Cornet, François-Léopold (1834-1887)

From Bestor
Jump to: navigation, search
Source: Gustave DEWALQUE, "Notice sur François-Léopold Cornet, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1880, 529.

Géologue, né le 21 février 1834 à Givry et décédé le 20 janvier 1887 dans la même ville. Père de Jules Cornet.


Biographie

Fils de Jean-Baptiste Cornet, employé de la douane et de Marie-Rose Aguillera, François-Léopold Cornet naît à Givry, le 21 février 1834. Il commence ses primaires à l’école du village de Peissant où sa famille s’est installée, pour les poursuivre à Solre-sur-Sambre. Son maître le forme aux matières essentielles : les mathématiques, la géographie, l'histoire et la littérature. De 1850 à 1853, il étudie à l'École provinciale des mines du Hainaut. [1]


Il entre alors au Charbonnage de la Vallée-du-Piéton à Roux, puis, il occupe successivement les postes de directeur des travaux au Charbonnage du Bois, au Charbonnage de Sars-Longchamps, à celui du Levant du Flénu. Il devient ensuite directeur gérant de ce même charbonnage, puis membre fondateur et directeur de la Société des phosphates de Mesvin-Ciply. [2] Cornet se marie le 25 août 1858 à Quaregnon, avec Louise Martin. Devenu veuf, le 8 juin 1868, il se remarie à La Louvière, le 4 mai 1870, avec Florentine Caupain. [3]


Il est nommé correspondant de l'Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles, le 15 décembre 1873 et il devient membre de l’institution le 16 décembre 1878. Il est membre de différentes sociétés savantes : membre correspondant de la Société géologique de Londres, membre de la Société royale malacologique de Belgique, de la Société géologique de Belgique, de la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut, du Cercle archéologique de Mons, de la Société des anciens élèves de l'École des mines du Hainaut, de la Société royale d'archéologie, d'histoire et de paléontologie de Charleroi, de la Société royale belge de Géographie, de la Société géologique de France, membre honoraire de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille et de la Société géologique du Nord.


En 1865, la Société des anciens élèves de l'École des mines du Hainaut le nomme membre de son conseil d'administration. En 1874, la députation permanente du Conseil provincial du Hainaut le nomme membre de la commission administrative de l'École des mines du Hainaut. Il remplit ses fonctions jusqu'à sa mort. En mars 1876, un banquet lui est offert à l'occasion de sa nomination de chevalier de l'Ordre de Léopold. Trois ans plus tard, l'Association lui offre son portrait lorsqu’il reçoit la croix de la Légion d'Honneur. [4]

Il décède d’une bronchite le 20 janvier 1887 à Mons. Un monument en son honneur est inauguré au cimetière de Mons le 25 novembre 1888.


Travaux

Les premières publications de Cornet paraissent dans les bulletins de la Société des anciens élèves de l'École spéciale de commerce, d'industrie et des mines du Hainaut. Le premier texte est consacré à l'enfoncement du puits d'exhaure à la Société du Bois. Il rédige ensuite un travail dont seule la première partie, relative au Couchant de Mons est parue, sur la description et comparaison des quatre principales méthodes d'exploitation de la houille employées en Belgique.
Il donne la description des machines à air comprimé installées à Sart-Longchamps, et fait suivre cette publication de considérations sur la production et l'emploi de l'air comprimé dans les mines.


En 1863, parait un article géologique, présentée en collaboration avec Alphonse Briart, relatif à la grande faille qui limite au Sud le terrain houiller belge. En 1866, ils remportent la médaille d’or pour une question mise au concours par la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut en 1864 sur la Description du terrain crétacé du Hainaut. En 1868, les deux géologues présentent à l'Académie une Note sur la découverte dans le Hainaut, en dessous des sables rapportés par Dumont au système landenien, d'un calcaire grossier avec faune tertiaire. Après plusieurs notes sur le sujet, ils publient la Description des fossiles du calcaire- grossier de Mons. Un travail composé de quatre parties, accompagné de vingt-six planches, dessinées par Briart.[5] Ils font également paraître la Description minéralogique et stratigraphique de l'étage inférieur du terrain crétacé du Hainaut.


Les deux ingénieurs envoient à l'Exposition universelle à Bruxelles, en 1889, une Carte géologique de la partie centrale de la province du Hainaut, sur trente planchettes au 20000e. Briart qui s’occupe des levés du Landenien, s’efforce d’établir des analogies entre les dépôts observés dans ce terrain, les formations entrecroisées des dunes et la sédimentation argileuse des polders.[6] Une dernière publication des deux auteurs concerne les Silex quaternaires et carte du relief du sol après le paléozoïque.


Cornet effectue également des rapports sur des levés de planchettes géologiques, sur des travaux d’autres géologues et ingénieurs.


Publications


Bibliographie


Notes

  1. DEWALQUE, Gustave, "Notice sur François-Léopold Cornet, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1880, p. 519-520.
  2. STOCKMANS, F., "Cornet, (François-Léopold)", in Biographie Nationale, t. 31, Bruxelles : Établissements Émile Bruylant, 1961, col. 223.
  3. DEWALQUE, Gustave, "Notice sur François-Léopold Cornet, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1880, p. 525.
  4. DEWALQUE, Gustave, "Notice sur François-Léopold Cornet, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1880, p. 527.
  5. MALAISE, Constantin, "Notice sur Alphonse Briart, membre de l’Académie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1901, p. 110.
  6. STOCKMANS, François, "Briart, (Alphonse)", in Biographie Nationale, t. 31, Bruxelles : Établissements Émile Bruylant, 1961, col. 126.