Commission for Relief in Belgium
- Abrégée: CRB
Historique
En 1914, l'américain Herbert Hoover est choisi comme président de la Commission for the Relief of Belgium (CBR) et organise le secours de la population belge.
Il met en place, un organisme d’achat et de transport de denrées de première nécessité, alimenté conjointement par le gouvernement belge et le gouvernement américain. [1].
Il collabore avec Émile Francqui qui, de son côté, organise sur notre territoire, un "Comité National de Secours et d'Alimentation", chargé de réceptionner les vivres en provenance d'Amérique, et de les distribuer à la population. Cette entreprise prend une ampleur sans précédent.
La CBR, fonctionne, à l’époque, de manière indépendante, comme une sorte de république d’assistance avec son propre drapeau, sa marine, ses usines, ses moulins et son réseau de chemin de fer.
A la fin de la première guerre mondiale, l'organisation a encore à sa disposition des fonds considérables. Hoover décide alors, d’utiliser cet argent pour le redressement de la Belgique et investit dans les universités du pays.
Francqui et Hoover par l’intermédiaire de leur la CRB et du comité national de Secours et d’Alimentation, créent, en 1920, la Fondation Universitaire et le Belgian American Educational Foundation (BAEF) via laquelle de jeunes étudiants bénéficient de bourses d’études pour être envoyés aux Etats-Unis. Ce programme existe encore actuellement.[2]
Notes
- Jump up ↑ Robert Halleux, Geert Vanpaemel, Jan Vandersmissen en Andrée Despy-Meyer (éds.), Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000, Bruxelles : Dexia/La Renaissance du livre, 2001, vol. 1, p. 82.
- Jump up ↑ Hoover's Legacy consulté le 08/07/2010 à 13h10.