Difference between revisions of "Van Risseghem, Hortense (1889-1974)"

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<br/>La formation est intensive. Le programme de Van Risseghem comprend notamment des mathématiques avancées, du latin et du grec, branches qui sont enseignées durant six ans aux garçons qui font leurs humanités. Ses professeurs sont en majorité issus de l’[[Université libre de Bruxelles]]. Le fait que seul un nombre limité de jeunes femmes se lancent dans cette formation éclair, offrant bien peu de chances de réussites, n’a rien d’étonnant.<ref>La présence féminine sur les bancs de l’université connaît dans ces années un recul. </ref> Van Risseghem appartient aux 21 « têtes » de la section pré-universitaire du Cours d’éducation B qui réussissent l’examen du Jury central entre 1902 et 1918.<ref>Sur les 78 jeunes filles qui se sont inscrites à la section pré-universitaire Cours d’éducation dite "A" (c'est l'école qui se situe dans la rue de Marais) entre 1899 et 1912, seuls 24 réussissent l’examen d’entrée.</ref>
 
<br/>La formation est intensive. Le programme de Van Risseghem comprend notamment des mathématiques avancées, du latin et du grec, branches qui sont enseignées durant six ans aux garçons qui font leurs humanités. Ses professeurs sont en majorité issus de l’[[Université libre de Bruxelles]]. Le fait que seul un nombre limité de jeunes femmes se lancent dans cette formation éclair, offrant bien peu de chances de réussites, n’a rien d’étonnant.<ref>La présence féminine sur les bancs de l’université connaît dans ces années un recul. </ref> Van Risseghem appartient aux 21 « têtes » de la section pré-universitaire du Cours d’éducation B qui réussissent l’examen du Jury central entre 1902 et 1918.<ref>Sur les 78 jeunes filles qui se sont inscrites à la section pré-universitaire Cours d’éducation dite "A" (c'est l'école qui se situe dans la rue de Marais) entre 1899 et 1912, seuls 24 réussissent l’examen d’entrée.</ref>
  
<br/>En 1908, Van Risseghem s’inscrit à la faculté des sciences de l’[[Université libre de Bruxelles|Université de Bruxelles]]. En 1913, elle y obtient un diplôme de docteur en chimie avec une thèse sur la stabilité des isomères d’éthyle. Elle publie ses résultats de recherche dans la revue de l’Académie des sciences française. Elle présente en outre devant la  [[Société Royale de Chimie|Société Chimique de Belgique]] (décembre 1913) une communication qui remporte le [[Prix Jean-Servais Stas]]. Immédiatement après la guerre, Van Risseghem entame des études de professeur de sciences à l’école normale Émile André. La directrice de cette école est Eulalie Torrekens, qui a été son professeur principal dans la section pré-universitaire.<ref> [http://www.bruxelles.be/Colossus/BulletinsCommunaux/Bulletins/Documents/Bxl_1919_Tome_I2_2_Part_3.pdf ''Bulletins communaux de la Ville de Bruxelles''], 1919, 1224.</ref> Van Risseghem appartient à la première génération d’enseignants diplômés de l’université.  
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<br/>En 1908, Van Risseghem s’inscrit à la faculté des sciences de l’[[Université libre de Bruxelles|Université de Bruxelles]]. En 1913, elle y obtient un diplôme de docteur en chimie avec une thèse sur la stabilité des isomères d’éthyle. Elle publie ses résultats de recherche dans la revue de l’Académie des sciences française. Elle présente en outre devant la  [[Société royale de Chimie|Société Chimique de Belgique]] (décembre 1913) une communication qui remporte le [[Prix Jean-Servais Stas]]. Immédiatement après la guerre, Van Risseghem entame des études de professeur de sciences à l’école normale Émile André. La directrice de cette école est Eulalie Torrekens, qui a été son professeur principal dans la section pré-universitaire.<ref> [http://www.bruxelles.be/Colossus/BulletinsCommunaux/Bulletins/Documents/Bxl_1919_Tome_I2_2_Part_3.pdf ''Bulletins communaux de la Ville de Bruxelles''], 1919, 1224.</ref> Van Risseghem appartient à la première génération d’enseignants diplômés de l’université.  
  
 
<br/>Parallèlement, Van Risseghem mène une carrière scientifique au laboratoire de chimie générale de l’Université de Bruxelles, où elle travaille sous la direction de [[Chavanne, Georges (1875-1941) |Georges Chavanne]]. Le poste qu’elle y occupe n’est pas connu avec précision, mais on sait qu’elle y effectue de la recherche dès les années de guerre et qu’elle y est également assistante pendant un temps – à quelle date exactement nous l’ignorons. L’assistanat est un emploi peu enviable, car temporaire et mal rémunéré.<ref>Il est d’ailleurs difficile de trouver des candidats. Seuls ceux qui sont passionnés de recherche et ambitionnent une carrière universitaire sont intéressés.</ref> Comme beaucoup de ses collègues, Van Risseghem combine sa fonction avec un poste, en l’occurrence à l’école Émile André. Habituellement, ce type d’assistanat peut être prolongé jusqu’à quatre ans. Dans le cas de Van Risseghem, cette prolongation est probablement acquise sans difficultés. Sa nomination comme chef de projet, une promotion quasi-automatique après quatre ans d’assistanat, s’avère plus difficile à obtenir. Le fait que la jeune enseignante ne possède pas de diplôme d’agrégation de l’enseignement supérieur constitue un obstacle. La promotion est finalement entérinée en 1937, après que Van Risseghem a obtenu ce certificat. La même année, elle est mise à la pension par l’école normale.<ref>''Bulletins communaux de la Ville de Bruxelles'', 1933, 2066.</ref> Depuis 1933, elle y était déchargée de ses tâches pour raisons de santé.  
 
<br/>Parallèlement, Van Risseghem mène une carrière scientifique au laboratoire de chimie générale de l’Université de Bruxelles, où elle travaille sous la direction de [[Chavanne, Georges (1875-1941) |Georges Chavanne]]. Le poste qu’elle y occupe n’est pas connu avec précision, mais on sait qu’elle y effectue de la recherche dès les années de guerre et qu’elle y est également assistante pendant un temps – à quelle date exactement nous l’ignorons. L’assistanat est un emploi peu enviable, car temporaire et mal rémunéré.<ref>Il est d’ailleurs difficile de trouver des candidats. Seuls ceux qui sont passionnés de recherche et ambitionnent une carrière universitaire sont intéressés.</ref> Comme beaucoup de ses collègues, Van Risseghem combine sa fonction avec un poste, en l’occurrence à l’école Émile André. Habituellement, ce type d’assistanat peut être prolongé jusqu’à quatre ans. Dans le cas de Van Risseghem, cette prolongation est probablement acquise sans difficultés. Sa nomination comme chef de projet, une promotion quasi-automatique après quatre ans d’assistanat, s’avère plus difficile à obtenir. Le fait que la jeune enseignante ne possède pas de diplôme d’agrégation de l’enseignement supérieur constitue un obstacle. La promotion est finalement entérinée en 1937, après que Van Risseghem a obtenu ce certificat. La même année, elle est mise à la pension par l’école normale.<ref>''Bulletins communaux de la Ville de Bruxelles'', 1933, 2066.</ref> Depuis 1933, elle y était déchargée de ses tâches pour raisons de santé.  
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Les recherches d’Hortense Van Risseghem traitent principalement de l’oxydation du glycol par les bactéries et des effets des micro-organismes sur l’hexane. Elle publie régulièrement ses résultats dans des revues belges et étrangères. Elle collabore au bulletin de la [[Société royale de Chimie|Sociéte Chimique de Belgique]]. Pour une partie de sa recherche, elle reçoit des fonds de l’Institut international de chimie Solvay. En 1930, elle participe au Congrès national des sciences. Van Risseghem remporte régalement une série de prix, comme le [[Prix Jean-Servais Stas]] (1913) et le prix [[Henri van Laer]], remis par la [[Société royale de Chimie|Société chimique de Belgique]] (1921).  

Revision as of 14:33, 29 January 2018

Source: Archives ULB. Fonds Iconographique

Chimiste organique et chargée de cours à l’Université libre de Bruxelles. Né le 22 octobre 1889[1] à Ixelles et décédée le 3 janvier 1974 à Bruxelles.


Biographie

Peu de détails sont connus sur la jeunesse et la scolarité d’Hortense Van Risseghem. Elle grandit à Ixelles, où elle est venue au monde, dans une famille aisée de la classe moyenne. Son père, Gustaaf est receveur communal et provient d’une bourgeoisie nantie, tout comme sa mère Victorine Piron.[2] La jeune Van Risseghem appartient au groupe encore réduit mais de plus en plus nombreux de filles de familles issues de la classe moyenne ou de la bourgeoise qui ont la chance d’accéder à l’enseignement moyen. Elle fréquente peut-être l’une des écoles de la pédagogue progressiste Isabelle Gatti de Gamond, mais il est également possible qu’elle suive des cours à domicile. La jeune fille achève en tout cas l’une ou l’autre forme d’enseignement moyen, car vers le début des années 1900, elle s’inscrit pour une année de perfectionnement dans la section pré-universitaire du Cours d’éducation B de Gatti de Gamond.[3]


Cette inscription est la première étape sur la voie de l’université. La section pré-universitaire est en effet la seule du pays qui offre aux femmes une formation courte de type humanités. Et depuis la loi de 1890, un diplôme d’humanités, obtenu soit dans un établissement classique soit après examen devant un jury central, est indispensable pour être admise à l’université. Comme il n’existe pas de diplôme d’humanités officiel pour les filles, la section pré-universitaire comble une lacune. La formation, qui dure trois ans, a pour but de préparer les jeunes femmes qui ont des ambitions académiques à l’examen du Jury.


La formation est intensive. Le programme de Van Risseghem comprend notamment des mathématiques avancées, du latin et du grec, branches qui sont enseignées durant six ans aux garçons qui font leurs humanités. Ses professeurs sont en majorité issus de l’Université libre de Bruxelles. Le fait que seul un nombre limité de jeunes femmes se lancent dans cette formation éclair, offrant bien peu de chances de réussites, n’a rien d’étonnant.[4] Van Risseghem appartient aux 21 « têtes » de la section pré-universitaire du Cours d’éducation B qui réussissent l’examen du Jury central entre 1902 et 1918.[5]


En 1908, Van Risseghem s’inscrit à la faculté des sciences de l’Université de Bruxelles. En 1913, elle y obtient un diplôme de docteur en chimie avec une thèse sur la stabilité des isomères d’éthyle. Elle publie ses résultats de recherche dans la revue de l’Académie des sciences française. Elle présente en outre devant la Société Chimique de Belgique (décembre 1913) une communication qui remporte le Prix Jean-Servais Stas. Immédiatement après la guerre, Van Risseghem entame des études de professeur de sciences à l’école normale Émile André. La directrice de cette école est Eulalie Torrekens, qui a été son professeur principal dans la section pré-universitaire.[6] Van Risseghem appartient à la première génération d’enseignants diplômés de l’université.


Parallèlement, Van Risseghem mène une carrière scientifique au laboratoire de chimie générale de l’Université de Bruxelles, où elle travaille sous la direction de Georges Chavanne. Le poste qu’elle y occupe n’est pas connu avec précision, mais on sait qu’elle y effectue de la recherche dès les années de guerre et qu’elle y est également assistante pendant un temps – à quelle date exactement nous l’ignorons. L’assistanat est un emploi peu enviable, car temporaire et mal rémunéré.[7] Comme beaucoup de ses collègues, Van Risseghem combine sa fonction avec un poste, en l’occurrence à l’école Émile André. Habituellement, ce type d’assistanat peut être prolongé jusqu’à quatre ans. Dans le cas de Van Risseghem, cette prolongation est probablement acquise sans difficultés. Sa nomination comme chef de projet, une promotion quasi-automatique après quatre ans d’assistanat, s’avère plus difficile à obtenir. Le fait que la jeune enseignante ne possède pas de diplôme d’agrégation de l’enseignement supérieur constitue un obstacle. La promotion est finalement entérinée en 1937, après que Van Risseghem a obtenu ce certificat. La même année, elle est mise à la pension par l’école normale.[8] Depuis 1933, elle y était déchargée de ses tâches pour raisons de santé.


Avec sa nomination comme chef de projet, Van Risseghem a atteint la plus haute fonction académique possible pour une femme à l’époque, six ans après sa collègue chimiste à l’Université de Gand, Yvonne Désirant. L’Université libre de Bruxelles compte à ce moment d’autres chefs de projet de sexe féminin, parmi lesquelles Polina Mendeleïev (depuis 1932). Les chefs de projet appartiennent au personnel scientifique fixe de l’université. Ils sont le bras droit d’un professeur, qu’ils assistent dans ses recherches et sa charge d’enseignement, c’est-à-dire l’accompagnement d' exercises pratiques pour les étudiants. Ce poste est souvent considéré comme la voie royale vers le professorat. Ce ne sera néanmoins pas le cas pour Van Risseghem, pas plus que pour ses collègues chefs de projet, à l’exception de Lucia de Brouckère. Elle conservera le même statut jusqu’à un an avant son départ à la pension. Elle sera alors nommée chargée de cours. En 1960, elle part à la retraite.


Travaux

Les recherches d’Hortense Van Risseghem traitent principalement de l’oxydation du glycol par les bactéries et des effets des micro-organismes sur l’hexane. Elle publie régulièrement ses résultats dans des revues belges et étrangères. Elle collabore au bulletin de la Sociéte Chimique de Belgique. Pour une partie de sa recherche, elle reçoit des fonds de l’Institut international de chimie Solvay. En 1930, elle participe au Congrès national des sciences. Van Risseghem remporte régalement une série de prix, comme le Prix Jean-Servais Stas (1913) et le prix Henri van Laer, remis par la Société chimique de Belgique (1921).


Van Risseghem est à partir de 1913 membre associée de la Société chimique de Belgique.[9], au sein de laquelle elle est très active. Au début des années 1920, elle occupe la présidence de la section bruxelloise de la société.


=Publications

Van Risseghem a abondamment publié tout au long de sa carrière. On connaît notamment de sa main :


  • "Sur le beta pentène et quelques-uns des ses dérivés. Communication à la Section de Bruxelles, le 17 décembre 1913", in: Bulletin Société Chimique de Belgique, 28 (1914-1919), n°.6 (juin 1914), 187-198.(thèse doctorale)
  • "Sur le beta pentène et quelques-uns des ses dérivés, in: "C. R. Académie des Sciences de France", 158 (1914-1919), 1694-1698. (thèse doctorale)
  • "De la formation du dibutylbutylal dans la préparation de l’alcool butylique par hydrogénation de aldéhyde crotonique (communiqué à la rédaction, 31 mai 1919)", in: Bulletin Société Chimique de Belgique, (1914-1919), 335-339.
  • "Isomérie éthylenique de alfa-Beta bibromopropènes (communiqué à la rédaction le 31 mai 1919)" in: Bulletin Société Chimique de Belgique, (1914-1919), 376-381.
  • "Isomérie éthylénique des a- 3 bibromo- propènes", in: Bulletin Société Chimique de Belgique, 28 (1914-1919), 376-81.
  • "Synthèse de quelques hexanes à chaine ramifiée (communiqué 20 déc 1920)", in: Bulletin Société Chimique de Belgique, 30 (1921), 8.
  • "Préparation et étude de l’hexène1, et de lhexène2", in: Bulletin Société Chimique de Belgique, 35, (1926), 328-364.
  • "Essai de préparation des isomères éthyléniques de l’hexène 2, à partir du bromure de crotyle", in: Bulletin Société Chimique de Belgique, 39 (1930), 349-368.
  • "Le methyl 3-Heptane", in: Bulletin Société Chimique de Belgique, 39 (1930)369-373.
  • "Isomerie allylique dans le cas des bromohexènes", in: Comptes rendus Académie des Sciences, Paris, 202 (1931), 489-491.
  • "De l’action de microorganismes sur les formes diastéréomères de l’hexane – 3, 4-Diol" in: Bulletin Société Chimique de Belgique, 45 (1936), 21-35.
  • Contribution à l'étude de l'isomérie éthylénique des hexènes acycliques, Bruxelles, 1937.
  • "Preparation et l’étude de l’hexène-3", in: Bulletin société Chimique de Belgique, 47 (1938), 194-215; 221-240 et 261-286.
  • "Nouvelles contribution à l’étude du 3-methylpentène-2", in: Bulletin Société Chimique France, 19 (1952), 177-182.
  • "Etude des bromures obtenus par l’action de PBr3 sur le vinylpropylcarbinol et des acétates correspondants", in: Bulletin société Chimique de Belgique, 45 (1936) 177-185. Avec Blanche Grédy (Laboratoire de chimie de l’ecole normale supérieure de Paris).


Sources

  • Poggendorf, J., Biographisch-literarisches Handwörterbuch zur Geschichte der exacten Wissenschaften enthüllend Nachwelsungen über Lebensverhältnisse und Leistungen von Mathematikern, Astronomen, Physikern, Chemikern, Mineralogen, Geologen, usw aller Völker und Zeiten, volume 7 b, Leipzig, 1863.
  • Ogilvie, Marilyn en Harvey, Joy, The Biographical Dictionary of Women in Science: pioneering lives from ancient times to the mid-20th century, deel 2, New York, 2000, 1102.
  • Gubin, Eliane en Piette, Valérie, Emma, Louise, Marie… L’Université Libre de Bruxelles et l’émancipation des femmes (1834-2000), Bruxelles, 2004, 63, 104 et 191-192.


Notes

  1. Et pas le 20 octobre comme l’affirment à tort Marilyn Ogilvie et Joy Harvey, The Biographical Dictionary of Women in Science. Archives de la commune d’Ixelles (Naissances - 1889 # 842) Avec nos remerciements à F. Nachtergaele).
  2. Le grand-père paternel d’Hortense, Van Risseghem, Édouard, a été directeur de l’hôpital civil. Son grand-père maternel, Guillaume Piron, a été échevin à Ixelles.
  3. Celui-ci était établi à la rue de la Paille et se trouve aujourd’hui au lycée Dachsbeck.
  4. La présence féminine sur les bancs de l’université connaît dans ces années un recul.
  5. Sur les 78 jeunes filles qui se sont inscrites à la section pré-universitaire Cours d’éducation dite "A" (c'est l'école qui se situe dans la rue de Marais) entre 1899 et 1912, seuls 24 réussissent l’examen d’entrée.
  6. Bulletins communaux de la Ville de Bruxelles, 1919, 1224.
  7. Il est d’ailleurs difficile de trouver des candidats. Seuls ceux qui sont passionnés de recherche et ambitionnent une carrière universitaire sont intéressés.
  8. Bulletins communaux de la Ville de Bruxelles, 1933, 2066.
  9. Bulletin des sociétés chimiques belges, 27 (1913), 100.