Difference between revisions of "Dumon, Amaat (1895-1978)"

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<br/>À son retour, il entra au service du Belgische Boerenbond, où il participa à la rédaction de plusieurs publications. Sur ses instances, le Boerenbond prit la décision d’installer une Station d’Amélioration pour les grains et les plantes à Heverlee. Amaat Dumon mit en place cette station expérimentale et en fut nommé directeur en 1926. Suite aux travaux de cette station fut créée la Commission de contrôle des plants de pommes de terre (Keurcommissie voor Plantaardappelen), dans laquelle il fut nommé représentant pour la Basse-Belgique. En 1940, le Service général d’Inspection des pommes de terre (Algemene Keuringsdienst voor Aardappelen) fut annexé à cette commission, mais sa mise en place dut attendre 1945.<ref> Van Hoof, A., "Dumon, Amaat Gustaaf", In: ''Nationaal Biografisch Woordenboek'', vol. 11, Brussel: Paleis der Academiën, 1985, kol. 197.</ref> La Station d’Amélioration fut renommée en 1930 ‘Laboratoire de Génétique appliquée’.<ref> [http://frateur-zootechnics-belgium.com/page13.php Website Assistenten van Prof. Frateur aan het Instituut voor Huisdierkunde] geconsulteerd op 01/07/201 om 15u.</ref><br/>
 
<br/>À son retour, il entra au service du Belgische Boerenbond, où il participa à la rédaction de plusieurs publications. Sur ses instances, le Boerenbond prit la décision d’installer une Station d’Amélioration pour les grains et les plantes à Heverlee. Amaat Dumon mit en place cette station expérimentale et en fut nommé directeur en 1926. Suite aux travaux de cette station fut créée la Commission de contrôle des plants de pommes de terre (Keurcommissie voor Plantaardappelen), dans laquelle il fut nommé représentant pour la Basse-Belgique. En 1940, le Service général d’Inspection des pommes de terre (Algemene Keuringsdienst voor Aardappelen) fut annexé à cette commission, mais sa mise en place dut attendre 1945.<ref> Van Hoof, A., "Dumon, Amaat Gustaaf", In: ''Nationaal Biografisch Woordenboek'', vol. 11, Brussel: Paleis der Academiën, 1985, kol. 197.</ref> La Station d’Amélioration fut renommée en 1930 ‘Laboratoire de Génétique appliquée’.<ref> [http://frateur-zootechnics-belgium.com/page13.php Website Assistenten van Prof. Frateur aan het Instituut voor Huisdierkunde] geconsulteerd op 01/07/201 om 15u.</ref><br/>
 
<br/>La carrière académique de Dumon commença vraiment en 1929, lorsqu’il fut nommé chargé de cours à l’[[Faculteit Bio-ingenieurswetenschappen Leuven|Institut agronomique de Louvain]]. En 1936, il fut nommé professeur ordinaire et enseigna la génétique, l’amélioration des plantes, la phytotechnie et la statistique, aussi bien en néerlandais qu’en français. Il fut admis à l’éméritat en 1965.<ref> Carlier, A., "In memoriam Amaat Dumon", In: ''Jaarboek 1978'', Brussel: KVAB, p. 370.</ref> <br/>
 
<br/>La carrière académique de Dumon commença vraiment en 1929, lorsqu’il fut nommé chargé de cours à l’[[Faculteit Bio-ingenieurswetenschappen Leuven|Institut agronomique de Louvain]]. En 1936, il fut nommé professeur ordinaire et enseigna la génétique, l’amélioration des plantes, la phytotechnie et la statistique, aussi bien en néerlandais qu’en français. Il fut admis à l’éméritat en 1965.<ref> Carlier, A., "In memoriam Amaat Dumon", In: ''Jaarboek 1978'', Brussel: KVAB, p. 370.</ref> <br/>
<br/>Dumon continua en parallèle ses activités au service de l’émancipation flamande dans les sciences. En 1926, il fonda la [[Vlaamse Landbouwkundige Vereniging]], dont il devint secrétaire. Il posa aussi les fondements du premier Vlaams Wetenschappelijk landbouwcongres. Ce Congrès eut lieu deux années plus tard à Louvain, dans le cadre des [[Vlaams Natuur- en Geneeskundig Congres|Vlaamse Wetenschappelijke Congressen]]. Lors de la fondation de l’hebdomadaire ''Nieuw Vlaanderen'' (partisan d’un rapprochement entre l’aile flamande du Bloc catholique et le Vlaams Nationaal Verbond), Dumon devint membre du comité de patronage et du conseil de rédaction. En 1935, il prit aussi part à la création de la [[Vereniging voor Wetenschap]], dont l’organe était ''Wetenschap in Vlaanderen''. Ce périodique fut plus tard rebaptisé ''[[Wetenschappelijke Tijdingen]]''<ref>Cette revue existe encore, mais se consacre aujourd’hui à l’histoire du Mouvement flamand</ref>. En 1964, il prit la tête de la Vereniging voor Wetenschap.
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<br/>Dumon continua en parallèle ses activités au service de l’émancipation flamande dans les sciences. En 1926, il fonda la [[Vlaamsche Landbouwkundige Vereniging]], dont il devint secrétaire. Il posa aussi les fondements du premier Vlaams Wetenschappelijk landbouwcongres. Ce Congrès eut lieu deux années plus tard à Louvain, dans le cadre des [[Vlaams Natuur- en Geneeskundig Congres|Vlaamse Wetenschappelijke Congressen]]. Lors de la fondation de l’hebdomadaire ''Nieuw Vlaanderen'' (partisan d’un rapprochement entre l’aile flamande du Bloc catholique et le Vlaams Nationaal Verbond), Dumon devint membre du comité de patronage et du conseil de rédaction. En 1935, il prit aussi part à la création de la [[Vereniging voor Wetenschap]], dont l’organe était ''Wetenschap in Vlaanderen''. Ce périodique fut plus tard rebaptisé ''[[Wetenschappelijke Tijdingen]]''<ref>Cette revue existe encore, mais se consacre aujourd’hui à l’histoire du Mouvement flamand</ref>. En 1964, il prit la tête de la Vereniging voor Wetenschap.
 
<br/>Pendant toute sa carrière au sein de l’Institut agronomique, Dumon s’efforça de développa les cours et les laboratoires flamands. Au début des années 60, la ville universitaire fut à nouveau troublée par les revendications des professeurs francophones en faveur du bilinguisme dans la ville et dans les communes des alentours. Les professeurs néerlandophones exigeaient la scission des facultés universitaires en sections néerlandophones et francophones. Pour porter haut et fort cette revendication et mettre leurs forces en commun, la [[Vereniging van Vlaamse professoren (Leuven)| Vereniging van Vlaamse professoren]] fut fondée en 1962. Parmi les membres fondateurs, on comptait Amaat Dumon : il collabora à la scission de la Faculté des Sciences agronomiques et en devint le premier président.<ref> Van Hoof, A.,"Dumon Amaat Gustaaf", In: ''Nationaal Biografisch Woordenboek'', vol. 11, Brussel: Paleis der Academiën, 1985, kol. 198-199.</ref><br/>  
 
<br/>Pendant toute sa carrière au sein de l’Institut agronomique, Dumon s’efforça de développa les cours et les laboratoires flamands. Au début des années 60, la ville universitaire fut à nouveau troublée par les revendications des professeurs francophones en faveur du bilinguisme dans la ville et dans les communes des alentours. Les professeurs néerlandophones exigeaient la scission des facultés universitaires en sections néerlandophones et francophones. Pour porter haut et fort cette revendication et mettre leurs forces en commun, la [[Vereniging van Vlaamse professoren (Leuven)| Vereniging van Vlaamse professoren]] fut fondée en 1962. Parmi les membres fondateurs, on comptait Amaat Dumon : il collabora à la scission de la Faculté des Sciences agronomiques et en devint le premier président.<ref> Van Hoof, A.,"Dumon Amaat Gustaaf", In: ''Nationaal Biografisch Woordenboek'', vol. 11, Brussel: Paleis der Academiën, 1985, kol. 198-199.</ref><br/>  
 
<br/>En 1938, Dumon fut un des membres fondateurs de la [[Académie royale des sciences des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique - Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten|Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten]]. Il en fut l’administrateur de 1946 à 1973.<ref> "Dumon Amaat", In: ''De Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten en haar leden'', Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten, 2010, p.83.</ref> Au sein de cette institution, il fut aussi membre de la [[Bestendige commissie voor de Geschiedenis van de wetenschappen]] et de la [[Commissie van het Nationaal Biografisch Woordenboek]]. En outre, il fut aussi membre des commissions chargées de décerner le [[Mac Leodprijs]], le [[P.Van Oyeprijs]] et le [[Henri Schoutedenprijs]].<ref>''Jaarboek 1978'', Brussel: KVAB, p. 102.</ref><br/>
 
<br/>En 1938, Dumon fut un des membres fondateurs de la [[Académie royale des sciences des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique - Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten|Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten]]. Il en fut l’administrateur de 1946 à 1973.<ref> "Dumon Amaat", In: ''De Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten en haar leden'', Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten, 2010, p.83.</ref> Au sein de cette institution, il fut aussi membre de la [[Bestendige commissie voor de Geschiedenis van de wetenschappen]] et de la [[Commissie van het Nationaal Biografisch Woordenboek]]. En outre, il fut aussi membre des commissions chargées de décerner le [[Mac Leodprijs]], le [[P.Van Oyeprijs]] et le [[Henri Schoutedenprijs]].<ref>''Jaarboek 1978'', Brussel: KVAB, p. 102.</ref><br/>

Latest revision as of 12:22, 12 August 2019

Ingénieur agronome né à Oedelem le 29 avril 1895 et décédé à Heverlee le 1er mars 1978.

Biographie


Amaat Dumon est né le 29 avril 1895 à Oedelem, près de Beernem, en Flandre occidentale. Il étudia au Collège Saint-Léon à Brugge.[1] Il suivit ensuite des cours à l’École normale de l’État à Gand où il obtint l’agrégation en Lettres. À la réouverture de l’Université de Louvain, après la Première Guerre Mondiale, il entama des études d’ingénieur agronome. Il obtint son diplôme en 1922 et fut immédiatement engagé comme assistant de Leopold Frateur à l’Institut zootechnique de Médecine vétérinaire pour animaux domestiques.


En parallèle, Amaat G. Dumon s’était engagé dans le Mouvement flamand. Lorsqu’il était écolier au collège de Bruges, il avait été influencé par un professeur Vlaamsgezind. Il fut membre de la ligue étudiante ‘De Breydelzonen’ à la Rijksmiddelbare Normaalschool et il entretenait de bonnes relations avec les étudiants de tendance nationaliste-flamande. Il reçut son diplôme suite à un mémoire consacré à la Bataille des Éperons d’Or. À l’Université de Louvain, il devint membre du Vlaamsche Landbouwkundige Kring et fut fondateur et rédacteur en chef d’Ons Leven, l’organe de la section louvaniste de l’Algemeen Vlaamsch Hoogstudentenverbond.[2] En 1924, au cours du IVe Groot-Nederlandse Studentencongres, de violentes échauffourées opposèrent étudiants flamands et étudiants francophones. Un jeune frontiste fut blessé par balle par un fasciste. Dumon, présent sur les lieux, le reconnut comme un étudiant de l’Institut agronomique. Cet incident déclencha une révolte des étudiants nationalistes-flamands, à laquelle le recteur magnifique Paulin Ladeuze répondit à coup d’exclusions disciplinaires. C’est dans ce contexte qu’Amaat Dumon publia le célèbre pamphlet “Handen af”, pour protester contre l’exclusion du praeses du Katholiek Vlaams Hoogstudentenverbond. Il fut alors à son tour chassé de son poste d’assistant. Il travailla un temps au Kaiser-Wilhelm-Institut, à Berlin, afin de se spécialiser en génétique.[3] En 1925, plusieurs professeurs flamands, dont Leopold Frateur, publièrent un contre-pamphlet pour condamner la rébellion étudiante.[4]


À son retour, il entra au service du Belgische Boerenbond, où il participa à la rédaction de plusieurs publications. Sur ses instances, le Boerenbond prit la décision d’installer une Station d’Amélioration pour les grains et les plantes à Heverlee. Amaat Dumon mit en place cette station expérimentale et en fut nommé directeur en 1926. Suite aux travaux de cette station fut créée la Commission de contrôle des plants de pommes de terre (Keurcommissie voor Plantaardappelen), dans laquelle il fut nommé représentant pour la Basse-Belgique. En 1940, le Service général d’Inspection des pommes de terre (Algemene Keuringsdienst voor Aardappelen) fut annexé à cette commission, mais sa mise en place dut attendre 1945.[5] La Station d’Amélioration fut renommée en 1930 ‘Laboratoire de Génétique appliquée’.[6]

La carrière académique de Dumon commença vraiment en 1929, lorsqu’il fut nommé chargé de cours à l’Institut agronomique de Louvain. En 1936, il fut nommé professeur ordinaire et enseigna la génétique, l’amélioration des plantes, la phytotechnie et la statistique, aussi bien en néerlandais qu’en français. Il fut admis à l’éméritat en 1965.[7]

Dumon continua en parallèle ses activités au service de l’émancipation flamande dans les sciences. En 1926, il fonda la Vlaamsche Landbouwkundige Vereniging, dont il devint secrétaire. Il posa aussi les fondements du premier Vlaams Wetenschappelijk landbouwcongres. Ce Congrès eut lieu deux années plus tard à Louvain, dans le cadre des Vlaamse Wetenschappelijke Congressen. Lors de la fondation de l’hebdomadaire Nieuw Vlaanderen (partisan d’un rapprochement entre l’aile flamande du Bloc catholique et le Vlaams Nationaal Verbond), Dumon devint membre du comité de patronage et du conseil de rédaction. En 1935, il prit aussi part à la création de la Vereniging voor Wetenschap, dont l’organe était Wetenschap in Vlaanderen. Ce périodique fut plus tard rebaptisé Wetenschappelijke Tijdingen[8]. En 1964, il prit la tête de la Vereniging voor Wetenschap.
Pendant toute sa carrière au sein de l’Institut agronomique, Dumon s’efforça de développa les cours et les laboratoires flamands. Au début des années 60, la ville universitaire fut à nouveau troublée par les revendications des professeurs francophones en faveur du bilinguisme dans la ville et dans les communes des alentours. Les professeurs néerlandophones exigeaient la scission des facultés universitaires en sections néerlandophones et francophones. Pour porter haut et fort cette revendication et mettre leurs forces en commun, la Vereniging van Vlaamse professoren fut fondée en 1962. Parmi les membres fondateurs, on comptait Amaat Dumon : il collabora à la scission de la Faculté des Sciences agronomiques et en devint le premier président.[9]

En 1938, Dumon fut un des membres fondateurs de la Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten. Il en fut l’administrateur de 1946 à 1973.[10] Au sein de cette institution, il fut aussi membre de la Bestendige commissie voor de Geschiedenis van de wetenschappen et de la Commissie van het Nationaal Biografisch Woordenboek. En outre, il fut aussi membre des commissions chargées de décerner le Mac Leodprijs, le P.Van Oyeprijs et le Henri Schoutedenprijs.[11]

En 1959, il fut coopté membre du Kultuurraad voor Vlaanderen. Depuis 1958, il était aussi membre du Haut Conseil pour la Recherche Scientifique agricole. Depuis sa fondation en 1956 et jusqu’en 1976, il fut membre de l’Onderzoek- en Voorlichtingscentrum voor de Land- en Tuinbouw de la Province de Flandre occidentale. En 1947, il fut cofondateur de la Landbouwkundig Genootschap au sein de la Koninklijke Vlaamse Ingenieursvereniging et resta en membre du conseil d’administration jusqu’à son décès.[12] Il siégea aussi dans différentes commissions, entre autres dans la Commissie voor Onderzoek en inschrijving van rassen, la Commission nationale pour la révision de l’enseignement agronomique universitaire et la Commission de coordination de la recherche scientifique pour l’agriculture.

Il décéda à Heverlee, le 1er mars 1978.

Travaux


Au cours de sa période comme assistant de Leopold Frateur, Dumon consacra ses recherches à la génétique. Il étudia la pigmentation de la peau chez les lapins et commença à s’intéresser à la sélection des poules. Il arriva à la conclusion qu’une sélection généalogique strictement menée était nuisible, à cause de la consanguinité.[13]

Au sein de la Station d’Amélioration des grains et des plantes, il mena des recherches sur le problèmes d’élevage des poules et sur la contagion des maladies de dégénérescence chez la pomme de terre. Il chercha donc à cultiver des nouvelles races hivernales (comme l’Alba ou la Leda) et du froment d’été capable d’opposer une meilleure résistance aux maladies et ainsi de générer un meilleur rendement. Il développa un seigle flamand de type court et un seigle dit ‘célestin’, au bénéfice des paysans dont le sol n’était pas adapté à la culture du froment. En outre, il travailla à l’amélioration de la laitue pommée et de la betterave sucrière. Il pratiqua aussi la sélection de races d’avoine (avoine ‘Brava’ destinés à la culture sur sols lourds).

Son principal champ de recherche était cependant l’amélioration de la productivité des races de gallinacés par le croisement avec des races bâtardes. En 1930, il n’était pas loin de faire naître la première poule pondeuse doublement hybride.[14]

ll reçut différentes distinctions pour ses recherches. En 1945, ce fut le Jozef Schepkensprijs ; et en 1958, un doctorat honoris causa de la Landbouwhogeschool de Wageningen. En 1963, il devint officier de l’Ordre de Léopold et en 1965, commandeur de l’Ordre de Saint-Sylvestre. .[15]

Publications


Bibliographie


Notes

  1. Carlier, A.,"In memoriam Amaat Dumon", In: Jaarboek 1978, Brussel: KVAB, p. 369.
  2. Woestenborghs, Bert et al. In het spoor van Demeter: Faculteit Bio-ingenieurswetenschappen K.U. Leuven, ICAG-studies, Leuven: Universitaire Pers Leuven, 2005, p. 76. "Het ontstaan van Ons Leven", geconsulteerd op 01/07/2010 om 16u40.
  3. Van Overloop, Gert, « Dumon, Amaat G. » in Nieuwe Encyclopedie van de Vlaamse Beweging, [Online], https://nevb.be/wiki/Dumon,_Amaat_G [Consulté le 30/07/19). Vos, Louis et al., Vlaamse vaandels, rode petten : honderd jaar Katholiek Vlaams Hoogstudentenverbond, Kapellen, Pelckmans, 2002, p. 117-120.
  4. Woestenborghs, Bert et al. In het spoor van Demeter: Faculteit Bio-ingenieurswetenschappen K.U. Leuven, ICAG-studies, Leuven: Universitaire Pers Leuven, 2005, p. 76.
  5. Van Hoof, A., "Dumon, Amaat Gustaaf", In: Nationaal Biografisch Woordenboek, vol. 11, Brussel: Paleis der Academiën, 1985, kol. 197.
  6. Website Assistenten van Prof. Frateur aan het Instituut voor Huisdierkunde geconsulteerd op 01/07/201 om 15u.
  7. Carlier, A., "In memoriam Amaat Dumon", In: Jaarboek 1978, Brussel: KVAB, p. 370.
  8. Cette revue existe encore, mais se consacre aujourd’hui à l’histoire du Mouvement flamand
  9. Van Hoof, A.,"Dumon Amaat Gustaaf", In: Nationaal Biografisch Woordenboek, vol. 11, Brussel: Paleis der Academiën, 1985, kol. 198-199.
  10. "Dumon Amaat", In: De Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten en haar leden, Koninklijke Vlaamse Academie van België voor wetenschappen en kunsten, 2010, p.83.
  11. Jaarboek 1978, Brussel: KVAB, p. 102.
  12. Carlier, A., "In memoriam Amaat Dumon", In: Jaarboek 1978, Brussel: KVAB, p. 371.
  13. Carlier, A., "In memoriam Amaat Dumon" In: Jaarboek 1978, Brussel: KVAB, p. 369.
  14. Van Hoof, A., "Dumon, Amaat Gustaaf", In: Nationaal Biografisch Woordenboek, vol. 11, Brussel: Paleis der Academiën, 1985, kol. 197-198. Vandepitte, W., "Fokkerij in Vlaanderen: een historische schets" geconsulteerd op 02/07/2010 om 14u15.
  15. Van Hoof, A.,"Dumon, Amaat Gustaaf", In: Nationaal Biografisch Woordenboek, vol. 11, Brussel: Paleis der Academiën, 1985, kol. 198-199.