Portail: La science au féminin

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Recherche alphabéthique

Vous trouverez ici une présentation alphabétique du monde scientifique féminin. Bestor répertorie les femmes scientifiques sous leur nom de jeune fille. Pour les femmes mariées, le nom de l’époux est mentionné entre guillemets lorsqu’elles ont mené une activité scientifique sous ce nom.

Sélection

Femmes d'exception Le microscope et le tube à essai ne sont pas faits pour les dames. La science, c’est une affaire d’hommes. Telle est du moins l’idée que la société du dix-neuvième siècle se faisait de la question. Les professions scientifiques étaient l’apanage des hommes. Comme les bancs de l’université, qui restèrent interdits aux femmes presque tout au long du siècle. Des femmes se risquèrent cependant sur la voie scientifique. Aux yeux de ces femmes ambitieuses, il importait d’être créatives et entreprenantes...

Dans les coulisses de la science : les femmes savantes et leurs réseaux Jusqu’à la fin du XXe siècle, la science était un domaine exclusivement masculin. Les femmes nourrissant des ambitions scientifiques s’intégraient difficilement dans ces institutions. C’est pourquoi les femmes scientifiques se sont tournées vers d’autres formes de réseaux, non institutionnalisés, qui étaient donc de nature personnelle et informelle...

Le bronze pour une femme Une à quatre-vingts, en faveur des hommes. Tel est le score des statues élevées à la gloire des scientifiques en Belgique. Si les femmes de science sont si mal représentées dans la culture de la commémoration publique, cela s’explique peut-être par le fait qu’elles ont été longtemps tenues à l’écart du monde scientifique institutionnel. La primeur de la première et unique statue érigée à la gloire d’une femme scientifique belge revient à la botaniste Marie-Anne Libert…

Couples créatifs La science resta une affaire d’hommes jusqu’à la fin du vingtième siècle. C’est grâce à un époux savant et à son réseau que des femmes parvinrent le mieux à réaliser leurs ambitions scientifiques. Parfois, les deux partenaires collaborèrent étroitement. Les femmes travaillaient dans l’ombre, leurs époux assuraient la diffusion de leurs travaux. De cette façon, les partenaires donnaient une plus-value au projet de l’autre. Des « power couples »: Elise Destrée et Jean-Edouard Bommer • Fanny et Julius Maertens -MacLeod • Marie-Louise et Polydoor Compernolle-Mortier • Marie et Charles Verrassel-Morren • Josephine et Henri Wéry-Schouteden • Germaine et Marcel Van Schoor-Homès

En marge du métier Plutôt que de s’attacher à la recherche complète d’une collecte de données en vue d’une publication, les femmes scientifiques du 19è siècle prenaient en charge un seul aspect de la recherche : un inventaire, une traduction, une illustration, une préparation. Pour quelle raison ? Parce que, le plus souvent, elles ne pouvaient accéder aux colloques scientifiques officiels. Elles s’engageaient donc dans la recherche de collègues masculins avec qui elles travaillaient en réseau. Un travail en coulisse, certes, mais qui n’en était pas moins important. Lisez sur: artiste botanique Hélène Durand • traductrice Fanny Lava • mycologue-collectionneuse Marthe Fontana • observatrice astronomique Jeanne Terby • rédactrices d'inventaire Elise Destrée et Mariette Hannon