Schets van de Belgische tuinbouw anno 1895
Sociétés d'horticulture
Les Sociétés d'horticulture sont réparties dans toutes les provinces. Il en est de peu connues, de trop éphémères; d'autres ont un cadre trop restreint. Nous signalerons les principales et passerons sous silence les associations purement forestières ou scientifiques. La Société royale d'agriculture et de botanique de Gand est la première Société horticole qui ait été fondée sur le continent. Nous placerons immédiatement après la Société royale le Cercle d'arboriculture de Belgique, plus récent, mais qui a l’honneur d'être présidé, également, par le savant et dévoué président de la Société royale, M. le comte Oswald de Kerchove de Denterghem. An commencement du siècle, les jardiniers de Bruges, réunis en confrérie sous l’invocation de sainte Dorothée, leur patronne, se groupèrent en Société des fleuristes, puis en Société de Flore (1828), et trente ans plus tard, en Société provinciale d'horticulture et d'arboriculture, titre remplacé enfin par celui de Société royale d'horticulture et de pomologie de Bruges. La Société royale d'agriculture et d'horticulture de Tournai, 1818, a organise de belles expositions, y compris l’Exposition Internationale de 1869, sa centième. La Société royale d'agriculture et d'horticulture de Louvain, 1820, a deux sections distinctes répondant à son titre. La Société royale de Flore de Bruxelles, 1822, est née d'une confrérie de jardiniers qui remontait à 1660, et sur le registre de laquelle figurent les noms de quelques souverains et autres grands personnages. La Société royale d'horticulture et d'agriculture d'Anvers, 1838, une des premières, a organisé, dés 1834, des concours particuliers de légumes, de fruits, de dahlias. La Société royale d'horticulture de Mons, 1818, favorise le commerce en admettant les étrangers a ses concours ; elle pratique l’enseignement par des conférences, et son initiative s'est manifestée dans la création d'une école professionnelle de jardinage, à Mons. La Société royale d'horticulture de Liège, 1830, reconstituée en 1860, encourage les producteurs et les amateurs par des visites et des concours, principalement de fruits et de vergers. Après avoir abandonné son titre du début « Les amis de Linné », la Société royale Linnéenne de Bruxelles, 1835, fit coïncider ses expositions annuelles avec la Fète nationale. La Société d'horticulture de Renaix, d'abord « Société des jardiniers de Renaix », a modifié son titre, en 1844. La Société royale d'horticulture de Malines, 1837, a crée son jardin botanique d'expériences et de promenade en assainissant un quartier insalubre. Sous le nom de « Sociéte de Flore », la Société royale d'horticulture et d'agriculture de Verviers, 1838, a organisé des causeries et des concours sur l’OEillet et d'autres plantes adoptées dans la localité. La Société d'agriculture et d'horticulture de Nivelles, 1843, s'occupe à la fois des champs et des jardins. Depuis sa fondation, en 1867, la Société royale des conférences horticoles de Liège visite les cultures d'arbres, de légumes, de fleurs, et récompense les plus intéressantes. La Société d'agriculture et d'horticulture d'Alost, 1848, encourage les vergers, les prairies, les cultures florales et potagères. Chaque année la Société Cérés et Flore, à Anvers, 1850, ouvre deux expositions de fruits, de légumes et de fleurs. Née dans une exposition fruitiére, organisée en faveur de l'École gardienne, la Société d'agriculture et d'horticulture de Tirlemont, 1851, a ajoute le potager et le fleuriste à son programme. Ancienne société horticole, la Société d'agriculture du Condroz, 1851, manifeste son désir de reprendre ses premières attributions sans négliger les nouvelles. Provoquée à la suite d’un défi entre jardiniers, la Société horticole de Hasselt, 1854, fut constituée dans une petite exposition, conséquence de la gageure. Les efforts ont réussi à faire sortir de l’orniére les jardiniers arriérés de la localité. La Société d'agriculture et d'horticulture de Verviers, 1854, vit au milieu de ses expositions, et de ses concours sur place. Sont frappés d'amende les fraudeurs de concours, les bavards aux
séances, etc. La Société royale d'horticulture de la province de Namur, 1855, se fait remarquer par ses conférences et ses expériences d’arboriculture et de maraîcherie. — Expositions. La section horticole de la Société horticole et agricole de l'arrondissement de Huy, 1856, s'occupe des jardins, des vergers, des potagers. La Société d'horticulture et d'agriculture de Laeken, 1857, a ses expositions réussies, par le fait de son voisinage avec le château royal et la capitale, où l’horticulture est en honneur. La Société agricole et horticole du Hainaut, à Mons, 1858, rend des services par ses expositions et ses conférences sur les vergers ou les potagers. — Concours intéressants. Créée en 1862, la Société des Conférences agricoles et horticoles d'Ixelles, organise de nombreux cours publics sur les diverses branches de l’horticulture rurale et sur les sciences naturelles. — Expositions. L’Union horticole de Liège, 1863, est à la tête d'un effectif nombreux. Crée la même année, à Arlon, la Société d'horticulture du Luxembourg réussit, dans un sol ingrat, à propager les cultures fruitière et potagère. Animée du même esprit, la Société agricole et horticole d'Andenne, 1864, agit au moyen d'expositions ou de conférences. Sous l’influence du président Charles Gilbert, pomologue et arboriculteur des plus remarquables, la Société de pomologie d'Anvers, 1864, s’était dévouée à la création et à l’entretien des vergers, a l’étude et à la propagande des meilleurs fruits... La Société d'agriculture, de botanique et de pomologie du pays de Waas, à Saint-Nicolas, existait de 1826 à 1830; après quatre belles expositions, lors de la Revolution, elle se mit en sommeil. Réorganisée en 1872, elle continue ses travaux. Quoique entouré de groupes analogues, le Cercle royal d'arboriculture de Liége travaille aux séances ; ses cours publics d'arboriculture et de maraîcherie ont du succès. Les excursions dans les parcs, les vergers, les forceries et les expositions sont bien suivies. Bond der Hofbouwerkers, a Gand, association fondée en 1865, sous la présidence de Fr. Burvenich père, par des ouvriers horticoles et des jardiniers en maison bourgeoise. Le Cercle Van Houtte, à Ledeberg, active société composée de membres de la région gantoise, organisant des expositions et des fêtes qui lui donnent une grande popularité. La Société Flora, à Ledeberg, est composée en partie d'ouvriers et d’employés qui pratiquent l’enseignement mutuel par des cours et des excursions. La Société Dodonée, d'Uccle, près de Bruxelles, creée sous la devise « Qui s'arrête recule », association sérieuse, organise de belles expositions et appelle des conférenciers de diverses localités. La Société maraîchère et fruitière, à Roulers (société Moes- en fruitteelt), publie un bulletin mensuel en langue flamande, traitant de la vente et de l’exportation des Fruits et des Légumes. L’Avenir horticole de Gand, cercle de la jeunesse, de fils d’horticulteurs, de stagiaires qui se soutiennent et s'instruisent par des conférences et des excursions. La Société d'horticulture et d'agriculture de Schaerbeck, des séances, des explorations, des visites aux cultures et des conférences bien organisées par le professeur Spruyt. La Société d’horticulture de l’arrondissement d’Ypres se rend utile par ses réunions, ses conférences, ses expositions florales, fruitières et maraîchères. Association d'un autre genre, Les Jardiniers réunis, à Bruges ont leurs expositions, leurs séances et des causeries sur l’horticulture pratique. Non moins désireux de se grouper et de s'instruire, Les Amateurs réunis, au Châtelet, ont leurs séances, leurs causeries, leurs expositions et leurs promenades horticoles. Étendant la question rurale, le Comice agricole de Saffelare, 1871, organise des expositions provinciales. Des graines sont distribuées aux auditeurs des conférences. Dans ces réunions, le verger, le potager et le choix des meilleurs fruits sont traités par MM. Ternest et Fr. Burvenich. Le Cercle floral d’Anvers, 1877, n'a pas manqué de prendre rang, surtout à l’occasion des Expositions universelles et des Congrès internationaux de 1885 et 1894, à Anvers. Son voisin, le Cercle des rosiéristes d' Anvers, 1877, lauréat de l’exposition de Carlsruhe, se signale par l’organisation d’expositions de Roses, de congrès internationaux et de conférences. L'Orchidéenne à Bruxelles, 1878, ouvre une exposition d'Orchidées, le 2e dimanche et le 2e lundi de chaque mois, dans la galerie centrale de l’ « Horticulture Internationale », établissement dirigé par MM. Linden ; de plus, elle provoque des meetings qui semblent encore mystérieux au commun des mortels. Voici d'autres groupes qui rendent également de réels services dans leur rayon d'action ; quelques-uns même sont devenus assez importants.
Nous avons vu disparaître l’Académie d'horticulture de Gand, fondée en 1855, oeuvre de Joseph Baumann, et la Société Van Mons, qui s'était engagée a continuer l’oeuvre du célébre pomologue, et la Commission royale de Pomologie, fondée comme la précédente en 1852, dans le but de faire connaître, dans un album illustre, les ressources fruitières de la Belgique. Nous n’avons rien dit des Chambres syndicales créées dans un but commercial et de défense mutuelle des intéressés, lorsqu'il s'agit de questions financières, fiscales, de contentieux ou d'arbitrage. La majorité des Sociétés se sont groupées en un seul faisceau, sous le titre de Fédération des Sociétés d'horticulture de Belgique. |
Noten
- ↑ In 1865 publiceerde Baltet een gelijkaardig werk: L'Horticulture en Belgique: son enseignement, ses institutions, son organisation officielle, Parijs, 1865. In tegenstelling tot de publicatie van 1895 behandelt Baltet hier uitsluitend de Belgische situatie. Dit doet hij bijzonder uitgebreid. Met dank aan R. Verlinden.