Koch, Henri (1911-1997)

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Vétérinaire et physiologiste né à Herk-de-Stad le 15 février 1911 et décédé à Louvain le 24 février 1997.

Biographie

Henri Koch est né à Herk-de-Stad le 15 février 1911. Il étudia à l'Université de Louvain. En 1935, il fut nommé comme professeur à la Faculté des sciences, dans la section de Zoologie, où il enseigna la zoologie et la biologie générale (en néerlandais), la physiologie comparée (en néerlandais et en français). Par la suite, il fut chargé des cours de principes de la génétique, zoogéographie, ainsi qu'une partie de botanique.

Pour l'Institut Zoologique], il apporta des spécimens supplémentaires particulièrement de Norvège et de Suède[1].

À l' Académie royale des sciences des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, il devint le 13 octobre 1945 membre correspondant, effectif le 11 septembre 1948, administrateur en 1948 et finalement membre d'honneur en 1944.

Outre son appartenance à l'Académie, Henri Koch était également membre de la New York Academy of Science et de l'Académie Européenne des Sciences, des Arts et des Lettres.
Il décéda à Louvain le 24 février 1997.

Travaux

Il était spécialisé dans la physiologie comparée avec une nouvelle compréhension dans le déterminisme physiologique des phénomènes migratoires chez les animaux. Henri Koch effectua des recherches sur la respiration et l'osmorégulation des animaux aquatiques[2].

Juste avant la Seconde Guerre mondiale, Henri Koch débuta sa carrière avec des recherches sur les Gonyaulax (dinozoaires lumineux) en collaboration avec Gustave Gilson au laboratoire d'Ostende[3].

Il est devenu célèbre en montrant que l'apparition d'une intoxication paralysante se manifestant lors de la consommation de moules est causée par la toxique saxitoxine, produite par les dinoflagellés qui pourraient dans certains cas se multiplier fortement dans les moules. Il conduisit également des recherches physiologiques sur le saumon.
Henri Koch a mené des recherches principalement dans le domaine de la physiologie respiratoire et de la régulation minérale. Il fut le premier à montrer que, chez différentes espèces animales, des substances minérales pouvaient être directement absorbées de l'extérieur, et ce à partir de solutions très diluées comme l'eau douce. Il introduisit aussi le terme de "transport actif". Ce concept fut d'abord étudié chez les invertébrés, plus tard, il fut appliqué comme base de la migration des espèces de poissons à l'instar du saumon. Cette migration semble être liée à une métamorphose de leur système de régulation minérale. Henri Koch a suggéré que ces changements étaient tributaires de certains systèmes hormonaux dont la prolactine et de la thyroïde pourraient jouer un rôle important.

Ses recherches sur la physiologie furent couronnées du Prix Louis Empain (1935), du Prix Théophile Gluge (1949) et du Prix Francqui (1951)[4]

Henri Koch fut également lauréat de bourses de voyages[5].

Publications


Bibliographie

  • "Koch Henri", in De Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten en haar leden, Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten, 2010, p.146.
  • KÜHN, E., "In Memoriam H. Koch", in Jaarboek 1997, Bruxelles : KVAB, p. 51-54.
  • Website VLIZ consulté le 08/06/2010 à 10h.


Notes

  1. Website Museum voor Dierkunde consulté le 08/06/2010 à 10h.
  2. "Koch Henri", in De Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten en haar leden, Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten, 2010, p. 146.
  3. Website VLIZ consulté le 08/06/2010 à 12.35h.
  4. "In Memoriam H. Koch", in Jaarboek 1997, Brussel: KVAB, p. 53.
  5. "Koch Henri", in: De Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten en haar leden, Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten, 2010, p. 146.