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Maxifred, sur Wikimedia Commons

Le 21 juin, une visite à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles ou à la Grand Place de Bruges vaudra certainement la peine. Un jeu de lumière astronomique particulier a lieu le jour le plus long de l'année. Nous devons ce spectacle à nul autre que Adolphe Quetelet. En 1836, le célèbre astronome bruxellois traça à cet endroit et dans sept autres lieux des lignes de plusieurs mètres de long, qui permirent de visualiser le méridien du lieu. En hauteur, au-dessus de chaque méridienne, Quetelet installa, en fonction de l'emplacement, un oculus ou un objet, qui projetait soit une tache de lumière soit une ombre.


Sur base de cette tache, on peut encore aujourd'hui lire « le vrai » midi sur la méridienne. C'est le moment où, soit la lumière, soit l'ombre, tombe précisément au centre de la ligne. Le 21 juin les taches d’ombre des cadrans solaires sont les plus courtes et les taches de lumière sont les plus nettes. Mais les autres jours de l'année, on peut également lire le midi solaire. Au fur et à mesure que nous nous dirigeons vers le solstice d'hiver, les ombres ou les taches lumineuses évoluent aux environs des méridiennes, et deviennent plus longues ou plus floues.


Pour tout savoir sur les méridiens de Quetelet consultez notre dernière histoire de la science Des monuments pour mesurer l'heure...
... ou visiter les méridiens de Bruxelles, Alost, Dendermonde, Anvers, Gand, Bruges, Ostende, Lierre ou Louvain.





Massart jean.jpeg

“Nous devons défendre la nature contre les empiètements de l’industrialisme. Nous portons vis-à-vis des générations futures une responsabilité lourde”.


L'appel de Jean Massart est toujours d'actualité. Pourtant, il date de plus d'un siècle. La Belgique était alors l'un des pays les plus urbanisés et les plus industrialisés au monde. Avec des conséquences néfastes pour la nature: la suie couvrait les champs, les sites miniers supplantaient les espaces naturels et menaçaient diverses espèces animales.


Massart, biologiste de terrain passionné, fut l'un des premiers à tirer la sonnette d'alarme. A une époque où le mot “écologie” n'existait pas, cet administrateur de la Classe des Sciences lança un programme de conservation de la faune et de la flore nationales et plaida pour la création de réserves naturelles. Le 150e anniversaire de sa naissance donne matière à une réflexion critique.


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