Bestor Newsletter/3 (juillet 2015)

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Juillet-aout-sept 2015
Chers lecteurs, En cette période estivale, voici deux suggestions d'excursions scientifiques passionnantes. Qui voyage en direction de la Côte, de la Campine ou des Ardennes trouvera chez Jean Massart matière à réflexion écologique; nous fêtons le cent-cinquantième anniversaire de ce pionnier belge de la protection de la nature. Enfin, à l’automne, le milieu international de la chimie célèbre un jubilé particulier: la découverte du noyau benzénique et avec lui, la naissance de la chimie organique moderne Bonne lecture!

Il y a 150 ans : la découverte de la formule du noyau benzénique Il y a exactement 150 ans, August Kekulé, professeur à l'Université de Gand, dévoilait son hypothèse sur la mystérieuse structure du noyau benzénique. Kekulé remportait la “course” dans laquelle les chimistes du monde entier, qui se cassaient la tête sur la question du benzène, s'étaient engagés. Sa découverte ouvrit la voie au développement de la chimie organique moderne. [en savoir plus] La section Histoire du Koninklijke Vlaamse Chemische Vereniging (KVCV), sa consœur de la Koninklijke Nederlandse Chemische Vereniging (KNCV) et l'Université de Gand mettent cet anniversaire à l'honneur le 13 novembre 2015 avec le symposium : “150 jaar benzeenformule, haar ontstaan en huidige betekenis”. Inscriptions avant le 15 octobre. [ en savoir plus ] Dans le cadre de ce symposium, le Musée d'histoire des Sciences de Gand organise une exposition sur ce thème. Voir plus haut Le pionnier de la protection de la nature “Nous devons défendre la nature contre les empiètements de l’industrialisme. Nous portons vis-à-vis des générations futures une responsabilité lourde”. L'appel de Jean Massart est toujours d'actualité. Pourtant, il date de plus d'un siècle. La Belgique était alors l'un des pays les plus urbanisés et les plus industrialisés au monde. Avec des conséquences néfastes pour la nature: la suie couvrait les champs, les sites miniers supplantaient les espaces naturels et menaçaient diverses espèces animales. Massart, biologiste de terrain passionné, fut l'un des premiers à tirer la sonnette d'alarme. A une époque où le mot “écologie” n'existait pas, cet administrateur de la Classe des Sciences lança un programme de conservation de la faune et de la flore nationales et plaida pour la création de réserves naturelles. Le 150e anniversaire de sa naissance donne matière à une réflexion critique. [en savoir plus] Voir plus haut Suggestions: les expositions scientifiques de l’été L'idée que l'aspect extérieur d'une personne révèle une part de sa personnalité est largement répandue. Au cours des siècles, les savants eux-mêmes ont essayé d'expliquer scientifiquement diverses questions comme la criminalité, la beauté ou l'intelligence par les caractéristiques physiques. L'exposition fascinante “Têtes caricaturales” met en lumière les théories telles que la phrénologie, la craniométrie, l'eugénisme et le darwinisme social. A voir jusqu'au 27 septembre, au Musée Dr. Guislain, à Gand. [en savoir plus] Le corps (malade) est également au centre de la surprenante exposition : “Vésale, médecin de Charles Quint”. Au milieu des trépans, clystères et autres documents de l’époque, vous apprendrez tout sur le révolutionnaire anatomiste bruxellois André Vésale et sur les maladies les plus importantes de son temps. A voir jusqu'au 30 août au Musée du Coudenberg, Bruxelles. [en savoir plus] Voir plus haut La construction et la direction de BESTOR sont assurées par le Comité National de Logique, Histoire et Philosophie des Sciences. Ce dernier collabore avec le Centre national d'histoire des sciences. Bestor est rendu possible par le support financier de la Politique scientifique fédéral. En savoir plus sur Bestor? Voir plus haut