Société des conférences de l'École industrielle de Charleroi
Contents
Historique
L'instauration à Charleroi d’une Société des conférences fut dévoilée dès le mois de juin 1876, quand la commission administrative de l’École industrielle de Charleroi, voulant « favoriser et encourager la diffusion des connaissances utiles », résolut d’instituer des conférences publiques et gratuites traitant de « divers sujets de science, de littérature, d’histoire, de législation, d’économie politique etc., propres à élargir le cercle de l’enseignement donné dans la dite École ». Il était prévu que les conférences se donneraient le soir, dans l’Hôtel de Ville de Charleroi, dès le 1er octobre de la même année.
Liste des personnes
Les initiateurs de ce projet étaient Charles Dupret, docteur en médecine et échevin de la Ville ; Eugène Smits, ingénieur et directeur-général de la société anonyme de Marcinelle et Couillet ; Théophile Ziane, ingénieur et administrateur de la société anonyme de la Providence à Marchienne ; Florent Hanoteau, docteur en médecine, conseiller provincial et bourgmestre de Gilly ; Jules Audent, avocat et conseiller communal ; Jules François, ingénieur ; Emile Jouniaux, ingénieur et agent général des charbonnages du Nord de Charleroi ; enfin Norbert Bertrand, préfet des études du Collège communal et directeur de l’École industrielle. Ce dernier devint le président de la nouvelle Société.
La Société fut officiellement constituée le 4 novembre 1876. Peu après, les membres instituèrent une « tombola de livres utiles ».
L’organe officiel de la Société, dès 1877, était nommé « L’Education populaire », dont la devise était « Travail et Patrie ». L’abonnement à cet hebdomadaire paraissant le jeudi était de 5 francs. Les chefs des établissements industriels de la ville furent priés par la Société de recommander ce journal aux membres de leur personnel, « afin d’assurer à cette œuvre de moralisation toute la publicité désirable ».
Le 3 juin 1877, en l’honneur de la fin de la première saison des conférences, une médaille commémorative fut frappée (v. Documents et rapports de la Société paléologique et archéologique de l’arrondissement judiciaire de Charleroi, 25, 1901, p. 176-178).
Publications
En janvier 1878, le secrétaire du journal, Clément Lyon, remit sa démission à la Société ;il garda la contrôle de la revue, qui cessa dès lors dès « l’organe attitré » de la Société. Les annonces de la Société parurent encore régulièrement jusqu’en mai 1878, puis cessèrent. Sur ce magazine, v. Bijdragen tot de geschiedenis van het pedagogische leven in België in de XIXe en de XXe eeuw, ss. Dir. M. De Vroede, 1973, p. 535-546. L’Education populaire parut jusqu’en 1903.
Bibliographie
Notes
<references>