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Paix
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Le 11 novembre 1918, les Belges poussèrent un soupir de soulagement. La reconstruction du pays dévasté pouvait commencer. Les scientifiques semblaient plus incontournables que jamais. Un élan d’optimisme se répandit à travers la société. Et la science partageait cette foi vibrante dans le progrès.
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Préparation
Préparation
Pendant la guerre déjà, à la demande des autorités, les scientifiques préparaient la reconstruction. Une question cruciale à cet égard était de savoir comment la Belgique aurait pu soutenir un éventuel boycott de l’industrie allemande grâce à sa propre production intérieure.
Reconstruction
Reconstruction
Après la guerre, la science entama une irrésistible « marche de gloire ». Les décideurs firent non seulement appel à elle pour reconstruire le pays, mais de plus, ils firent de l’établissement d’une infrastructure scientifique une des priorités de leurs plans de reconstruction.
Prophéties
Prophéties
La société d’après-guerre rêvait un avenir meilleur, dans lequel de nouveaux moyens d’exploration et de production apparaîtraient. La science serait la clé de ce futur de prospérité et de succès.
Réflexions
Réflexions
La violence de la guerre à peine achevée conduisit aussi de nombreuses personnes à s’interroger. Les femmes réfléchirent sur leur rôle dans la société, et cela conduisit aussi à de profonds changements dans l’organisation de la science. Les scientifiques belges, eux aussi, remettaient le passé en question. Les solides réseaux internationaux qui caractérisaient jadis la science, semblaient brisés par la guerre. Pour de bon ?