Folie, François-Jacques-Philippe (1833-1905)

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Folie, François-Jacques-Philippe (1833-1905)

Mathématicien et astronome né le 11 décembre 1833 à Venloo et décédé le 29 janvier 1905 à Liège.

Biographie

Fils d’Anselme-François-Joseph Folie, commandant de l’École de pyrotechnie de Liège, François Folie est né le 11 décembre 1833. En 1855, il est reçu docteur en sciences physiques et mathématiques à l’Université de Liège. En 1857, il devient répétiteur des cours d'algèbre, de calcul infinitésimal et de géométrie analytique au sein de la même institution. De 1857 à 1862, il fait plusieurs séjours à l'Université de Bonn, où il travaille sous la direction de l'astronome Argelander et rencontre Clausius.
Suite à l’étude de plusieurs travaux de ce dernier, Folie ouvre un cours libre sur la théorie mécanique de la chaleur. Il commence ses leçons en 1867 et les continue pendant quelques années. En 1868, pour des raisons personnelles, il donne sa démission du poste de répétiteur.
François Folie est professeur à l'École industrielle de la ville de Liège en 1872, il devient administrateur-inspecteur à l'Université. Il reste en fonction jusqu’en 1884. Pendant son mandat, la plupart des Instituts de la Faculté des sciences et de la Faculté de médecine sont mis en place, notamment l'Institut astrophysique de Cointe, dont il est le directeur jusqu'en 1893.
Il est nommé correspondant de l'Académie royale des Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles, le 15 décembre 1869 et il devient membre de l’institution le 15 décembre 1874.
La loi de 1876 sur l'Enseignement supérieur institue dans les universités un cours de géométrie supérieure. Folie en est le premier titulaire à l’Université de Liège, mais il cède cet enseignement à C. le Paige en 1879. Il est alors chargé du cours d'astronomie et conserve ce cours jusqu'en 1897.
Il succède à Houzeau comme directeur de l’Observatoire et en 1885, Folie s’occupe de la construction des locaux d’Uccle.
Folie prend sa retraite en 1897 et retourne passer ses dernières années à Liège. Il décède le 29 janvier 1905.

Travaux

Il publie des traductions françaises de plusieurs ouvrages de thermodynamique de Claudius, notamment, la théorie mécanique de la Chaleur.
En 1865, il publie une théorie nouvelle du mouvement d'un corps solide puis, pendant une dizaine d'années, il se consacre à la géométrie supérieure. A la fin de sa carrière, il se consacre à l’astronomie.
Dans sa jeunesse, il fonde avec Delboeuf, Guinotte, Hanssens et Houtain, une revue de belles-lettres et de sociologie : La Belgique contemporaine, qui n'a qu'une existence éphémère.
En 1885, Folie publie une théorie nouvelle du mouvement d'un corps solide.
En géométrie, ses recherches portent sur l'extension aux courbes et aux surfaces algébriques des théorèmes de Pascal et de Brianchon sur les coniques. [1]
Il publie avec C. Le Paige, un mémoire sur les cubiques planes.
En astronomie, il fait paraître des tables pour le calcul des réductions stellaires en 1883 et un traité sur le même objet en 1888.
Il s’intéresse également à la météorologie où il étudie les froids à dates fixes et l'influence des phases de la lune sur le baromètre.
Folie est chargé de publier, après leur mort, les ouvrages de deux de ses maîtres : le Précis de Mécanique appliquée et les Principes du calcul différentiel et du calcul intégral de J.-B. Brasseur et le Calcul des Probabilités d'A. Meyer.[2]

Publications

  • Une liste complète de travaux de Folie est disponible dans GODEAUX, Lucien, "Notice sur François-Jacques-Philippe Folie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1942, p. 11-33.


Bibliographie


Notes

  1. GODEAUX, Lucien, "Notice sur François-Jacques-Philippe Folie", in Annuaire de l’Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique, 1942, p. 5-7.
  2. GODEAUX, Lucien, "Folie, (François-Jacques-Philippe)", in Biographie Nationale, t. 30, Bruxelles : Établissements Émile Bruylant, 1958, col. 384.