Portail: La Grande Guerre - après 1918

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Paix

Le 11 novembre 1918, les Belges poussèrent un soupir de soulagement. La reconstruction du pays dévasté pouvait commencer. Les scientifiques semblaient plus incontournables que jamais. Un élan d’optimisme se répandit à travers la société. Et la science partageait cette foi vibrante dans le progrès.



Préparation

Préparation


Pendant la guerre déjà, à la demande des autorités, les scientifiques préparaient la reconstruction. Une question cruciale à cet égard était de savoir comment la Belgique aurait pu soutenir un éventuel boycott de l’industrie allemande grâce à sa propre production intérieure.

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Le gouvernement en exil commanda plusieurs études scientifiques, ce qui conduisit notamment à l’établissement au Havre d’un laboratoire

BASF à Ludwigshafen, 1881.
Des groupes de travail clandestins, issus entre autres de l’Association des Ingénieurs sortis de Liège et de l’Institut Solvay, étudièrent les secrets de la science allemande.





Reconstruction

Reconstruction


Après la guerre, la science entama une irrésistible « marche de gloire ». Les décideurs firent non seulement appel à elle pour reconstruire le pays, mais de plus, ils firent de l’établissement d’une infrastructure scientifique une des priorités de leurs plans de reconstruction.

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Pour le botaniste Jean Massart, la reconstruction de la région de l’Yser était une opportunité en or pour la science.

Affiche de propagande du Belgian Relief Fund
La création de la Fondation Universitaire et de la Belgian American Educational Foundation témoignent de l’attention toute particulière apportée à l’infrastructure scientifique dans le besoin.

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L’homme d’affaires Émile Francqui fut un pionnier du financement de l’infrastructure scientifique et académique en Belgique.




Prophéties

Prophéties


La société d’après-guerre rêvait un avenir meilleur, dans lequel de nouveaux moyens d’exploration et de production apparaîtraient. La science serait la clé de ce futur de prospérité et de succès.

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Après la guerre, on considérait la science comme aux fondements d’une société moderne et prospère.

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La foi dans les vertus de la recherche fondamentale comme facteur de prospérité se cristallisèrent en 1928, avec la création du FNRS.

Het Rijkslaboratorium voor Arbeidsbescherming
Le gouvernement faisait lui aussi le choix d’une politique rationalisée et appuyée sur la science. L’IRC, l’INRV et de nombreux autres stations agricoles de l’État virent ainsi le jour.

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Les colonies allemandes saisies ouvrent de nouvelles possibilités d'exploration scientifique et d'exploitation économique.



Réflexions

Réflexions


La violence de la guerre à peine achevée conduisit aussi de nombreuses personnes à s’interroger. Les femmes réfléchirent sur leur rôle dans la société, et cela conduisit aussi à de profonds changements dans l’organisation de la science. Les scientifiques belges, eux aussi, remettaient le passé en question. Les solides réseaux internationaux qui caractérisaient jadis la science, semblaient brisés par la guerre. Pour de bon ?

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Chez les scientifiques belges, la germanophobie remplaça les sentiments d’admiration. Cependant, la réalité de terrain fut parfois très complexe. A APPARAITRE

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Les professeurs activistes de la ‘’Vlaamsche Hoogeschool’’ furent mis au ban, comme ennemis de l’intérieur.

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De nombreuses femmes s’apprêtaient à jouer un rôle plus actif dans le fonctionnement de la science. On peut retrouver leurs noms sous Les premières professionelles et Femme/scientifique 2.0.