Dekin, Adrien (1768-1823)
Botaniste d'origine française, né à Bruxelles le 12 juin 1768, décédé à Bruxelles le 8 août 1823.
Professeur à l'École centrale des Deux Nèthes où il enseigne l'histoire naturelle. Le 14 juin 1803, il est nommé par le maire de Bruxelles conservateur des cabinets de physique et d'histoire naturelle qui avaient appartenu à la ci-devant École central de la Dyle. Par le même arrêté, son frère Josse Dekin, jardinier botaniste et directeur du jardin des plantes de l'École centrale, est nommé conservateur du jardin des plantes. Néanmoins, comme l'a montré Éd. Mailly, Adrien et non Josse Dekin était le véritable directeur du jardin botanique de Bruxelles. [1]
Dès qu'il s'est installé à Bruxelles, il est chargé de donner des leçons publiques et gratuites d'histoire naturelle et de physique appliquée aux arts, aux manufactures, au commerce et à l'agriculture.[2]
A partir de 1809 directeur du jardin botanique de Bruxelles.
Dekin avait suivi les cours de Daubenton au Muséum d'histoire naturelle de Paris. Il devint professeur d'histoire naturelle et de minéralogie à l'École de médecine après avoir démissionné du poste de conservateur du dépôt central de minéralogie nationale, charge qu'il avait acceptée le 7 octobre 1817. Il mourut subitement le 13 août 1823 à la suite d'un incendie du Musée central de minéralogie. Il s'agissait probablement d'un suicide.[3]
Membre de la commission d’agriculture du Brabant méridional. Membre fondateur de la Société d'émulation d'Anvers.
Il publia en collaboration avec A.-F. Passy (1814), la Flora Bruxellensis, seu catalogus plantarum circa Bruxellas sponte nascentium.
Notes
- ↑ MAILLY, Éd., "Étude pour servir à l'histoire de la culture intellectuelle à Bruxelles pendant la réunion de la Belgique à la France", Académie royale de Belgique. Mémoires courronnés et autres mémoires, t. XL (1887) p. 28.
- ↑ MAILLY, Éd., "Étude pour servir à l'histoire de la culture intellectuelle à Bruxelles pendant la réunion de la Belgique à la France", Académie royale de Belgique. Mémoires courronnés et autres mémoires, t. XL (1887) p. 26-29.
- ↑ Voir H.T. Colenbrander (éd.),Gedenkstukken der Algemeene Geschiedenis van Nederland van 1795 tot 1840, Deel 8, band 1, GS 25 p. 301.