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Revision as of 09:03, 12 October 2016

Source : Lecointe,Resultats du Voyage du S. Y. BELGICA en 1897-1898-1899, 1903, 110.

Bateau utilisé pour des expéditions scientifiques (construit en 1884) équipé d’un laboratoire au sein duquel Adrien Gerlache de Gomery embarque avec une équipe de scientifiques de différentes disciplines pour une première exploration de l’Antarctique entre 1897 et 1899.


Historique


De la chasse à la baleine à la science

La structure de la Belgica, avec aux numéros 5 et 6 le laboratoire de zoologie et d’océanographie [Cliquez pour agrandir]. Source : DE GERLACHE, A., Quinze mois en Antarctique, p. 39.
La Belgica commence son aventure en 1884 dans l’entité de Svelvik en Norvège. C’est un trois-mâts connu sous le nom de « Patria ». Le bateau mesure 30 mètres de long et est construit à la fois dans une essence d’arbre particulière le Chlorocardium rodiei (greenheart en anglais), mais aussi en pin et en chêne. Il est équipé de plaques de renforcement en fer au-dessus et en dessous de la ligne de flottaison pour fendre les glaces flottantes.[1]

L’embarcation est longtemps utilisée pour la chasse au phoque et à la baleine dans les eaux scandinaves jusqu’à ce que, en 1896, le jeune lieutenant Adrien de Gerlache de Gomery et son ami Emile Danco ne le remarquent à Sandefjord en Norvège.
Gerlache est alors à la recherche d’un bateau, cependant, les prix demandés pour en acquérir un nouveau ou en faire construire un sont inabordables. Le lieutenant estime que le brise-glace norvégien une fois renforcé conviendrait parfaitement pour remplir son objectif : une expédition scientifique vers le pôle Sud. En 1897, le « Patria » change donc de propriétaire. La somme nécessaire à l’achat du bâtiment est rassemblée en trois ans via une grande campagne de fonds organisée par Gerlache sous les auspices de la Société royale belge de Géographie. Ils peuvent également compter sur le soutien des membres de l’Académie royale et d’une grande partie de la presse belge. Le riche industriel Ernest Solvay contribue généreusement au projet. L’initiative de Gerlache reçoit finalement le soutien unanime du gouvernement. Le projet d’expédition au pôle Sud se transforme alors en une entreprise soutenue nationalement. Le grand public, qui n’est habituellement pas sensible aux aventures d’outre-mer, est chaudement conquis. La Belgique, alors une jeune nation sans sa propre flotte, est flattée d’être le premier pays à découvrir le pôle Sud.


Un coin du laboratoire.. Source : DE GERLACHE, A. Quinze mois en Antarctique, p. 53.
L’exploration de l’Antarctique est au sommet de la liste des priorités pour la communauté internationale des savants. Le pôle Sud reste alors une région non-explorée. Dans de nombreux domaines de recherche, les scientifiques s’interrogent et déplorent les seules connaissances lacunaires qu’ils ont du mystérieux continent.[2] Les attentes scientifiques de cette expédition sont variées. Elles concernent, entre autres le processus de formation des iceberg dans les eaux de l’Antarctique. Les géologues et les géographes souhaitent en savoir plus sur la composition et l'âge des roches sédimentaires, mais également déterminer la forme du continent pour pouvoir compléter la dernière zone d’ombre des documents cartographiques. Les zoologues et les botanistes sont fascinés à l’idée que des découvertes pourraient faire la lumière sur la flore et la faune de la zone glaciaire jusque-là inconnue. Dans le domaine du géomagnétisme, des questions plus fondamentales se posent : il y avait des preuves qu’au cours du temps les pôles géomagnétiques s’étaient déplacés et qu’il était urgent de faire de nouvelles mesures du magnétisme du pôle Sud.

Plusieurs interrogations persistaient également sur l’évolution de la pesanteur dans les zones situées sur les parties plus aplaties du globe terrestre. Dans le domaine de la météorologie, les chercheurs souhaitent connaître la composition de l’air et plus particulièrement les effets de la diminution de la teneur en dioxyde de carbone. Cependant, les résultats obtenus par l’expédition concernent surtout - et ce également pour des raisons pratiques - une étude détaillée des courants marins et des marées sur le continent.[3]


source: Wikimedia Commons
On aurait pu penser que les promoteurs d’une telle entreprise scientifique seraient les grandes nations maritimes comme la Grande-Bretagne, les États-Unis ou les pays scandinaves. Cependant les projets du célèbre explorateur polaire suédois Adolf Erik Nordenskjöld ne menèrent à rien. Gerlache, qui avait proposé sa candidature pour le voyage, décide de prendre lui-même les rênes du projet.

Le 16 août 1897, le bateau rebaptisé Belgica quitte le port d’Anvers au son de la Brabançonne. Le navire est lourdement chargé, entre autres de 160 tonnes de charbon et 40 tonnes de vivres stockés dans des milliers de boites en fer blanc. Alors que précédemment, ce type d’expédition était surtout axé sur la découverte, celle de la Belgica a un but purement scientifique : la collecte la plus large possible de documents relatifs à l’Antarctique.

Pour parvenir à cet objectif, les scientifiques embarquent des tentes, des skis, des bottes de neige, des traîneaux et du matériel de chasse et de pêche. Le bateau même est équipé de tout le matériel scientifique et des dispositifs de sondage nécessaires. Sur le pont de l’embarcation, derrière le mât principal, une cabine de 4,5 sur 3,5 mètres est aménagée pour accueillir le laboratoire de recherche en zoologie et en océanographie.





'Emile Racovitza, ici au travail dans le laboratoire de la Belgica, est le premier biologiste qui étudie la flore et la faune de l’Antarctique. Source : VANDERMISSEN, J. "De wetenschappelijke exploratie", p. 243.

L’équipe

L’équipe de la Belgica compte un nombre important de scientifiques soigneusement sélectionnés. Selon Gerlache qui a lui-même choisi ses collaborateurs, la sélection est délicate. Pour faire le meilleur choix possible, il fait appel à son réseau pour récolter des informations sur tous les candidats potentiels. La plupart du temps, chaque nomination est précédée d’un échange important de courrier qui permet à Gerlache de connaître parfaitement le candidat. Le géographe belgo-polonais Henryk Arctowski est recommandé à Adrien de Gerlache par son professeur à Liège (il s’agit vraisemblablement d’Edouard Van Beneden). Arctowski est chargé des recherches géologiques, météorologiques et océanographiques. Il est épaulé dans sa tâche par un assistant, le Polonais Antoine Dobrowolski, un étudiant diplômé de l’Université de Liège en biologie, en physique et en chimie qu’il avait lui-même proposé. Arctowski recommande également à Gerlache le botaniste et zoologue roumain Emile Racovitza. Les deux jeunes scientifiques se sont sans doute rencontrés à la Sorbonne. Racovitza, qui vient juste d’obtenir son titre de docteur, est un chercheur prometteur. Arctowski et Racovitza sont, comme Danco, impliqués dans les préparatifs de la mission à partir de 1896.


L’assistant Antoine Dobrowolski dort avec les matelots, mais au retour il acquiert une renommée mondiale suite à ses recherches sur les cristaux de glace. Source : Polish "Problemy" monthly, (1956), 14, op: Wikimedia Commons.
Sur les conseils de son ami Emile Danco, Gerlache prend contact avec Georges Lecointe. Il le charge de la navigation et des études relatives à l’hydrographie. Il le nomme premier officier de l’expédition. Lecointe est également l’astronome du service. Le lieutenant Danco lui-même fait exception. En tant qu’ami personnel de Gerlache et collaborateur de la première heure, il était un choix logique en tant que membre de cet équipage. Il est chargé des observations liées à la géophysique et au magnétisme terrestre. Quand en 1898, Danco meurt à bord, Lecointe reprend ces observations.



Georges Lecointe, le plus ancien directeur de l’observatoire royal, rejoint l’équipe en juin 1897. Source : DE GERLACHE, A., Quinze mois en Antarctique, p. 43.

Avec cette équipe multidisciplinaire, la Belgica est parée pour entreprendre des recherches en géologie, en botanique, en zoologie, en astronomie, en magnétisme et en météorologie. Les savants peuvent par ailleurs observer les effets des températures polaires sur le corps humain. Il est à souligner que la composition multidisciplinaire de l’équipe est inhabituelle pour l’époque. L’âge des savants est également remarquable. Ils ont tous la vingtaine et sont de jeunes talents, prêts pour l’aventure et décidés à se faire un nom.

Aux côtés des scientifiques, il y a à bord du bateau un équipage pour manœuvrer le bâtiment, avec entre autres, l’explorateur norvégien Roald Amundsen qui n’est pas encore connu, un cuisinier et un mécanicien. Dans le port de Rio de Janeiro l’équipe est encore renforcée par l’Américain Frederick Cook. Il est le chirurgien et le photographe de service.



La capture

Henryk Arctowksi au travail dans le laboratoire de la Belgica, il a des origines polonaises, mais il est naturalisé Belge depuis 1908. Source : DE GERLACHE, A., Quinze mois en Antarctique, p. 54.
Déjà au niveau de la Terre de Feu en Argentine, la dernière étape avant les eaux polaires, l’équipe scientifique sur les indications d’Arctowski, récolte des échantillons intéressants pour l’étude de la faune et la flore locales. Après la traversée du détroit de Drake, la Belgica se dirige vers les îles Shetland du Sud et la baie de Hughes, où l’équipe procède à des mesures de la profondeur du bassin entre l’Amérique du Sud et l’Antarctique (cette recherche a pour objectif de certifier que l’Antarctique est un continent à part entière.). L’espoir le plus profond d’Adrien de Gerlache est, a-t-il déclaré par après, de découvrir à la hauteur de la baie de Hughes, un passage vers la mer de Weddell. Sur leur parcours, ils effectuent également un relevé des températures de l’eau de mer à différentes profondeurs. L’idée de base est de faire des recherches pendant toute une année dans la mer de Weddell, pour ensuite mettre les voiles vers la Terre Victoria et la mer de Ross. À cet endroit-là, trois membres de l’équipe, entre autres, Racovitza et Cook auraient passé l’hiver et fait des observations tandis que la Belgica irait à Melbourne pour se ravitailler. Les choses ne se sont finalement pas déroulées comme prévu.


Au début de février 1898, le bateau atteint la péninsule antarctique. Plus loin, ils découvrent de nouvelles îles et des caps que l’équipe identifie avec des noms de lieux qui font écho à la Belgique et aux mécènes qui ont financé l’expédition.[4] Ils baptisent l’ensemble des îles : 'archipel Palmer'. L’équipage découvre un passage libre de glace entre la terre de Graham et l’archipel Palmer. Ils le nomment 'détroit de la Belgica' (qui est maintenant connu sous le nom de détroit de Gerlache). Les scientifiques se rendent fréquemment à terre pour étudier les œufs de pingouin, les spécimens minéraux et la flore, principalement les mousses et les lichens. Ils embarquent même quelques pingouins pour pouvoir les étudier. Racovitza détaille plusieurs espèces de phoques et d’oiseaux. De nouvelles variétés de plantes et d’animaux sont découvertes. Gerlache et Lecointe, qui ont rapidement remarqué les imprécisions des rares cartes existantes, cartographient précisément l’ensemble de la région. Parmi les tâches de recherche d’Arctowski se trouve l’observation des phénomènes atmosphériques comme les arcs-en-ciel, les halos et les couronnes. Il relève également des observations météorologiques et tient un journal de bord avec une description de la météo quotidienne. Avec l’aide de Dobrowolski, ils complètent un tableau avec les températures et la profondeur de la mer sous la banquise.



La Belgica naviguant dans la banquise. Source: DE GERLACHE, A., Quinze mois en Antarctique, p. 171.
Dans l’espoir de découvrir de nouvelles terres, la Belgica navigue vers le sud et s’enfonce dans la banquise. [5] Quand le 18 février 1898, Gerlache découvre un passage vers le sud, il prend le risque de l’emprunter. Mais la Belgica ne parvient pas à aller beaucoup plus loin. Au début du mois de mars 1898, à septante degrés de latitude sud, (à hauteur de la mer Von Bellinghausen ?) l’équipage de la Belgica doit se faire à l’évidence, pris dans la glace, il doit affronter un hivernage dans la banquise antarctique. L’exploit est important, personne n’y est parvenu jusqu’alors.


Malgré les débuts de la longue nuit polaire, les tempêtes de neige, le froid terrible et la santé des membres de l’équipage qui se dégrade, les recherches se poursuivent. Heure après heure, les observations météorologiques sont effectuées, ce qui permet de livrer une première série d’observations étalées sur une année complète. L’équipage découvre pour la première fois le plancton et une riche faune marine. Les organismes qui ne peuvent pas être conservés sont observés sous des microscopes, étudiés et décrits. On prélève également des fossiles, des éponges et du corail. La composition de l’air est étudiée avec soin et quotidiennement, trois séries de mesures magnétiques sont effectuées.
Le 14 mars 1899, la Belgica est finalement libérée du champ de glace grâce à l’intervention de l’équipage qui scie des morceaux de banquise. Après une étape à la Terre de Feu, le navire fait cap vers la Belgique. Il arrive le 5 novembre 1899 au port d’Anvers avec dans sa cale les précieuses découvertes  : un nombre impressionnant de données scientifiques brutes, des rapports et des descriptions, des échantillons et des spécimens, des croquis et des micrographies, des cartes et les premières photographies – qui sont donc inestimables – témoins de paysages que personne n’avait vus avant.


Les retombées de l’expédition au pôle Sud

Mesures des températures sous-marines sous la banquise. Source: DE GERLACHE, A., Quinze mois en Antarctique, p. 185.

Le voyage de la Belgica est une étape importante de l'exploration de l'Antarctique. A côté des inestimables découvertes géographiques, cette expédition est la première qui rapporte dans le monde civilisé des échantillons récoltés au cœur du cercle antarctique. Elle est également la première qui passe l’hiver sur la banquise. Après le retour de la Belgica, une commission de recherche spéciale est mise en place, la Commission de la Belgica. Elle réunit septante-huit experts du pays et de l’étranger. Elle se donne pour objectif d’explorer la masse des données brutes. Les découvertes de l’équipe qui a pris part à la croisière sont le sujet de nombreuses conférences à la Société royale belge de Géographie. Celles-ci sont publiées en 1900 dans le recueil : Expédition antarctique belge. Sous le Commandement d’A. de Gerlache, 1897-1899. Entre 1901 et 1949, la Commission de la Belgica fait paraître une publication officielle, une série de dix volumes : Expédition antarctique belge. Résultats du voyage du S.Y. Belgica en 1897-1898-1899 sous le commandement d’A. de Gerlache de Gomery. Rapports scientifiques publiés aux frais du gouvernement belge. Ce projet est la première étude scientifique à grande échelle qui concerne le pôle Sud. [6]


L’ouvrage le plus connu d’Adrien de Gerlache est le plus littéraire : Quinze mois dans l'Antarctique de 1902. Il y décrit en détail les mésaventures et son expérience du voyage et de sa préparation. L’histoire est ponctuée d’anecdotes et d’observations scientifiques et ethnographiques. L’œuvre contient également un plaidoyer amer et remarquable contre le traitement inhumain que les colons font subir aux peuples autochtones de la Terre de Feu. Cook publie un peu avant Gerlache, en 1900, un ouvrage au sujet de son expérience à bord de la Belgica: Through the first Antarctic night, 1898-1899.


L’aventure polaire est favorable aux jeunes chercheurs. Ils obtiennent tous des postes clés en Belgique ou dans leur pays d’origine. Le capitaine Gerlache lui-même prend place au panthéon des héros belges. Ceux-ci sont les piliers sur lesquels la jeune et vulnérable Belgique pose sa légitimité. Néanmoins, ils n’atteignent pas dans la mémoire collective belge le niveau que les autres aventuriers du pôle, comme Frederick Cook, Roald Amundsen et Ernest Shackleton, atteignent dans leur pays d’origine.


Les nouveaux horizons scientifiques

Dans la décennie qui suit la grande expédition au pôle, la Belgica voyage encore de nombreuses fois pour transporter des expéditions scientifiques. En compagnie de Philippe, le duc d’Orléans (1869-1926), fils du comte de Paris, Gerlache explore plusieurs fois les eaux du pôle Nord. En 1905, ils parcourent ensemble les mers autour du Groenland, ce qui donne lieu à une publication richement illustrée : Croisière Océanographique accomplie à bord de la Belgica dans la mer du Grönland. Pendant ce voyage, ils découvrent une île inconnue que le duc nomme Île de France. Ils découvrent également un banc de sable qu’ils appellent le Belgica-bank. En 1907, la Belgica, qui entre temps a été calfatée dans un chantier naval norvégien, vogue vers la mer de Kara où elle est, pendant un temps prisonnière de la banquise. Louis Stappers, entre autres, fait partie de l’équipe scientifique qui entreprend les voyages. Plusieurs contributions scientifiques font part de cette expédition, par exemple : Campagne arctique de 1907. Un troisième voyage d’exploration conduit Gerlache et le duc d’Orléans en 1909 sur la côte est du Groenland, au Spitzberg et à la Terre de François-Joseph.

La fin des missions scientifiques de la Belgica

En 1916, le vaisseau est vendu à la Norske Spitsbergensyndicat pour transporter du charbon. Suite à cette transaction la Belgica est rebaptisé ‘Isfjord’. Ensuite le bateau est utilisé quelques décennies comme entreprise flottante s’occupant de la transformation du poisson en puis comme dépôt de munition flottant. Au fil du temps, l’embarcation subit de nombreuses transformations.[7] En 1940, pendant les bombardements allemands le bateau est coulé au large de Harstad en Norvège.[8]


Archéologie et récupération de l’épave

En 1990, des plongeurs découvrent à 22 mètres de profondeur une épave de bateau. Mais il faut attendre 2006, pour qu’elle soit définitivement identifiée comme étant celle de la Belgica. En août de cette année-là, une équipe de plongeurs de la Belgica Genootschap se rend en Norvège pour explorer en détail l’épave du bateau. Ils sont actuellement en train de rapatrier en Belgique des objets particuliers provenant du navire. L’épave, elle-même, est en trop mauvais état pour qu’on puisse totalement la déplacer.


Entre temps une réplique de la Belgica a été construite. Elle est baptisée New Belgica et est transformée en un centre d’interprétation et un chantier naval installés à Boom.

Références


Notes

<references>
  1. Pour plus de renseignement techniques sur le navire voir "Technische fiche", sur le '"Site internet de la Belgica-Genootschap, consulté le 27/07/2016.
  2. En 1895, les participants du Sixth International Geographical Congress prennent la résolution de faire de l’exploration de l’Antarctique une priorité dans les années qui suivent.
  3. Une bonne connaissance des courants marins était utile pour la navigation.
  4. Par exemple, on retrouve le cap Neyt, la baie de Brialmont, le Cap Spring, le cap Ursel, le mont Solvay, le mont Osterrieth, l’île de Liège, l’île d’Anvers, l’île de Gand, l’île de Brabant, les îles Wauwermans, la baie de Buls, la baie de Flandres, le chenal Schollaert, le chenal Errera, etc.
  5. Von Bellingshausen avait déjà découvert cette région en 1821 mais freiné par la glace il n’avait pu continuer vers le sud.
  6. Les deux publications peuvent être consultées en texte intégral sur le site internet du Vlaams Instituut voor de Zee.
  7. Les mats ont, entre autres, disparu.
  8. Pour plus de détails sur les différentes phases de changement de la Belgica voir : "Tijdslijn" et pour une liste reprenant les travaux sur le navire voir "Technische fiche", les deux documents sont disponibles sur le Site internet de la Belgica-Genootschap, consulté le 27/07/2016.