Difference between revisions of "Musée royal de l'Afrique centrale"
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+ | Le Musée joua le rôle de plateforme de collaboration entre le monde de la recherche et l’industrie en Belgique et au Congo. Cette collaboration entre le monde industriel et le Musée eut des conséquences positives pour les deux parties. Le Musée vit ainsi ses collections de pierres, de minéraux et de fossiles largement élargies (de 10 000 à 50 000 pièces), y compris grâce à d’innombrables carottes de forage et aux résultats de deux forages en profondeur, à Samba et à Dekese (l’un et l’autre jusqu’à 2000 m sous la terre). Les scientifiques en retirèrent 50 000 échantillons de sol. Ce matériel fut étudié pendant dix ans et déboucha sur cinquante publications. Cette vaste entreprise reste unique dans le microcosme de la géologie congolaise coloniale, et amena à une vaste révision des bases de l’enseignement et de la recherche géologiques sur le sol métropolitain.<ref> Science Connection, [http://www.belspo.be/belspo/home/publ/pub_ostc/sciencecon/20sc1_nl.pdf Année Internationale de la Terre, Le Musée de l’Afrique centrale et l’extraction minière], p. 3, consulté le 13/05/2011 à 15u04.</ref> | ||
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− | * | + | * Despy-Meyer, Andrée, "[http://www.dbnl.org/tekst/hall014gesc02_01/hall014gesc02_01_0008.php Instellingen en netwerken]", in: {{Halleux 1}}, 86. |
+ | *Couttenier, Maarten, ''[http://books.google.be/books/about/Congo_tentoongesteld.html?hl=nl&id=7cOr7D-HHBsC Congo tentoongesteld: een geschiedenis van de Belgische antropologie en het museum van Tervuren (1882-1925)]'', Leuven, 2005. | ||
+ | *Van Hoecke, Sony, Jacquemin, Jean-Pierre, ''Africa museum Tervuren 1898-1998'', Tervuren: Musée royal de l'Afrique centrale, 1998. | ||
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Latest revision as of 09:53, 23 January 2019
Synonymie
A partir de 2018, le Musée royal de l’Afrique Centrale de Tervuren est appelé : AfricaMuseum.
1960 | Musée royal de l’Afrique centrale |
1910 | Musée du Congo belge |
1898 | Musée du Congo |
Historique
Devant le succès de la section congolaise de l’Exposition universelle de Bruxelles, inaugurée par Léopold II à Tervuren en 1897, celle-ci fut conservée en tant que musée permanent. Le Musée du Congo avait pour fin d’étaler devant les yeux du public les richesses et l’œuvre de développement de la colonie. En 1910, lors de la reprise de l’État Indépendant du Congo, le Musée fut transféré dans un merveilleux palais à Tervuren. Sa forme et son contenu se firent alors plus scientifiques et il reçut le nom de Musée du Congo belge. Les directeurs de musée successifs rassemblèrent d’importantes collections et bâtirent leur expertise dans des domaines tels que l’ethnographie coloniale, l’anthropologie et la préhistoire ; la géologie et la paléontologie ; les sciences morales, politiques et historiques ; l’économie ; la zoologie et la botanique. À partir de 1911, il existait aussi au sein du musée un laboratoire d’analyse chimique à des fins d’exploitation coloniale. Il fut détaché du musée en 1928, sous le nom de Institut de Recherches Chimiques. Le Musée joua le rôle de plateforme de collaboration entre le monde de la recherche et l’industrie en Belgique et au Congo. Cette collaboration entre le monde industriel et le Musée eut des conséquences positives pour les deux parties. Le Musée vit ainsi ses collections de pierres, de minéraux et de fossiles largement élargies (de 10 000 à 50 000 pièces), y compris grâce à d’innombrables carottes de forage et aux résultats de deux forages en profondeur, à Samba et à Dekese (l’un et l’autre jusqu’à 2000 m sous la terre). Les scientifiques en retirèrent 50 000 échantillons de sol. Ce matériel fut étudié pendant dix ans et déboucha sur cinquante publications. Cette vaste entreprise reste unique dans le microcosme de la géologie congolaise coloniale, et amena à une vaste révision des bases de l’enseignement et de la recherche géologiques sur le sol métropolitain.[1]
Quelques figures notables du Musée : Georges Boulanger était fortement impliqué dans la naissance du Musée royal de l’Afrique centrale. Jacques Lepersonne travaillait dans ce musée et transforma le département géologique en un centre de recherches important. Lucien Cahen fut directeur de l’institution.
Directeurs
1898-1899 | Théodore Masui |
1899-1910 | Émile Jean Baptiste Coart |
1910-1927 | Alphonse de Haulleville (1860-1938) |
1927-1946 | Henri Schouteden (1881-1972) |
1947-1958 | Frans Maurits Olbrechts (1899-1958) |
1958-1977 | Lucien Cahen |
1977-1978 | Pierre Basilewsky |
1978-1980 (ad interim) | Albert Maesen (1915-1992) |
1980-1980 (ad interim) 1985-2002 |
Dirk F. E. Thys van den Audenaerde |
2002- | Guido Gryseels |
Bibliographie
- Despy-Meyer, Andrée, "Instellingen en netwerken", in: Robert Halleux, Geert Vanpaemel, Jan Vandersmissen en Andrée Despy-Meyer (éds.), Histoire des sciences en Belgique, 1815-2000, Bruxelles : Dexia/La Renaissance du livre, 2001, vol. 1,, 86.
- Couttenier, Maarten, Congo tentoongesteld: een geschiedenis van de Belgische antropologie en het museum van Tervuren (1882-1925), Leuven, 2005.
- Van Hoecke, Sony, Jacquemin, Jean-Pierre, Africa museum Tervuren 1898-1998, Tervuren: Musée royal de l'Afrique centrale, 1998.
Notes
- ↑ Science Connection, Année Internationale de la Terre, Le Musée de l’Afrique centrale et l’extraction minière, p. 3, consulté le 13/05/2011 à 15u04.