Koninklijke Maatschappij voor Hofbouw- & Fruitboomkunde

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Actuellement	Koninklijke Maatschappij voor Hofbouw- & Fruitboomkunde
1891-	Société royale d'horticulture & d'arboriculture de Bruges
1827/1829	Société provinciale d’agriculture, d’horticulture et de botanique de la Flandre Occidentale /Provinciale Maatschappij van Landbouw, Kruid- en Tuinkunde in West-Vlaanderen
décembre 1807-	Société brugeoise de Flore/Brugsche Maatschappij van Flora
1807-	Société des fleuristes- Confrérie de Dorothée
1701-	Confrérie Société de Flore
1651 -1784	Confrérie de Sainte Dorothée

Historique

S’il est délicat d’écrire l’histoire de cette Société eu égard des archives souvent lacunaires, son ancienneté ne peut être niée. Elle est en effet déjà mentionnée dans nos sources dès 1651 où est signalée à Bruges une Société placée sous l’invocation de Sainte Dorothée. Parmi ses objectifs, citons celui d’encourager la culture de fleurs et l’obligation d’orner chaque année de plantes fleuries la chapelle du franc de Bruges au jour consacré à sa patronne.
On trouve dans les archives un registre des procès verbaux de 1674 à 1712. On y signale notamment qu’en 1701 la confrérie ancienne prit l’appellation de Société de Flore.
Coppieters Stockhove note qu’un de ses membres, Antoine Verhulst, fut le premier propagateur de la pomme de terre en Flandre au début du XVIIIe siècle. La Société a en effet encouragé par des récompenses l’introduction et la propagation de ce tubercule bien avant le français Parmentier.
Tous les ans les membres de la Société de Flore se réunissaient le jour anniversaire de leur patronne. Son caractère presque religieux fut abandonné après l’Invasion française pour se focaliser exclusivement sur la culture des fleurs et l’amusement des membres. En 1804 se tient la première exposition réelle sous le nom sécularisé de Société des fleuristes. Les expositions ont pourtant toujours lieu le 6 février, jour de la Sainte Dorothée.
En décembre 1807 la confrérie se dissout et devient une simple association civile sous le nom de Société brugeoise de Flore/ de brugsche maetschappij van Flora, première Société d'Agriculture de la Lys. L’évêque de Bruges venait d’interdire d’exposer dans les églises. Sur proposition du Préfet lui sont alloués des subsides pour perfectionner l'agriculture dans le Département et propager par l'instruction les méthodes modernes.
En 1828, la Société des fleuristes devient Société de Flore et adopte un règlement imprimé. Elle évolue vers la culture de plantes d’agrément et moins de botanique. En 1842 un nouveau règlement la repositionnera plutôt sur l’agriculture. Enfin de nouvelles règles sont promulguées en 1860 inaugurant la Société provinciale d’horticulture et de botanique. Son champ d’action est élargi à de nouvelles branches, l’arboriculture et la culture maraîchère ainsi que l’organisation de conférences publiques au local des Dunes où sont formés de nombreux jardiniers.

La Société organise en 1891 une exposition mémorable avec la ville en présence du Roi et de la Reine qui lui octroie le titre de Royal. En octobre 1892 est adopté l’appellation de Société Royale d’horticulture et d’arboriculture.

Missions

Une source de 1829 affirme que la Société évolue de la culture de plantes d'agrément vers un but d'utilité générale. Ses objectifs sont de propager de plus en plus le goût de la Botanique: on s'occupe de la culture des céréales, des plantes à fourrages et à racines, des pépinières d'arbres forestiers et fruitiers, des plantes potagères, médicinales et autres végétaux, dont l'emploi peut être avantageux aux arts et aux sciences, l’utilisation des arbres, arbustes et fleurs, propres à l'ornement des jardins; et enfin des plantes d'orangerie et de serre.
Elle s'occupera aussi de l'introduction et de la propagation des nouvelles et meilleures espèces de plantes étrangères dans tous les genres; on proposera des prix et accordera des médailles d'encouragement aux cultivateurs.
La Société publiera aussi, à des époques déterminées, le compte de ses travaux pour l'amélioration et la prospérité de la culture en général.
Un ouvrage de 1862 nous informe sur le but et la composition de la Société qui est de contribuer par tous moyens au progrès de la science et de l’industrie horticoles. Les expositions publiques ont lieu deux fois par an (l’une en été, l’autre en hiver), durant trois jours.

La Société a existé jusqu'à 2016 sous le nom de Koninklijke Maatschappij voor Hofbouw- & Fruitboomkunde.

Siège

Dès 1651 la Société est signalée à la chapelle du franc de Bruges. En 1804-1807, son siège se trouve à la: chapelle de la Madeleine, succursale de l’église Sainte-Catherine, mais d’après Coppieters Stockhove, celle-ci serait plutôt située à Saint-Sauveur.

En 1862 les expositions se tiennent dans un local que l’administration communale met à disposition de la Société.

On cite dès 1860 notamment le local des Dunes.

Adresse actuelle : Koninklijke Maatschappij voor Hofbouw- en Fruitboomkunde, Noordreiestraat 21, 8000 Brugge 050/33 29 33

Organisation

Comme membres éminents de la Société, on cite souvent le personnage de François Werrebrouck comme dans cet ouvrage de 1807, ainsi qu’A. Verhulst, un des propagateurs de la pomme de terre. Son conseil d’administration se composait alors d’un président, d’un prévôt, d’un prince et d’un trésorier. Les sociétaires se réunissaient tous les ans à jour fixe.

En 1862 l’association brugeoise se composait des membres suivants :

• Président (Cam. Kervyn van Zuylen)
• Vice-Prés. (Adolphe Goupy de Beauvolers)
• Secrétaire ( Bon de Croeser de Berges)
• Trésorier ( Ernest Moulaert)
• Commissaires ( Henri d’Hauw ; Ed. Schakers et L.Thooris)

Nombre de membres 98 Délégués (Adolphe Goupy de Beauvolers et Thooris)

Notons que Theod. Vandewalle était membre de cette association qui est la continuation de la Confrérie de Sainte-Dorothée .

Prix

En 1808, un prix de 300 francs est alloué pour trouver un moyen de lutter contre une plante néfaste.

En ce qui concerne les concours de 1812 à 1815…

En 1829 sont organisées deux expositions publiques d'arbustes, plantes et fruits.

En mars 1861 exposition de 846 plantes et 15 concurrents, avec 53 Médailles (de vermeil, argent ou bronze).

Publications

Elle possédait des statuts, un livre de résolutions et des comptes ; mais ceux-là ont disparu à l’exception de deux compte-rendu , daté de 1719 et 1720.

• Procès-verbal de la séance publique de la Société d'agriculture du Département de la Lys, tenue à Bruges, 1807-1811.

Cote à la KBR: V.H. 5.890 A (réserve précieuse)

• Zomer-Zael. Openbaere tentoonstelling van Bloemen en gewassen, der maetschappy van Flora, opgerecht binnen Brugge, ten Jaere 1761, in haere zael in de Keyzerlijke Kroon, den 3, 4 en 5 july 1825, 1825-1828.

Cote à la KBR: 5e CL IV 3 Soci 10 [Cl 3504](Réserve précieuse)

• Salon d'Hiver; Exposition publique de la Société provinciale d'agriculture, d'Horticulture et de Botanique de la Flandre-Occidentale à Bruges,18030-1831

Cote à la KBR: 5e CL IV 3 Soci 10 [Cl 3504](Réserve précieuse)

• Winter expositie, Maetschappy van Flora , binnen Brugge,1825-1832.

Cote à la KBR: II 61.988 A III 60-84 (Réserve précieuse)

• Reglement der provinciale maatschappij van Landbouw, Kruid- en Tuinkunde, in West-Vlaanderen , 1829.

Cote à la KBR : II 61.988 A III 60-84

• Procès-verbal de la séance publique de la Société d'agriculture du Département de la Lys, tenue à Bruges , 1808-1809.

Cote à la KBR : II 61.988 A III 60-84

Bibliographie

• Site de la société actuelle
• Société horticulture provinciale botanique Bruges, in: Bulletin de la Fédération des Sociétés d'Horticulture de Belgique, 1862.

Cote à la KBR: II 95.891 A

• COPPIETERS STOCHOVE Ernest, Origine de la Société royale d'horticulture & d'arboriculture de Bruges, in : Annales de la Société d'Emulation pour l'étude de l'histoire & des antiquités de la Flandre, 1895-96, 5e série, tome VIII, XLVe vol.

Cote à la KBR: R 2354