzeau de Lehaie l’avait fondée en 1854 avec Eugène Van Bemmel.
  12. VANDERMISSEN, Jan, "L’exploration scientifique", in Robert Halleux, Geert Vanpaemel, Jan Vandersmissen en Andrée Despy-Meyer (éds.), Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000, Bruxelles : Dexia/La Renaissance du livre, 2001, vol. 1, p. 230-232.
  13. LIAGRE, Baptiste, "Notice sur Jean-Charles Houzeau, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1890, p. 275-.
  14. Isaac, Marie-Thérèse, « L’Homme » in Elkhadem, Hossam ; Isaac, Marie-Thérèse, "De Mons vers le Nouveau Monde. Jean-Charles Houzeau, Lettres de Jamaïques (1868-1876) ", Bruxelles, Académie Royale de Belgique, 2015, p. XLIX.
  15. KOECLELENBERGH, André, "L’astronomie et la géophysique externe", in Robert Halleux, Geert Vanpaemel, Jan Vandersmissen en Andrée Despy-Meyer (éds.), Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000, Bruxelles : Dexia/La Renaissance du livre, 2001, vol. 1, p. 144.