Difference between revisions of "École agricole de Thourout"

From Bestor
Jump to: navigation, search
m
 
Line 3: Line 3:
 
École agricole de l’État, créée en 1849, et supprimée en 1859.  
 
École agricole de l’État, créée en 1849, et supprimée en 1859.  
 
===Historique===
 
===Historique===
<br/>Au cours des années 1840, un parasite ravagea les cultures de pommes de terre, entraînant des famines meurtrières à travers toute l’Europe, et spécialement dans les Flandres. Les pouvoirs publics tentèrent de relever le secteur agricole en développant l’instruction des paysans. Il organisa d’abord des conférences rurales, puis construisit l’[[École d'horticulture de l'État (Vilvorde)|École d’horticulture de Vilvorde]]. En parallèle, les provinces et le gouvernement central lancèrent un réseau d’enseignement agricole de niveau secondaire.  
+
<br/>Au cours des années 1840, un parasite ravagea les cultures de pommes de terre, entraînant des famines meurtrières à travers toute l’Europe, et spécialement dans les Flandres. Les pouvoirs publics tentèrent de relever le secteur agricole en développant l’instruction des paysans. Ils organisèrent d’abord des conférences rurales, puis construisirent l’[[École d'horticulture de l'État (Vilvorde)|École d’horticulture de Vilvorde]]. En parallèle, les provinces et le gouvernement central lancèrent un réseau d’enseignement agricole de niveau secondaire.  
 
<br/>Mal gérées, ces écoles fermèrent leurs portes les unes après les autres, à l’exception de celle de Thourout. Cependant, le bail de location payé par l’État avait été revu à la hausse par le propriétaire ; aussi, à son expiration, en 1859, le gouvernement décida de la fermer. Une année plus tard, le Ministre de l’Intérieur, Charles Rogier, décida de relancer l’établissement en un autre lieu et à un niveau supérieur : ce fut la création de l’[[Gembloux Agro-Bio Tech|Institut agricole de l’État à Gembloux]]. La plupart des professeurs de l’école de Thourout reprirent du service à Gembloux.
 
<br/>Mal gérées, ces écoles fermèrent leurs portes les unes après les autres, à l’exception de celle de Thourout. Cependant, le bail de location payé par l’État avait été revu à la hausse par le propriétaire ; aussi, à son expiration, en 1859, le gouvernement décida de la fermer. Une année plus tard, le Ministre de l’Intérieur, Charles Rogier, décida de relancer l’établissement en un autre lieu et à un niveau supérieur : ce fut la création de l’[[Gembloux Agro-Bio Tech|Institut agricole de l’État à Gembloux]]. La plupart des professeurs de l’école de Thourout reprirent du service à Gembloux.
 
<br/>
 
<br/>

Latest revision as of 19:26, 20 June 2019

École agricole de l’État, créée en 1849, et supprimée en 1859.

Historique


Au cours des années 1840, un parasite ravagea les cultures de pommes de terre, entraînant des famines meurtrières à travers toute l’Europe, et spécialement dans les Flandres. Les pouvoirs publics tentèrent de relever le secteur agricole en développant l’instruction des paysans. Ils organisèrent d’abord des conférences rurales, puis construisirent l’École d’horticulture de Vilvorde. En parallèle, les provinces et le gouvernement central lancèrent un réseau d’enseignement agricole de niveau secondaire.
Mal gérées, ces écoles fermèrent leurs portes les unes après les autres, à l’exception de celle de Thourout. Cependant, le bail de location payé par l’État avait été revu à la hausse par le propriétaire ; aussi, à son expiration, en 1859, le gouvernement décida de la fermer. Une année plus tard, le Ministre de l’Intérieur, Charles Rogier, décida de relancer l’établissement en un autre lieu et à un niveau supérieur : ce fut la création de l’Institut agricole de l’État à Gembloux. La plupart des professeurs de l’école de Thourout reprirent du service à Gembloux.

Bibliographie

  • Damseaux, A. , « Notice historique » in Institut agricole de l'Etat à Gembloux. Historique, organisation, enseignement, annexes, Bruxelles, Imprimerie Xavier Havemans, 1901, p. 7-17.
  • Lagast, Noël, « Histoire succincte de l’enseignement supérieur en agronomie en Belgique francophone. 150 ans en 2010. » in L’Ing. 13. Bulletin trimestriel de l’UFIIB, 28, Janvier-Février-Mars 2010.

Notes